2 9 6 LIVRE XX. MALACOPTÉRYGIÉNS.
aucunes cellules; mais les parties latérales et supérieures
de l’orgâire , ainsi que les cornes', sont diyiséés^en nombreuses
cellules d’inégale grandeur,-et qui deviennent-plus
vastes à mesure quelles sont“ plus'éloignées stipula vessie.
Tout ce réseau celluleux es t traversé?par de fines et admirables
ramifications de vaisseaux sanguins; ce qui peut
faiye croire que cet organe n’est pas étranger à la respiration
du poisson.î La^Jcpmmünication * avec'Ttesopbage str
fait par un conduit très-bourt, mais très-large, 'naissant
de la partie antérieure de la vessie, près; dé-sa bifurcation;
l’ouverture dans l’oesoph'age est f oblongue et; garnie
de" deux bourrelet-s -assez épais-vjui rendentcet orifice1
assez semblable' à. celui d’une glotte. Les^vaifes d<$ft&>
poissons sont* constitués, comme ceux dêpiiSaranons, de'
sorte que les oeufs tombent dans la cavité abdominale
avant de s’échapper pâr la vulve. 1
Les Amies -sont des/ poMofis- d-’eam|d^3b#; dBsfervés
d’abord dans les eaux de la Caroline Uti sud, mais-qui
abondent aussi dans les lagunes a fondp&eüx^ded|| Floride,
et qui se ^ portent au nord des -Étatsfede d’Amérique
septentrionale jusque dans des réplîns'assfez Lroidèsf puisque
Richardson en mentionne une espèce dans'sa-Faune.
On les apporte au marché de la Nouvelle - Orléans sous
le nom de Mud-jisTi, sous lequel lés;AmerieainS/dèS^w-
naissent, ou sous ïa dériomination de Choupie, qui leur est
donnée/par ïés Indiens: On les prend pendant toute Tgh-
néè; mais c’est surtout vers la* fin dë mai qu’ils - sont plus
abondants. Leur chair:ést molle, courte- et fort peu-esti-
mée. Ils sont, en-géfiéràF, de moyenne taille';Cependant
M. Lesueur- a^ pris, dans le WabâSh', des individus de
plus5 de "deux pieds. M. Cuvier a trouvé Ues écrevisses
CHAP.-VII. ÉtiOBES. -297
dans l’estomacrdâcelui*qu’il a dissèque; ceux que j ai ouverts
avaient avalé des poissons et une assez grande quantité
d’insë'ctes; aquatiques-.; 4
-*<jet,exposé succmct«4és çaraetèresdes Amies montre que
ces poissons’ ont des affinités nombreuses., avec plusieurs
autres Malafedptéjlygiens.que nous considérons ! comme
de familles assez? différen tes.;AinSjjj|ils tiennent des Cyprins
par la sMnplicrté*de^ leur idanal intestinal sans> cæcums?;
tOtttefois-4*.au'Cun d’eux n’a, de^yalvule dans 1 intérieur du
rectnmiLes -.Amies-ayîoisineuiît fe.s'Élopes;e t les-Alégalopes
parleur bouclier sous-maxiliajre^;la -grandeur de'leurs os
shus-/orbitaires 3qs. lie-aux Érÿthrins; leur?deniilion et la
structure deUeurs o v a ir e ^ a b lit ^ r a p p o r t s marqués entre
eux et']i^jSalmonoïdes.jEnfin,1 l’on pourrait trouver, dans
leur fadigS général, dansdadongueur d e leur dorsale, dans
la forrnèrde le urs “écailles»,* dans f-la. longueur de leu r corps,
qui doi^vétrè.souple e tp e iitÿ e moàjjÿbir en serpentant, de|;
semblantes très-f^àppante^^êç;lqs- Ophicéphales.
Les; Amies^vâfànt-, dans, des lag$ne||é ç-’est- à - dire',.- dans
dislcùhdi-tions /leîUblablësfJgÇ^ux de/l’Inde. que je viens
de, noiumer, ?dnt fpèut^^ti?è^SÊÔrnme-, eux ,• la- fa culté de
vivre-quelquestenip^hdrst'dè l’éau, de ^^transporter pifb-
.^erbe d’un lieu à-un autte.v^u- lieu d’ajouter un appareil
.particulier aux brancbÿéf^|f|;Amjess; 1% A/essfeaécienne satisf
a i t ici "aux besoins de la respiration. Je présente cepen-
d an tlcè ^ f é flë ^ io i^aveq-res^iWe, parce que, niM. Lesueur,
ni M. I l e kay;ine?;sign a le n t aucune habitud^semblable; il
faut i espérer qup;de nouvellig^tebseryatiqns, et surtout
■ celles «que nous sommes* en droit d'attendre de l’activité
-et de >la sagacit|Pe-M- Aga'ssi^/jyiendrontifépondre à ces
questions.
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