
t,6 M A R S.
' . . • N 4«. Qui ira au piquet 1z pave un jetton , .
pendant que fes camarades joueront une j
fois. • |
5». Qui ira à l’étape, cViiffre 14 , fe re- J
pofera pendant 'que fes camarades joueront J
deux. fois.
6°. Qui ira au prifonnier de guerre, 31 , !
payera deux jettons pour fa rançon.
7°. Qui ira à 34.011 eu la contribution, payera I
à chacun des joueurs un jetton.
S“. Qui ira à 40 , au décampement, re- 1
tournera au chiffre z 9.
9«. Qui ira à la juftice militaire , '5 1 ,
payera un jetton, & reliera jufqu’à ce qu’un
autre reprenne fa p!ace.
10°. Qui du premier coup amènera 5 & 4 , !
ira à l’affaut, chiffre 53.
r i" . Qui ira à l’embufcade, 59 , payera un
jetton , & recommencera le jeu.
1 z°. Qui ira aux Invalides , 60 , reprendra ;
un jetton dans ie jeu, & continuera le jeu à ’
fon tour.
130. Qui ira au déferteur, î 6 1 , payera
un jetton, & reliera en arrêt jufqu’à ce qu’un
autre prenne fa place.
Dénominations des 63 cafés,
1. Engagement.
z. Soldats conduits à la garnifon , qui eft
un endroit où 1 on met les troupes dans une
place.
3. L’exercice. C ’eft une affembiée de foldats
pour apprendre le maniement des armes &
jeurs' devoirs , pour bien remplir leurs fer-
vices. -
4. Campement,
5. Détachement pour f;rvir d’efcorte. Ce
font des gens de guerre çhoifis pour faire une
attaque eu une expédition.
6. Marche à l’armée. C ’eft la fortie des
garnifons pour former une armée,
j . Pont de bateaux ou paffage des rivières
pour paffer l’armée.
g. Affembiée de l’armée. C’eft donner le
fxcnal pour faire ranger les troupes fous les
enfsignes de l’armée.
9. Le couxier de l’armée.
M A R S.
10. La ci-devant maifon du roi, compofée
des gardes-du corps, gendarmes , chevaux-
légérs , moufquctaires», gendarmerie , Gardes
Françoifes , Suiiles, Sec.
11. La grande-garde. C’eft une troupe de
foldats d’infanterie Se de cavalerie, portés
hors du camp, du côté des ennemis.
iz . Cxvabrie au piquet.
13. Sentinelle'; eft un foldat piéton pofté
dans un endroit pour empêcher les furprifes.
14. L’ érape ; eft une maifon où les foldats
logent dans les marches, Se font nourris aux
dépens de l’Etat.
iy . Revue.
16. Camp. C ’eft un vafte terrain ou une
armée fe loge , îequrl eft entouré de foffes
qu’on creufé dans la terre.
17. Vedette; eft une fentinelle à cheval qui
eft portée loin du camp, du côté des ennemis.
1 g. Le courier de l’armée.
19. Le bivac ; eft l’armée qui a paffe la
nuit fous les armes, pour n’être pas furprife
par l’ennemi.
zo. Munition de guerre ; eft la provifîon
de poudre , plombs , boulets , pontons Si
autres.
z i . C nvois.
zz. Munitiop de bouche ; eft la provifion
de pain, vin, viande, eau-de-vie, bled,
avoine , foins’ S£ autres.
Z3. L ’artillerie. Ce font les canons montés
fur leurs affûts, les mortiers, les bombes ,
& les u(lénifiés néceffaires pour les fervir.
Z4. Sauvegarde pour la garde des châteaux
& églifes.
25. Secours ; eft un renlort de troupes qui
vient à une place ou à une armée pour la
fortifier.
24, Camp volant; eft une petite armée
compofee d’infanterie & de cavalerie , qui
Lit piufieurs mouvemens.
