LIVRE XX.3 0 2 MALACOPTÉ RI GILSTS.
de l'opercule; la dorsale est tachetée,, de roux. Les taches dé, la
caudale paraissent être disp#sées.sur trois arcs concentriques; sur le
haut de là queue ô a v o it une tache noire. Les nageoires-pectorales,
ventrales et anales ont une faible teinte roussâtre.
Le foie estsgompûsé dé deux lobes, tous deux trièdres et pointus:
celui de gauehe est'beaucoup plus grand que celui de droite jJ’câr
i l descend jusqu’àda naissance de là branche montante de l'estomac.
A droite, c ’est à peine si la pointe dépasse lé premier pli ded’intestin ;
sa couleur est rousse; lA vésicule du fie l, -adhérente à' ce lobe, est
assez, large, oblonguer, fixée le long-de l'intestin, et verse læ Bâle par
un large canal cholédoque très^peu-en arrière dü "pylore. Le Canal
digestif commence par un très-large eefophage, qüi w ’prolonge .en
, un s^c GOnique à paroisvcharnues Passezj*épaissès" enoessoUs. Au
" milieu naît la franche montante, ioÇÎ- êst*frès t charnue y et qùi
remonte/sous ,1’oesophage jusques entre, les dob.es du 'foie .par
conséquent très,-peu eh arrière du diaphragme ■: arrivée entre lé^v
lobes du foie -, elle se plie brusquement; s o ri épaississ em en t marque-
la place de la valvulejdu pyloieeL’intestin descend ensuite dans le
/côté droit jusqu’à la-fin de la cavité abdominale ; ce pli remonté
dans le coté gauche et après avoir-dépassé la pointe de l’estonjai^
mais sans, atleindre-àja^ branche;mdntaniél|&il^e|plifi, de pbuvt'au ;
sS dilate un,peu.après^la valvule de Baubin^ et.SP rend^iîapusÆe
rectum est dong assez court; sa mhquegj^s’élève err dedans pour
former une lame en spirale à quatre ou cinq tours. I l i#y/a aucun
appendice pylorique. La rate est un ruban dblorig.’et êtjfjnl, fïMjjj-
prèsde la naissance de la branché montante? entre ellèfetjlhntéstin,
ellesé porte eumrière dans l’anse que forme-le derniqkplî'inieAppal.
Ce que la splancbnologihd,e.ee phiSsomoffre de plüWemarquàble,
est san^i Contredit sa. vessie aérienne.-ïîn insufiBaht'Pmtestin oh gémfle'
ce curieux Orgàne ; il apparaît alors divisé ehf des^ellules innombrables,
il est alors semblaMe'à un poumon; d'e-replile. Cette've$sie,
fourchue en avant,^■ émbrass.e'/Éhoi tém en t ■ en t're '-ses* corneSd- oesophage,
et même tout l’intestin-, dont elle hest pas séparée'ici. par
ce repli dq péritoine que nous trouvons, sans aucune exception?
dans tous les autres poissons : aussi, un-anaiohitsre qui examinerait