semble à l’analogue du rat épineux ; la seconde, au lieu d’avoir deux
échancrures internes et une externe, n’a que la postérieure des
premières, un sillon coupe la dent en deux parties et les deux échancrures
du rat épineux ne sont évidemment que le sillon du rat à
queue dorée interrompu dans son milieu; la troisième ressemble à
l’analogue du rat épineux; mais la quatrième offre la même différence
avec la quatrième de ce dernier animal que la seconde en
offroit avec la seconde du rat à queue dorée : elle a deux échancrures
au lieu d’un sillon.
Transportons présentement à ces descriptions le système que nous
avons suivi pour connoître la forme primitive des molaires supérieures
des echim ys, nous verrons que toutes ces dents dévoient
avoir trois tubercules, et la première un renfoncement au centre du
tubercule antérieur.
Nous aurions pu entrer dans de plus grands détails sur les relations
des échancrures entre elles, parce qu’elles déterminent la ligne
qui dérivoit du sillon qu’elles formoient avant leur séparation; mais
ce détail n’auroit servi qu’à obscurcir des descriptions déjà si obscures
par elles mêmes; les figures d’ailleurs suppléeront suffisamment
à nos omissions.
L es saccomys, pl. I , fig. 26. Le singulier animal qui nous a donné
ce type de dentition vient, §ous ce rapport, se placer à côté des éehi-
mys; il a le même nombre de molaires qu’eux, et leurs formes ont
quelque analogie avec les formes des siennes. A la mâchoire supérieure
la première, un peu plus grande que les autres, présente du coté
externe une échancrure, et dans sa partie postérieure un petit cercle
d’émail: les trois autres, de grandeur égale, au lieu d’une simple
échancrure présentent un sillon qui les divise profondément, et leur
partie postérieure est aussi marquée d’un petit cercle d’émail. A la
mâchoire inférieure la première molaire a une large et profonde
échancrure à son côté interne, et au devant une partie circulaire attachée
à la partië antérieure dé la dent ; les deux suivantes ont deux
parties formées par un sillon profond. La première, qui est la plus
grande, présente au côté, externe une .forte échancrure, la, seconde
est unie. La dernière de ces dents, qui est encore en'germe , présente
deux collines à sommet arrondi, qui sont minces et élevées..
L e s c a s t o h s , pl. I, fig. 12. A la mâchoire supérieure' la première
molaire présente à sa partie antérieure des échancrures, l ’une au
côté interne, l’autre au côté externe, qui se rapprochent par lèur
extrémité de manière que leur émail se touche. Ces échancrures
ne se terminent point en s’arrondissant comme celles des dents des
autres genres; dans le germe elles forment un sillon transversal très-
relëvé dans son milieu. A la suite de ces échancrures s’en ihontrent
deux autres qui se suivent, mais qui sont l’une et l’autre à la face
externe de la dent; la première est plus profonde que la'seconde.
Dans le germe ces deux échancrures sont réunies par leurs extrémités.
La dent de lait et celle de remplacement sont semblables. Lès trois
autres dents ressemblent à la première ; cependant la quatrième conserve
quelquefois ses deux échancrures postérieures réunies comme
dans le germe. La première molaire inférieure offre d’abord une
échancrure profonde qui s’ unit à la face interne. Deux autres échancrures
semblables aux premières des molaires supérieures viennent
ensuite. Enfin la dent se termine par une quatrième échancrure
semblable à la première. Les trois autres dents ont une structure
semblable: d’abord deux échancrures du côté interne, la première
est la plus profonde, puis une échancrure du côté externe, et enfin
une troisième échancrure interne. Quelquefois les deux dernières
échancrures internes de la quatrième de ces molaires restent unies
par leur extrémité et semblent entourer le sommet de l’échancrure
externe : ces dents sont à peu près de même grandeur aux deux mâchoires
, et leurs échancrures sont remplies de cortical.
L e s p a c a s , pl. I , fig. 1 1 . La première molairë supérieure a d’abord
du côté interne delà mâchoire une profonde échancrure qui est quel