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L e BuTii&ç'jjm {j 0 réeVs>
,ift'î;^Âibula Gorçensis, npb.)]|ï-j
La collection des voÿàges defBarbot nous donnait la
preuve de l’existence des Butirins sur la' côte d’Afrique;
mais la figure Fgçt peu caractérisée jâd c^tfe-Qollection,
nous ^ aurait laissé de grands jdputes sfhrf,bette es|^epl| sur
son affinité ou sur ses différences avec les" autres'-Butirins
américains, lorsque1 l^fférnl&r^envoi de M. Rang!'eàt/V:eb’u
les lever, en nous mettant à m êm ew éônssiïlter la nature:
or, lorsque l’on comparelé’“poisson dr|qpi cote d’Afrique à
l’un de ceux que nous avons déjà ^ùsnSt qui proviennent
des mers américaines *'il ne resjte, aucuniyjoute jjs*ur les
différences spécifiquesydes deux espèce^ C^es.t, surtout
dans la grandeur et la configuration desjvôsdu crâne' que
nous les trouvons; car les formes’extérieures ne nous fournissent
que des'caractères beaucoup Moins^ranelles!^
En effet, la longueur de la tê|e£fiSÏ»comprise écy.frpn, trois fois ■
et demie ou trois fois et deux tiers dans.Ja longueur,totale., La
longueur du nez, -lesdents maxillaires“ palatines et fmgualjés 5sônt
tellement semblables qu’on ne peut exprimer de véritables différenbës.
La courbure du front et du museau me paraît;seule un peu plus
marquée. Les’sous-orbitairiës~mé semblent plus élargis et les bords
caverneux, au-dessous de l’oeil, un^peu plus étroits.
Les nombres des nageoires sont peu différents dés autres.'
A. 8|f|e%
La couleur est toujours argentéefnirant au plombé sur le dos,
avec plusieurs lignés longitudinales sinueuses. Les écailles sont de
la même grandeur, et celles de la rangée médïàn‘ë%üssï'différentes
et allongées de la mêrng manière. Il n’y* a donc pas là de caractères
bien tranchés; mais, en enlevant la peau du crâne et en mettant
a nu les différents os que nous avons déjà décrits pFécédëjflSlrieiit,
on Hreuvè:'des diffërerices; ti?è3-ânafqüéëSr Le milieu du crâne est
Creux.- Lls^p'âïïiétaui sôbg. relevêsfèvbombesfâu milieu. Ces os sont
’*fo|i^,trôits, et une ^cannelure assçz>pEofonde les sépare de- l ’interpariétal,.
]£n ayant de 1^ ^^^^^^&t^a^xjnpu,§..vbVqnsïune sorte
de carène mousse se diriger vers le rendement supra-oculaire des
frontaux. Unê dépressjon trés-Seùsible que fc e ^ s portentlversTangle
poStêriètir, pi tV ocqïorbite, ienqu. eletàlion/plqs saillante. Les
caré^és 'ffèn|îtuxlinalesfcm'ï'R'ontal ' sont 'plus ’ëlévéês et ’plus râp-
' ' pfèchéësf; ün‘ ‘sillon^ÿêd#les^é]poera!Pnord externe dé l’os. Les
■ - 'cannelures ogiyâj|!s?'sqnt! enéqrêfplus,laf gèf^é t 'flkoins1 -avancefes vers
l’oeil que» celles j^^espçdèjjpré'^éd^n??- Les deui;Jaïtïelles ‘.déi .os
dUjÿié^sont plus, courtes ^t,moj^s4iâ^té^(niais l’externe „est pliée et
plus rfejer.RR.en .de K p ^ jce qui, rend la^goutjiiëre,de jjfet os plus
étroitë.vL ë sourcilier est long, grêle, etpresque en entier rau-devant
de l’orbite r ^s-fôf^^^^^m^tellemenjt caractéristiques,’ que l ’on ne
peuïr Balancer à r&ênnahfWc^poiston > c^nme^d’üffé- .egro^ toUte
particulier^'^-
,,yM. R a n g ’e rtji{ cnvqvé deux] exbippj&rèsi longs] d n v io g t
p ô q c ||i I l| | | Iprit e n '18^1 dans la raqe^(|e|^o^ée. L a figure
de B a r b o t 1,' un peu. trop h a u t e u r rapport^a;sa; longueur,
ne donnefàit qqfune id ® fort m com b l^ e dgLl’espèce. Il
l’ap p élï| .Banane.’ ■ ^
L e BuTIRI^-BÀK^fÉ.
’\i%$Albula • banamiSj Lacép.f4||
Je commence la description d e^ sp ë o ^ s î^ e s ,In d e s .p a r
celle d ÿ f l le -d e -F r a n c ë , parcë^que f a f fo u t lieu de penser
que cette e sp è ë ëfkbond àn te dans cette île , y a-été observée
et dessinée pan Gommerlpn. V
Elle a' la tête contenue-quatre»fois et demie dans la longueur
totale'", et, en^général, ses for^esilont tellement semblables-à’ celles
1. Colï.ïvf TÏbyRand trai>.‘,'ÿ of V, p. , p]T 6;' *
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