27. Le courier de l’armée.
z8. L’avant-varde. Une armée fe met ordinairement
fur trois lignes. Fapremitre , l’avant-
gardr ; la deuxième, le corps de bataille; la
troifième, l’arrière-garde. .
z9. Cornell
M A R S. 97
z j . Confeil de guerre ; eft une affembiée
des chefs d’une armée pour délibérer fur les
affaires qui fe prélentent.
30. Bataille.
31. Prisonniers de guerre faits après la
bataille, font échangés contre d’autres pri-
fonniefs, ou fe tachettent par argent.
31. La trêve ou fufpenfion d’armes, fe fait
ordinairement après la bataille, pour retirer
les Lieffés & enterrer les morts.
33. Incendie; dégâts.
34. Contribution; eft une taxe que payent
les places frontières pour fe-rachetter du pillage.
3 J. Parti ; eft un corps d’infanterie & de
cavalerie qui va à la. découverte.
3 6. Courier de l’armée.
37. Retraite; eft un mouvement que fait
une armée pour fè mettre à couvert.
' 38. Prévôt de l’armée; eft un officier qui
a l’oeil fur la conduite des foldats , & qui
les punit quatîd ils manquent à leur devoir.
39. Fourrage.
40 . Décampement; c’eft la levée d’un camp
qui change de lieu.
41. Place invertie; eft celle dont les avenues
font occupées par des troupes.
4 Z . Siège.
43. Ligne de circonvallation ; eft un grand
foffé qu’on fait à l’entour d’un camp.
44. Ligne de contrevallaùon ; c’ell une
tranchée entre la ville & le camp.
4 5 . Courier de l’armée.
44. Tranchée ; eft un foffé qu’on creufe
dans la terre pour couvrir les affiégeans du
feu de la place.
4 7 . Pionnier; eft celui qui applanit les
chemins pour faciliter la marche des équi-
pages. ' ‘ ' 1 • ‘
4 8 . Batterie de canons & de mortiers.
49. Quartier de rèferve, où loge le général.
50. Parc d'artillerie ; eft le magafin des!
armes où font les provifions du fiége , du
camp 8c de l’armée. .. .
Jeux familiers.
M É D E C I N .
j i . La juftice militaire.
5z. Le mineur; eft celui qui travaille fous
terre à une mine, pour faire fauter l’ouvrage
avec la poudre.
j 3.. L’affaut ; c’eft une at'aque qui fe fait
a découvert pour fe rendre maître d’un polie.
54. Courier de l’armée.
55. Sortie ; eft un effort que font les affié-
gés pour ruiner les travaux des ailiégeans. 1
56. La chamade; eft un lignai que fait
l’ennemi par le tambour ou la trompette,
pour propolèr quelque chofe.
57. L’efpion.
58. Capitulation; eft un traité fait avec
les aflïégés, par lequel ils fe rendent, moyennant
certaines' conditions.
j 9. Embufcade; eft une troupe de gens
de guerre cachés , pour furprendre l’ennemi.
60. Les Invalides; eft la retraite des officiers
& foldats eftràpiés.
61. Déferteur; eft un foldat qui quitte Ion
régiment pour aller prendre pa-ti ailleurs.
«z. Amniftie ; eft un pardon général accordé
aux déferteurs , à la charge de rentrer
dans le fervice.
43. Les dignités & récompenfes données
aux gens de guerre, qui fe font figtuks.
Fin. du jeu.
M É D E C I N . (Jeu du)
Le jeu du médecin eft encore affez gentil.
Chacun fait le malade, & le médecin vient
qui vous ayant tâté le pôulx, & faehant votre
mal , vous ordonne qin remède convenable ,
qui peut être, félon l’axiôme qui d it, que
les contraires font guéris par les contraires ;
car fi l’on fe plaint de- fioideur, il ordonne
des remèdes chauds ; fi de trop de travail, il
ordonne le repos, réglant cela néanmoins à
fa fantaifie : après il dit à qui lui plaît, un
tel bu une telle font malades d’un tel mal ,
que leur ordonneriez-vous là-defîus? Il faut
fe reffô'uvenir de ce qu’il a dit, ou bien l’on
donne un gage.