11 est peu considérable dans les écureuils, les rats.
Dans les lièvres on a presque la structure des quadrumanes.
Lescaphoïde et le sémi-Iunaire sont distincts et s’articulent avec le
radius; aussi n’y a-t-il point d’os de ce côté dans le ligament transverse.
Il y a une division transverse à l’un des os du second rang ;
mais, à en juger par le rapetissement du grand os, il paroîtroit que
c’est lui, et non pas le trapézoïde, qui est subdivisé.
Dans les oryctères ou rats-taupe du Gap la structure est la même ;
mais, malgré la présence d’un vrai scaphoïde, il y a au bord interne
un os surnuméraire articulé sur le scaphoïde et sur le métacarpien du
pouce , qui semble faire partie du carpe et repousse le trapèze à
l’intérieur.
Le coya ( coypus) est le seul des rongeurs dont j’ai examiné le
carpe qui n’ait point de division ni au grand os ni au trapézoïde, et
même ce dernier est uni en un seul avec le trapèze. Il y a l’os en
dehors du côté du radius, mais il est de grandeur médiocre.
Enfin il y a très-souvent aussi au bord externe du carpe, en dehors
du cunéiforme et de l’unciforme, un autre os surnuméraire, petit et
lenticulaire ; on le voit dans le castor, le porc-épic.
Nous représentons le carpe du castor, pl. II, fig. 10.
Le tarse dans les rongeurs a généralement ce caractère, que le
scaphoïde y est divisé en deux os ; l’un qui répond comme à l’ordinaire
à l’apophyse avancée et convexe de l’astragale, l’autre qui est
placé plus au bord ; c’est ce dernier qui porte le cunéiforme du pouce ,
et il est le plus souvent chargé d’un petit os surnuméraire qui fait
comme le vestige d’un sixième doigt. Dans le castor, pl. II, fig. 20,
cet os surnuméraire estlarge et plat, et se colle contre le bord interne
du pied. Dans une espèce de p o rc-ép ic d’Amérique cet os ©WBP
méraire est large et aplati, comme celui quis’attache au bord interne
du carpe. 11 sert à donner une grande largeur à la plante du pied.
Mais dans les ra ts, \es écureuils, cet os surnuméraire est petit.
Dans Yhélamys l’os détaché du scaphoïde est une longue lame
collée contre le bord interne du tarse depuis l’astragale jusque sur
la tête du premier métatarsien, et une autre lame plus petite collée
encore sur celle-lh est le seul vestige de pouçe et d’ os surnuméraire.
Dans les agoutis et.leS cochons d’iridè aniyx’ont que trois doigts,
l’ os détaché du sçaphoïde existe et porte un os qui représente toutes
les parties du pouce. II y a aussi de l’autre côté un vestige de petit
doigt.
Les lièvres ffont point d’os détaché du scaphoïde ; mais seulement
pour tout vestige de pouce un petit grain assèux que l’on n’aperçoit
qu’au moyen de la plus grande attention.
Le castor étant de tous les rongeurs celui dont les os se trouvent
le plus souvent à l’état fossile, nous avons cru rendre service aux
géologïstes enleur dbnnanticiuntabléâudèsdimensions'de son squelette
qui puisse leur, servir d’objet de comparaison. Il est pris d’un
squelette de castor du Gardon.
Diniénsions d’un squelette decastor.
■ ' TKTE.
Depüislé sommet dé la crête occipitale jusqu’au bord antérieur de l’os iiieisif. o^ ii}6
Jd. . . . . . . . . ü.'i.. t.i. . . . . i-.. . . . • . . .v desos du nez.
De la partie la,plus saillante d’une arcade zygomatique à l’a u tre .. . . . . . . . 0u*02
Distance entre les angles postérieurs des orbites. . . . . . . . . f . . . . . . . . . . . 0,072
’ Moindre largeur du crâne entre ïes'orbites.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . b ^ 5
'• Largeur du crâne entre les apophyses zygomatiques du temporal et le
conduit au d itif.. . . . . . . . . . . . . . . . ...................................... .9,.q4.6.
Largeur du nez presqu’à son extrémité..................................... .. 0,028
Distance entré lé bord externe des conduits auditifs.. i.. 6,9*2!
Hauteur depuisle bord inférieur des condylés jusqu’à la crête occipitale.. )
— depuis le bord alvéolaire jusqu’au som,met de la partie la plus étroite
du crâne.. . . . . . . . ............... . ........... .. o,o5o
— depuis la païtié moyenne des fentês'incisivés 'jhsqu’à la partie moyenne
des os du n e z .. .-.v; v . . : . . . . . . . . . . .. ... . . ,fl ; . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . o:,o35
— du trou o cc ipital... . . . . . . . . i . . , . . ...T ..................................... 0.018
Sa plus grandie largeur. . . . i , f.... 0,017
D u trou occipital au bord postérieur de la voûté palatine.. . . . . . . . . i' ,. o^oiji
Du bord postérieur dé la voûte palatine à la fente incisive.. . . - , . , . . . . . . . 6*948
De l’extrémité antér. de la fente incisive au bord antér. de l’alyéole de la
dent inçi.siy,e. .... .>>,,................. 0,02.5
Longueur du bord alvéolaire des molaires....................................... . o,o3o