C’est aussi au docfeur Shaw que fou doit Ta première descriptiou
1 echidne. Il 1 avoit reçu de la Nouvelle-Hollande, et le donna
sous le n o m W W M U M aculeata, dans son no. IOq fiV bien
avant de connoltre l’ornithorhyhque, et Pennant le reproduisit sous
ce meme nom dans la troisième édition de son Histoire des Quadrupèdes,
qui est dé 17981, t. I l, p. 262. '
C ’est sir Everard Home qui a montré (dans lesTrans. phil. de 1802)
analogte de cet animal avec l’ornithorhynqùè/, et qui'enadécritune
seconde espece plus veiné 'et moiïïs epideuie que la première. :
Les recherches de ce savant anatomiste (a) , celles de M. de S
ville (5), de M. Geoffroy (4) 'et lés mi e n n e s o n t S & 9 H R !
sivemest tout ce qu’ont d’inômal des êtres singuliers, les plus extraordinaires
que produise la Nouvelle-Hollande] pays lui-même "
si extraordinaire dans toutes ses productions.
Avec les formes extérieures-et lé poil des mammifères, avec leur
c'rculatmn, leur cerveau, leurs organes,des sens et une grande partie -
de leurs otganes du mouvementpâvec le bassin des didelphesViis re sT
semblent a beaucoup d’égards àux oisêkux et aux reptiles par kur
epaüle et par leurs org'arfès de U$némïon, manquent de mammeïles
et paraissent assez vraisemblablement produire ides oeufk ou quelque
chosed équivaïentpaudieude mettre au jour dcsp e titsvivaiis.;
A n TJ o c n P RE M IE B.
Osteologie cïe la lête.
Us -semblent vouloir échapper a rîbS classifidations par leur osVéo-
logie comme par tons leurs B p M y jM R j fffjS iS S S Ê H fÊ È cille
de- leur tete a Q ^ n d ân i'^ 1 2 3
(1) Il a recopie son article'et Và figure dîne sdn General Zobhg v, toI .Ï . parti I , p. , 75
(2) ,Dans les i- J T S S 3 SB h P 7 ■
(3) Dissertation sur Ja pîace^qcie. la ja m ê e -des Ornithorhynques et des Échidnés doit
occuper dans les se, les naturelles Paris, i S i i , in.X" 1 h - h i
iq) Philosophie anatomique, t. etc. ..
(t) En diflerens endroits dé mes Leçons d Anatomie comparée.
c est une vraie tete de mammifère et non pas d ovipare d’aucune
classe:
L’échidne (i) est moins extraordinaire que.l’ornithorhynque.
On pourroit dire que sa tête ressemble à la moitié d’une poire ; le
crâne est bombé et arrondi de toùte part ; il s’amincit en avant pour
donner naissance a un museau grêle, allongé et pointu; le dessous est
plane; les arcades sont rectilignes.et dans le même plan que tout le
dessous de la tête ; les orbites, à peine marqués sur le crâne par un
leger enfoncement, sont cependant bien cernés en arrière par la forme
de lame que prend l’apophyse zygomatique du temporal, lame qui
couvre la tempe et caché presque toute la place du musclecrotaphyte.
Les échantillons dont j ai pu disposer n’avoient plus à beaucoup
près toutes leurs sutures, en sorte que je ne puis en faire une description
complète.
Les os intermaxillaires présentent d’abord une grande singularité.
Chacun a en dessous une longue branche grêle quis’insère dans une
fissure correspondante dumaxillaire. lisse touchent par leur bord anterieur
a 1 extrémité du museau, laissant ainsi entre eux un très-grand
trou incisif. En dessus ils sont beaucoup plus larges, entourent l’ouverture
des narines qui n’est ainsi enveloppée que par ces deux os
seulement et ils se touchent âu-dessus pendant un assez long espace ,
jusqu’à ce qu’ils rencontrent les nasaux, qui recouvrent le - mu-
seau jusques entre les orbites. Les cotes de ce même museau et sa
face inferieure sont formes par les maxillaires, lesquels donnent une
apophyse zygomatique grêle qui occupe le dessous de l’arcade jusque
sous la tempe. Le temporal donne une apophyse semblable, mais
qui en dessus forme, comme nous l’avons dit, une lame .verticale
haute et mince. Entre ces deux apophyses est un très-petit filet qui
représente lé jugal. Latéralement les maxillaires finissent à l’orbite.
En dessous ils se prolongent de chaque côté en pointe jusqu’à l’extrémité
postérieure de l’orbite. Les palatins pénètrent entre eux dans 1
(1) N. B. Ce que j’ai à dire de Véchidnê convient à peu près également aux deux espèces
de ce genre, Vépineux et le demi-soyeux. Quant à V ornithorynque, je n'ai disséqué que
l’espèce à poil ordinaire.
T. Y, 19