CIIAP. I. CHIROCENTRES. \\\
muqueuse forment ài’intérieur une longue lame, contournée
en.spirale rapprochée. La vessie aérienne, longue,et étr oite,
communique avec J’eâtomac par un conduit pneumatique
de largeur médiocre : l’intérieur de cet organe 'est divisé
par de nombreuses cloisons ou petites lames transverses, qui
n’occupent de chaque côté que le tiers environ de la circonférence
,tçLe sorte quil y a-en dedans ^en dessus et endessous
une bandelette-longitudinale’delà paroi de la vessie restant
tout à fait lisse. Nous comptons à la membrane branchiostège
huit rayons. Telle est d’exposition résumée de l’organisation
des chir'dçentres. En y réfléchissant, on se convainc aisément
que ce poisson ,~par sa forme générale, par-la graigàeur de
ses dents, pa|lfi'simplicité de son canal intestinal, et j’ajouterai
même par la position delà dorsale, a les plus grandes
affinités .avec lesiBrochets, surtout avecd-Wgenre des Stomias.
Je n’aurais »pas même hésité à l’en rapprocher, sans la strucw
ture singulière des-tnâchoirês, qui ont^sans aucun doute,
déterminé Ml Cuvier à classer le ehirocentre dans la famille
des Clupes; mais je dois faire observer queue grand naturaliste
s’es(t exagéré l’affinité de ces poisslôn^en disant que
ceux du genre dont nous traitons, ont le bdî'd de la mâchoire
formé,comme céluixles liarehgs.JDans les dupés les
intermaxillaires sont -placés transversalement ‘M ’extrémité
du >mttseau 5 lps maxillaires'^! meuvent derrière ceux-ci par
une articulation-*'tout à fait libre. Il n’en est pas de même
dans le çîprôcentre^ les deux os dentés qui bordent la
mâchoire sont unis§1 intimement, qu’ils se meuvent comme
une se.ule .piècfe », on n’aperçoit leur séparation qu’après une
macération assez prolongéeyl’cjs de l’angle est, au contraire,
mobile,'d’où il-résulte, qu’au premier aspect la mâchoire
ressemble;iÈien plus à celle d’un brochet qu’à eellé d’un