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langes sont singulièrement courts et gros ; ils sont plus grêles dans
l’échidné. Les nombres des phalanges sont les mêmes qu’aux autres
mammifères à cinq doigts, deux au pouce et trois aux autres.
Les proportions des doigts forment une main large et arrondie dans
l’échidné; les ongles sont très-grands, déprimés et mousses. Dans
l’ornithorhynque ils sont plus grêles et plus pointus, mais déprimés
et nullement crochus.
Article III.
De l ’extrémité postérieure.
Le bassin des monotrèmes ne ressemble point à celui des reptiles,
mais bien à celui des marsupiaux, du moins à l’égard des os surnuméraires
articulés sur le pubis et enchâssés dans les muscles du bas
ventre.
Leur place est la même, et ils sont autant et mieux prononcés que
ceux d’aucun didelphe, surtout par la largeur deleurbase qui occupe
presque tout le bord antérieur du pubis.
En dehors de ces os le pubis donne, dans l’ornithorhynque, encore
deux apophyses pointues, l’une dirigée en dehors, l’autre en avant.
L ’os des îles est court, prismatique, peu élargi de son bord antérieur ;
l’ischion a sa tubérosité en pointe dirigée en arrière, et ne se soude
point au sàcrum comme dans d’autres édentés; les trois os concourent
comme à l’ordinaire à la fosse cotyloïde ; mais ce qui est remarquable,
c’est que le pubis et I’ischion: concourent également à la formation
de la symphyse , en sorte que cette partie du bassin est fort
large et divisée en croix par leur suture- Les trous, ovalaires sont
médiocres et à peu près ronds. La fosse cotyloïde n’est point éçhan-
çrée du côté du trou ovalaire, mais dans l’échidné son fond ne s’ossifie
point, et il y reste un grand trou dans le squelette.
L ’os sacrum se forme de trois vertèbres dans l’échidné, et de deux
seulement dans l’ornithorhynque.
D E f^ @ N @ î ïë ^ E S .
* « «krfgem fort aplati *en p r ils s e e
• Dans l’échidné il descend de son grand trochanter le long de son
bord externe une crête saillante qui dépassé le milieu de sa longueur;
tout lè bord interne est tranchant.
' ’ Dané l’OrnithOrhynque‘'il ny^a .point de''Crete , et-le petit tro—
chirnter~cst presque aussi-saillant que l’autre.
La tête inférieure est beaucoup plus large transversalement que
longue d’avant en amère. Sa poulie rotulienne est large, plate et
nullement creusée.
Les crêtes du tibia sont peu marquées; celui de l’ornithorhynque
est arqué, et cet animal tourne, ordinaireqient sa jambe comme les
phoques et les lézards"jWmânïërê que le's ongles se dirigent en arrière,
et que le tibia et le pouce sont vers le dehors, le péroné et le
petit doigt vers le dedans. :
Lë'PÉRONÉ-1 est droit, -bien» distinct et assez .fort. Il a en dehors de
sa tête supérieure unegrande apophyse large comprimée-qui s eleve
de beaucoup au-dessus de sa tête, et qui doit donner aux musclesde
ce côté une insertion fort étendue.
On trouva quelque chose d analogue dans-les marsupiaux pedi—
mânes, qui ont aussi le péroné fort élargi dans le haut et muni d’un
os surnuméraire qui s’eleve plus que sa tete.
Lë tarse', quoique singulier, a plus d ’analogie avec les mammifères
qu’avec les reptiles. - Gèîûi dé l’échidné a un astragale, un calcanéum, un scaphoïde, un
Cuboïde, trois cunéiformes et deux os surnuméraires; l’un articulé en
dessous, entre l’astragale et le scaphoïde, et l’autre sur l’astragale seul, où il porte'-1’éperon venimeux qui caractérise les mâles de cette
Mnille» - 1 o àitsa alq ' tis . - jitk’jê tons
•''Dans l’ornithorhynque il y a un os de plus, parce que le cuboïde
Se divise en deux os, qui sont comme des-cunéiformes, pour le
quatrième et le, cinquième doigts : celui de ce dernier est le plus
petit.
‘e: 1 ,e calcanéum de. l’onuthorh.ynque à sa tubérosité courte et obtuse',
et sa forme est presque carrée.» Dans.; l’éfihidné sa tubérosité est
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