Par tous ces rapports, ainsi que par les dents, il se rapproche des
échimys. L ’écartement de la partie postérieure du zygoma et la
grandeur extrême du trou analogue au sphéno-palatin lé rapprochent
de l’écureuil.
Les frontaux, les pariétaux, l’interpariétal (qui est très-grand et
divisé en deux dans les jeunes sujets), les temporaux, l’occipital et
le sphénoïde sont réunis en une seule pièce, que les rochers et caisses,
et les autres os de la face sont encore distincts.
Les mâchelières sont carrées, fortement échancrées des deux côtés
et creusées de deux fossettes.
Le couïi (Mus coypus) , grand rongeur à pieds palmés, que l’on
a mal à propos reuni aux liydromys, ressèmble bien davantage aux
porcs-epics et aux agoutis, surtout à l’urson et au porc-épic à queue
prenante du Brésil.
Son museau est plus long qu’à l’urson. Le triangle intercepté
entre les fosses temporales est presque en entier dans les. pariétaux.
L ’arcade surcilière s’étend jusque sur le temporal, et a sur la suture
tempôro-frontale un enfoncement qui y .forme comme deux apophyses
postxorbitaires.
Le trou sous-orbitaire est très-grand; les apophyses mastoïdes de
l’occipital très-longues, comprimées et pointues. Il a partout quatre
dents peu différentes de celles des coendous.
L ’agouti à de grands rapports avec les porc-épics ordinaires.
Sa tète est plus oblongue de la partie du crâne et de celle du museau;
pelui-cï est moins bombé ; la crête occipitale est moins saillante;
l’orbite est recouvert en dessus par une crête saillante du frontal,
qui donne en arrière une petite apophyse post-orbitaire à laquelle le
temporal contribue.
Les frontaux et nasaux restent distincts, que déjà, les pariétaux
et l’interpariétal sont unis en une seule pièce. Cet interpariétal est
grand et demi-circulaire dans les jeunes sujets.
; Le trou sous-orbitairè est très-grand; le lachrymal, qui est aussi
plus grand que dans les genres voisins,' contribue à entourer le troii
sous-orbitaire dans le haut, en sorte que l’anneau formé autour de
ce trou par le maxillaire n’est pas complet , ce dont je ne connois
point d’autre exemple. Le trou particulier du maxillaire sur la raeine
inférieure de l’anneau sous-orbitaire est une fosse assez grande à laquelle
le lachrymal contribue, et dont le fond antérieur donne naissance
à un petit canal qui va dans lé nez. Le canal lachrymal, tout
entier dans l’os de ce nom, donne dans cette fosse.
' En dessous le palatin s’avance en pointe jusque vis-à-vis la première
molaire. Il ne pénètre dans l’orbite que par une petite languette.
Les ailes ptérygoïdes internes touchent aux caisses par un large crochet.
Les externes forment une lame à laquelle le palatin contribue.
Les trous incisifs sont deux petites fentes obliques entièrement dans
l’as infermâxillairè. ~ -— —
Le trou optique est grand, ainsi que le sphéno-orbitaire qui comprend
le rond. L ’ovale reste distinct du déchiré antérieur. Celui-ci
èst assez grand, mais le postérieur est très-petit. Il ;y a un espace
membraneux de chaque côté sur la base de la jonction du palatin et
dé l’aile ptéryg’tfïdé interne.
Les caisses sont régulièrement bombées; il n’ y a au temporal .au-
dessus d’elles ni trou ni échancrure; Le rocher ne pâroît point à l’occiput,
mais seulement un peu derrière la caisse au-dessus de l ’apophyse
mastoïdienne, qui est Toute entière de l’occipital; os qui
avance en dessus au devant de la crête du même nom, laquelle par
tonséquent lui appartient toute entière.
Les molaires des agoutis sont au nombre de quatre partout,,en cÿT
lindre, marquées d’un sillon vertical à sa face externe dans les inférieures,
-ài’itï terne dans les supérieures, et creusées en outrede quatre
ou cinq fossettes (pl.I,fig. io'). '
- Dans le paca les connexions.-des os sont les mêmes que dans l’agouti,
mais l’énorme élargissement et renflement de ses arcades, surtout
de leur partie maxillaire, change sa physionomie.