en distingue l'é p eis multiP ou capidoglio, qu’il dit toxe-\ephy*eter
des anciens et S’appeler ën français senedette, et dont il décrit fort
bien le spëriila-eeti ; mais la figuré qu’il en donne n’est pas moins
fa u S s e que celle de la balëiùegc et porte, entre autres erreurs, de
grandes dents aux deux' mâchoires (i).' Ni l’un ni l’autre ne parle du
nom de’ cachalot.
Gesner n’a joute rien à ce cju’avoient dit ces deux premiers ich-
tÿdlogiste's, à moins qu’on ne veuille‘croire que songrand cétaee
brit'anniqtfe p. 2 \ 9., éiiioluV à Tëignmouth en \ 53% , ne soit un cachalot
auquel le dessinateur aura ajouté par ignorance des .délits
à la mâchoire supérieure et dës-ongl'és aux pectorales. 1
II en échoùWmti ;dë cinquante-huit pieds de long en 1577, dans
l’Eséàut près d’Anvers j dont Ambroise P a ré , dansïe X X V e. livre
dd’éës OEuVréS1/ donné une figure très-fautive pour la nageoire du
% m m du reste asëeîz fe'connbissable. Elle est copiée dans Æ dro-
vande ( de P isc ib ., p: 682‘ïp étailleurs.,;-
- tLe premier âüteur 'à’ ribtre'ëofàncrïSsânce-qui en ait donné-une
figuré et une description, incomplètes à la vérité ,' mais du moins
exemptes d’ërrédr dans ée qü’elles"font coùnoître , est C lusius, en
i 6d5. Il enavoit vu ùn'ïridividulong dé cinquante-trois pieds échoué
en iSgB a Sérid^e^’Alf là èôte de Hollande','entre- ScheveUngen
■ et Catwyàlc', et iin autre à BéiskftçÿcTc ën 1601.
II lié dit rien de la dorsâlèy ét plaBè l’évent iri'bdpite versus dor-
si/m; ce qu’ensuite on à ëxpliqûé¥ri;beiinifc^5i etmè qui a causé i des
donfusioiïs.1 Sa figuré’'ir éclaircit pas béé deux circonstances, parce
quelle représenté l’animal du cdfé du ventre. j
Jâhston (Pisc., pl. X L I , fig. 1, et X L I I ) donne deux très-bonnes
figurés de cachalot, maïs’ placées comme celle dé Clusius, de sorte
que l’on n’y voit pas non plus l’évent ni la dorsale.
Personne ne songeoit, à faire de ces divers animaux des espèces
différentes, et Rai lui-même, en 1685, n’en figuroit qu’unedorsqu’il
publia l’Ichtyologie de T fillughby et n’en comptent qu’une dans son
(1) De P isc ib ., p. 4^5.
Synopsis P iscium , lorsqu’il reçut l^Phalwnfilpgip de S ib ba ld ,
où il trouva l’indication de quatre,:eétaqés deptés à. le mâchoire
inférieure seulement (i). Sibbald en effet, dans ce liyre imprime en
1692, après avoir cité le cachalot de Ç lusius, en décrit un echqsie
dans le golfe de F o rth en 1689, qui, avoit quarante-deux depts ja t-
ciformes (2) et une arête longitudinale au lieu de nageoire le.lpng
du dos; et un troisième pris dans leeOrcades; en 1687,, qui avoit des
dents usées au bout) (3),et une nageoire élevée spr le dos. Il eu décrit
aussi un petit, long au plus.de vingt-quatre pieds, qui manque, de
dorsale et a la tête, ronde,-ri [. i. mue -isuueiiu mit .-ii mus.;.;.
Mais je ne vois-rien dans celui de F o rth qui diffère de celui de
Clusius,; et quant à celui des Orcades, outre que Sibbald ne dit pas
l’avoir vu lui-même, rien ne prouve dans sa description que ce ne soit
pas- un vieux globiceps ou quelque autre grflnd dauphin qui suroît
perdu ses dents supérieures y enfin toutes les apparences so.pt que ce.
pçtit à tête ronde et sans dorsale n est que le béluga. H
Théodore Hasoeus, savant théologien de Brême, qui a fait plusieurs
dissertations, sur des animaux de l’Écriture sainte et qui pré-,
tendoit que le leviathan êtoit un cachalot, a décrit, en 1723, dans,
sa dissertation sur \e leyiathan de Job et la baleipe de Jon a s, un
animal de ce genre, ;sur le rapport de pêcheurs de Brême qui l avoipnt
pris par les 77 degrés de latitude nord, long de soixante-dix pieds,
à très-grande .tête , à, mâchoire inférieure portant çmquante-deux
dents pointues sur une longueur de seize pieds, ayeç une bosse sur
le dos et une autre près de la queue qui ressembloit à une nageoire;
mais d’après l’observation faite sur divers dauphins, cette, disposition,
que personne n’a revue, pourroit avoir été accidentelle, et alors cet
animal n’auroit diffère en rien du cachalot vulgaire.
(1) Rai, S rn . melbodf Pisriùm , p. I lÆ e t ouyrage pàstfiume a paru en i 7 )3.
-(4) Yoici idirtertdèîde Sibbald i P Dètttcs 4 ï , forma omnèVfalcis qua in segete deme-
I tenda utimur,'totunda, et paimmcompressa, in media crassiore et magis arcuata, eUensim
, de crassitie rémittente .enperius in cpnum.aculum infus yersum desmente , mferms et.am
, de crassitie perdente et in radicemlènuiôrem'et quam in medio angustioren Eàiente. »
(3) « In mandibulâ inferiore dentes babet minus inflexos et in planum desinentes.. ». oyez
Jlai, loc. c i t . , p. 16. ‘ * 4»