§ p| Du reste du squelette.
1«. Dans les baleines proprement dites.
Dans là grande baleine du Cap, l’atlas, 1 axis et les cinq autres
cervicales, pl. X X V I , fig. 13, sont unis ensemble par leurs corps.
Toutes leurs apophyses épineuses se soudent en une seule crete.
L ’atlas et l’axis s’unissent en outre par leurs apophyses transverses
supérieures qui sont larges et fortes'; leurs apèphyses transverses
inférieures, également longues et fortes, se soudent entre •■ elles,.et
avec celle de la troisième, qui est plus grêle mais aussi longue. Les
quatre cervicales suivantes n’ont que'dès apophyses transverseS- su-
périèures minces, et dont celles delà troisième, de la quatrième et
de la cinquième sont soudées ensemble. La dernière n’a aussi qu une
transverse supérieure, mais plus longue, plus forte, libre, et dirigée
en avant.
Cette division des apophyses, en supérieures et inférieures , répond
aux deux branches, séparées par un canal, qui se voient dans celles
des mammifères ^ordinaires..
Les apophysës transverses des premières , dorsales, se portent , aussi
en avant, et sorjt longues et un peu plus fortes-qu à la dernière
cefrièale. Ëllfes Commencent à grossir et à se'raccourcir â la qua-
trièmp dorSalp, fig. i 4- Les suivantes prennent une direction plus
transversale et s’élargissentpar le bout, jusques et compris la dixième.
A compter de la onzième, fig.-15 ; eilesreçommetïçent à s aîlb'tigeir,
pomme en fig. 16 qui est la première lombaire jusques à là dix-septième;
puis;elles diminuent insensiblement; comme en fig. 17 «pü «*t>
une des premières caudales, jusque« a te. trente-quatrième,- Oti elles
dispar oissent. ‘
Elles sont partout plus longues à proportion que dans le cachalot,
et élargies vers le bout, ce qui est le contraire de ce dernier genre.
Il y a quinze paires de côtes,
Les quatre dernières paires et les deux premières n’atteignent pas
le corps, de la vertèbre., et ne s’attachent qu’ à son apophyse transverse.
‘ _ *
La première, paire est aplatie et extrêmement large,, surtout de
son extrémité sternale.
Les trois dernières sont grêles et courtes.
Après les quinze vertèbres dorsales il y en a trente-sept autres.
Les os en V commencent entre la onzième et, la douzième : ds.sont
petits en comparaison de ceux du cachalot | et .disposassent apres la
vingt-sixième., , .
Les onze ou douze dernières vertèbres n’ont plus d emmeuces. .
Les dernières de toutes sont, presque quadrangulaires,, et percees
chacune: de. deux trous verticaux.
Les apophyses épineuses forment une. série assez umforme , de,
hauteur médiocre , toutes inclinées en avant ; elles- commencent a
diminuer sur la queue, _
Les apophyses articulaires antérieures ne s’élèvent point, restent
à la même hauteur et conservent, les mêmes dimensions. Elles s,évasent
même sur la queue où elles n ’ o n t plus, d’articulation a fournir,
et les, cinq o-u six dernières, presque égales aux épineuses correspondantes,
forment avec elles,, sus four vertèbre, une proéminence tn-
Xous n avons, qu’un seul o.s du sternum ,pl. XXVI,.fig, 1 r, oblcmg,
plus large en avant, et qui porte de chaque côté une foce articulaire
pour mm côte, ■ ■ '■ ■ ■ 7 l
L ’omoplate.* i i . , fig,. 7 „ est presque plane;, c est 1 pmne si 1 on y
aperçoit une légère courbure concave: elle est taillée k peu, près, eu
éventail, et moins large que haute. Son bord anterieur est simple
et n’a qu’une seule apophyse saillante, qui, d’après sa posiuon, est
probablement l’acronuon. Sa tête articulaire est bien plus large k
proportion que, dans, le, cachalot«.
L’humérus, ib. , fig. a3, a , est gros et court, k peine deux fois aussi
long qu’épais„Sa, tubérosité ne dépasse pas la tête en avant. Celle-ci
est hémisphérique, et presque parallèle, k l’axe. La,tête inférieure se,
divise en deux; plans légèrement inclinés.-pour le cubitus et le sadms.
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