creuse et large comme les marmottés; son nez est pins gros, plus
court et plus bombé en dessus qu’à l'éCureuil.
Le caractère générique des castors , indépendamment de leur
queue déprimée et écailleuse, de leurs pieds de derrière palmés et
d e ï ongle double que cés pieds portent au second doigt, consiste en
mâchelières au nombre de quatre partout, à couronne plate, dessinée
par les replis de l’émail, dont il y a deux en dedans, quatre éri dehors
daUs les supérieures; quatre en dedans,’ deux en dehors dans lès
inférieures. (Voyèz pl. I, fig .12 , ètpl. III, fig. 16 et 17 (1).)
C’test le castor (bastor ftb<er, L. ) 'qui ressemble le plus1 aux écureuils
et aux marmottes par les connexions des ôs,1 par la petitesse
dii trou sous-orbit’aire, par la concavité de la joué en avant de l’arcade
, par l’étendue de l’os jugal, etc.
- La tête du castor ( pl. III, fîg. 3 et 6 le j e u n e ; -8 et 9 l’adulte)
a le profil en dessus, en ligne presque droite^’ sês'fàrges'ârcadés
sont relevées'au point de'sé trouver presque de niveau avec* le
crâne; èt de rendre l'ouverture dé l’orbite presque'forîzèntàle;
l’intervalle entre les deux orbites se trouve par là bien plus étroit
qu’aux marmottes et aux écureuils. L’ apophyse post-orbitaire du
frontal est obtuse et à peine saillante. Dans les adultes lés fossés
temporales se rapprochent presque vis- a■ Lvis de feëè apOphySêà
au point de former une trête sagittale qui occupé la moitié de là
longueur de la tête; mais dans les jeunes ces deux fosses ne se touchent
point. La crête occipitale est tout-à-fait à l’arrière du crâne,
■ et la facè Occipitale est verticale et peu‘éle vée:
■ L ’apophyse post-orbitaire du jugal est grandë et obtuse, et toute
cettè partiè de l’os très-large. Les deux'os du uéz sont plus larges dans
leur milieu. Les intermaxillairés et les maxillaires viennent toucher
les frontaux. Les maxillaires touchent aussi par leur apophyse montante
aux lachrymaux, qui sont petits , surtout par leur partie hors
“ (-r)--Nons- avons choisi de préférence rôstéôtogrêchi trastor pout en domrer d e s ’figWes,
allendu que c’est ■ elle qu’il importe le plus aux géoiogistes de bien connoître.
de l’orbite, à laquelle viennent aussi toucher les jugauxqui occupent
la plus grande partie de l’areâde. Le trou sous-orbitaire est très-petit'
et voisin dé la suture intèrmaxjllaire. Il a aussi une petite crête en.
dehors. Les trous incisifs s’arrêtent à la suture intermaxillaire. Les
frontaux s’unissent d’as&ez bonne heure ensemble; les pariétaux s’unissent
entre eux et avec les frontaux, ayant même que l’interpariétal
soit entièrement confondu avec eux. L’interpariétal est triangulaire;,
il est double dans les jeunes sujets. La suture entre Jes pariétaux,
rinterpariéta! et l’occipital est en avant de .la crête occipitale. Les
côtés inférieurs de .cette crête appartiennent aux rochers. La facette
gfénoïde êst plus large que longue; son bord externe seulement appartient
au jugal; son bord postérieur est tout-à-fait libre ; elle est
plus concave qu’à la marmotte. La caisse est toute entière formée
par l’os tympaniqûe. Entre les deux caisses la région basilaire est
creusée tellement qng.i’üs y; est «n partie membraneux, même dans
des sujets assez âgés.
Le palatin prend dans le pallia un espace triangulaire jusque vis-
à-vis la seconde molaire, Il se termine en arrière entre les deux ailes
ptérygoïdes et ne paroît pas dans la tempe ; en sorte que c ’est le
maxillaire qui s’articule avec l’apophyse ptérygoïde externe. Gettê
apophyse est médiocre en longueur et presque rectangulaire, et est
percée à sa base d’un très-gros canal vidien, dans lequel donne un
grand trou qui me paroît tenir lieu de l’oyale, dn rond et du spbénoT
orbitaire.
L ’apophyse ptérygoïde interne est en forme de crochet, dont la
pointe vient toucher celle delaeaisse. Le sphénoïde postérieur touche
un peu dans la tempe au frontal. Le trou optique est très-petit.
Le sphénoïde antérieur dans les adultes, lorsque les mâchelières
sont descendues et-que les maxillaires.ne sont plus boursouflés, a en
dessous une partie comprimée par laquelle il s’unit aux maxillaires
et aux palatins, et qui forme entre le fond des deux orbites une cloison
simple, percée même de plusieurs trous.
Le trou analogue du sphéno-orbitaire. est médiocre et près de la
suture du maxillaire et du frontal ; mais dans le premier deux trous
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