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N
N oyaux. ( Jeu dis)
O
O bservATlONS_/ârcertainsjeux, Oc. p. 20f .
O mbre. ( Jeu de l ) . ^
O sselets. ( Jeu des )
• ' P : i'
Pair ou non. ( Jeu de )
Partis ( Méthode des ) entre plufieurs
joueurs. - _
Permutations; {Jeudes) & combinaifons
des nombres, des lettres, des cartes , des
jeitons,
Pharaon. ( Ze« Ze )
Piquet, ( /eu .<& )
Piquet a cheval.
Probabilités dans les jeux.
Q
Quadrille.
Q uinquenovej ( Jeu de )
R
Rafle de dez.
Rafle. ( Jeu de la )
Roulette. ( Jeu d e là )
■ S '
Solitaire. ( Jeu du )
T
T arots.
Tas. ( Jeu des )
T oute-table. ( Jeu de )
T reize. ( Jeu de ) r.
T rictrac. ( Jeu du )
T rictrac a écrire-
T rictrac des Grecs et des L atins.
TfUO.EffH*. ( Jeu. de Ja )
W H IS K OU W HIST.
FtN de l a Ta b l e d e s Jeu x Ma t h é m a t iq u e s .
A
A V A N T A G E .
D ans les jeux de hafard, un joueur a
de l’avantage lorfqu’il y a plus à parier
pour fon gain que pour fa perte , c’efl-
à-dire lorfque fon èfpérance furpaffe fa
mife. Pour éclaircir cette définition par
un exemple très-fimple, je fuppofe qu’un
joueur A parie contre un autre B d’amener
deux■ du premier coup avec un dez,
& que la mife de chaque joueiir foit d’un
écu , il efl évident que le joueur B a un
grand avantage dans ce pari ; car le dez
ayant fix faces peut amener fix chiffres
différens, dont il n’y en a qu’un qui fkffe
gagner le joueur A . Ainfî, la mife totale
étant deux écus, il y a cinq contre un
à parier que le joueur B gagnera. Donc
ï’elpérance de ce joueur eft égale à g de
la mife totale , c’efltà-dire à 1° j d’écu ,
puifque la mife totale efl deux écus. O r ,
d’écus valent unécu & deux tiersd’écu :
donc puifque la mife du joueur B efl un
écu, son avantage, c ’eft à-dire l’excès de
ce qu’il efpère gagner fur la fournie qu il
met au jeu est y d’écu ; de façon que fî
le -joueur A , après avoir fait le pari ,
vouloit renoncer au jeu, & n’ofoit tenter
la fortune , il faudrait qu’il rendît au
joueur B foii écu , & outre cela 2 liv .,
c’eft-à-dire * d’écu.
Avantage , en terme de jeu , fe dit
d’un moyen d’égalifer la partie entre deux
joueurs de force inégale. On donne la
main au piquet; le pion & le trait, aux
échecs ; le dez, au trictrac. *
Le même terme fe prend dans un autre
fens à la paume. Lorfque les deux joueurs
ont trente, tous les deux au lieu de dire
de celui qui gagne le quinze fuivant, qu’il
a quarante - cinq , on dit qu’il a l ’avan-
tage.
B A R A Ï C U S .
B araÏcus ; jeu de dez célébré1 par les
Dracles qu’il 'rendoit dans un temple!
d’Hetcule en Achaïe. Ceux qui venoient '
confulter les'volontés de ce héros , après!
avoir feitieur prière dans le temple, pnd-|
noierta quatre dez qu’ils jettoient enfuitej
au hafard. Les faces' de-ceS dez étoientl
toutes empreintes de figures hiérogiy - ;
phiques f e n .remarquait bien les figures j
■ que -les -liez repréfonusieht , -et l’on alloit
auffi-tot en chercher l’interprétation fur
■ unfabléau:eXpqfé dans, letsetnpk , où la!
Jeux mathématiques.
plupart de ces hiéroglyphes étoient appliqués.
Cette interprétation étoit ref-
peétée comme un oracle , & regardée
comme la réponfe du dieu.
Si l’on examine en combien de façons
quatre dez, à fix faces chacun, peuvent
être combinés , on trouvera par les tables
;de combinaifons rapportées dans ce Dictionnaire
, que le nombre de ces combinaifons
eft 12ÿ6.
L ’oracle Bar.aicuscxmoit donc dû donner
a