LIVRE XX. MAEA^COPTÉRYGIENSi;
sur ces.détails. Il me semble, cependant, que le premier ray,on
de la pectorale et celui de la ventrale de Yischnosomtt sont plus
courts et moins prolongés en filaments que ceux de l’osteoglossum.
L ’exemplaire du Musée de Munich: est long de deux
pieds : il vient aussi de la rivière des Amazones, t
DU GENRE HYODON^ ( Hyodoh^ Lesueur^/
Le genre Hyodon a été établi-p'âr M. LeSueur1 pôiir
classer un poisson dé TOhio et du lac Érié^-c^iiu {des
habitants fpus'le nom de Hareng. 11 régèmbïe, en effet’,
aux dupe s par la forme ^cpmprimée du Lgprps, par les
rappôrtssgdes intermaxillaires^et-d^Sf maxillaires, par la
grandeur des^yeu^, par celles dëS.éca-illePët même par la
couleur: mais iVs’eodistiùgueà léxtérièur^^ar■ 'l’abséfièb
de la carèmr dentelée du vendre ,“p'ar lagr an deuréhps dents
en crochets que porte-la lan gu e ,^ quîVappelle to t lï'^ fe
cellë des truités". de plus au v3mer£ luk^lîlatïSs :
cëtte dentition montre les"âfcnitei^e^ hVôdôns/a^cdës
ostéoglosses. On peut encore la trouver dans la gMidëu'r
des sous-orbitaires très-minces qui couvrent cependant
toute la région préoperculaire-de la joue* -]%us saisissons
encore une- autres affinité^dans les formes du 'canal intestinal,
puisque le dôbfeeur Richardson nônsnppIrêÏÏd 'qiië
l’espèce;, disséquée par lui n’a qu’un sèuPccèëum' roulé'shr
lui-même; que l’estomaé ëst^É9b1ïà i ‘‘saïis cul^Re^sàô^que
la veloutée n’a aucun repli ^loü ta irë et saillant dans
l’intérieur du tube digestif. i:
Lës hyodons ont une grande vessie aérienne à-1 parois
i. Lesiieur, Joum. of ac. nat, sc. of Phil., yol. I , p».364*
mindes^et communiquant ayefcl’ceS'ophage. Je ne comprends
pèts* trojjédfe que veut dire M. Lësueur de dëiix autres petites
vessiês:^''Mt',#^ubglobulàirea, placées chacune dans une
cavité creusée, de^ chaque côt'é de la ba‘se du crâne. Il me
^emMlf^que cela, doit indiquer une bifurcation de la vessie
aérierih'é,. comme je l’ai souvent „observé dans d’autres
poissons voisins de celui-ci-; cependant je ne vois pas que
ïé docteur Riehardsordiait trouvé^ une semblable conformation;
La dorsale est, courte et âu-dessus d’une longue
anale. Cet-'ensemble de’'-caractères me-semble j ustifier le
rapprochement que 'j’établis entre les ostéoglosses et les
hyodons.
M. .Lesueur a fait d’abord connaître deuxespècesde
ce gçnre-: elles ont éçé a d o p t é P3.1, M* Dekay, et M.
Richardson en a ajouté une ■ troisième, qui a beaucofiip
'd’affinité,;avec l ’une des deux décrites par M. Lesueur,
puisqu’il l’avait d’abord confondue, avec l’une d’elles.--,
,M. Rafinesque a aussi un genre Hyddon, qu’il divise
en 'trois autres sous-genres^ savoir : les Hyodons de Lësueur,
et, lesJplos^bdons et Amphiodons.
J’àpé étudié avçp^-tout le soin possible les trop vogues
d§s^ippc>*n%laissées par cet infatigable voyageur, qui a
malheureusement travaillé sans méthode. Il m’est impossible'
de caractériser les. espèces, dont il parle et de les placer dans
cet ouvrage-,fait sur nature.
Ce que jë dis de ces sous-genres est applicable aux
poissons désignés dans cet écrit sous les noms de Pomolo-
bus, Dorosoma et JYotemigonus : jë laisse aux observateurs
qui explorent l’Ohio, le soin de nous faire connaître
C.çs poissons et de débrouiller cette partie de l’Ichthyologie.