4 a -OSTÊOLOGIE
cortical. Les molaires d’en haut diffèrent seulement des, autres en
çe quelles, sont dans une position renversée, c’est-à-dire que l’angle
, au lieu d’être en dehors , comme à la mâchoire d’en bas , est
en dedans, et en ce que l’échancrure de la face est très - peu
profond.
L es K.ER0D0NTES, pl. I , fig. 24. Les dents mâchelières de ces rongeurs
ont plusieurs analogies avec celles des anoemas ou cochons
d’Inde ; mais elles ont aussi des différences notables, comme le montrent
déjà les figures que nous en donnons. A la mâchoire supérieure
elles sont-toutes de la même grandeur et de formes semblables ; elles
se composent de deux parties par un repli de l’émail de l’intérieur
à.l extérieur , qui représente un triangle isocèle à côtes Un peu arrondies
ou plutôt la forme qu’en botanique on nommé cordiforme.
La seconde partie de la dernière de ces dents se-prolonge un peu
postérieurement vers sa face externe. A la mâchoire inférieure, les
mâchelières sont composées de parties semblables-à celles des supérieures
: toute la différence c’ est que la première se compoae de trois
de ces parties au lieu de deux et que l'antérieure de celle-ci est un
peu plus petite que les deux qui la suivent.
L e campagnol , le rat- d’eau , le scherbiaus, , I ecoxo.mk, le bat de
la baie d todson , etc., pi. I , fig. i g , <pii tous ont été réunis dans
le même genre , ont six molaires, à chaque, mâchoire, qui présentent
à la surface de leur couronne des zigzags formés de chaque côté
par les replis de l’émail. Le sommet des,angles de.ces zigzags qui se
dirigent dans 1 intérieur de la dent, ne-sp trouve,point en opposition
avec le sommet de l’angle du côté opposé , mais avee une des
lignes dont la réunion forme ces angles. Les replis de l’émail n’étant
point remplis de cortical, ces dents ont leurs sillons ouverts sur
toute leur longueur. A la mâchoire supérieure, b, la première dent
a deux angles, rentrans de chaque côté; la seconde, deux du côté
extérieur et un seulement du côté intérieur ; la troisième est comme
la première. A la mâchoire inférieure, a , la première a , de chaque
côté , quatre ou cinq angles rentrans selon les espèces , et les deux
autres , deux seulement. Leur longueur est proportionnelle à la
quantité de leurs angles, 1
L ondatra diffère en deux points du commun des campagnols.
Sa première molaire inférieure a un triangle de plus que la leur, et
toutes ses molaires prennent des1 racines bientôt après que l’animal
est arrivé à l’âge adulte.
L es lièvres, pl. I , fig. 20. Les dents molaires de ces animaux
sont de même composition , excepté, la dernière de chacune d’elles
qui est simple et des, plus petites de toutes. Leur couronne a la forme
d un ovale fort allongé, échancré très-légèrement à chacun de ses
bouts, et une crête le partage en deux parties dans le sens de sa
longueur, et deux autres crêtes garnissent ses bords; ces crêtes
sont forméespar l’émail : celles du milieu proviennent de l’émail des
bords externes qui se replie dans le milieu de la dent. Ce repli pénètre
jusqu’au bord opposé, et ses deux faces sont tellement rapprochées
qu’elles ne forment plus qu’une lame-très mince ; elles se
soudent même dès qu’elles ont pénétré dans la dent, car le repli ne
s’aperçoit distinctement qu’à la racine. Les molaires de la mâchoire
supérieure s’usent assez uniformément sur toute leur couronne ; mais
celles de l’autre mâchoire s’usent plus en dehors qu’en dedans; il
en résulte à l’extrémité interne de la crête moyenne un tubercule
assez aigu. Nous n avons point encore trouvé d’exception à ce que
nous venons de dire, quels que soient les individus et les espèces de
lièvres que nous ayons observés.
L hélamys, pl. I, fig. 21. Ses molaires approchent de la forme
d un disque interrompu dans son contour, au bord interne à la
mâchoire inférieure et au bord externe à la supérieure, par un repli
de 1 email qui s avance, comme dans lés lièvres, jusqu’à l’émail de