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 sphéno-orbitaire,  qui contient aussi  le  rond,  surpasse  h  peine  l’optique  
 ;  l’ovale  est  distinct  tout  entier  dans le sphénoïde.  Il  n’y a pas  
 d’apophyse mastoïde.  A  cet endroit,  entre le temporal  et l’occipital,  
 est un grand  trou  déchiré postérieur. Le  oondyloïdien,  le stylo-mastoïdien  
 n’ont  rien de particulier. A  l’intérieur  la selle  et  ses appartenances  
 sont  fort  plates.  Le  crible  ethmoïdal  est  grand,  couché  
 presque  horizontalement.  Le  milieu  en  est  saillant,  sans  former  
 d’apophyse.crista-galli. Il  n’y  a  aucune  tente  osseuse.  Le  creux au-  
 dessus du rocher est  très-profond  (1). 
 La  différence  la  plus  frappante  entre  le  tamandua  et  le  grand  
 fourm ilier ou  tam an oir  ( rnyrm.. ju b a ta , L. )  c’est  que  celui-ci  a le  
 museau  deux  fois  aussi long que le  crâne,  et  que  dans le  premier il  
 est moindre que le crâne. Cette prolongation  est due aux os  du nez  et  
 aux maxillaires  qui  forment  ensemble  un  long  tube presque  cylindrique. 
   Les  intermaxillaires sont fort petits; les frontaux, qui  s’unissent  
 de bonne heure,  donnent  en avant une pointe entre  les nasaux.  
 Les  maxillaires  s’unissent  ensuite  à  eux  jusqu’aux  lachrymaux.  Le  
 lachrymal de chaque côté est grand, et du double plus long que haut,  
 ce qui  n’est pas dans  le  tamandua. Le maxillaire  finit  sous  le  devant  
 de ce  lachrymal,  et est peroé  en cet endroit,  près de son bord,  d’un  
 canal sous-orbitaire  menu  et  court. Un petit  os jugal s’unit à cet  endroit  
 au maxillaire et au lachrymal. Les pariétaux s’unissent  aussi  de  
 bonne  heure  ensemble  et  ne  font  qu’un  os.  La  suture  occipitale  
 forme  un  angle  en avant,  et  est bien  en avant  de  la  crête du même  
 nom  qui  appartient  en  entier  à  l’occipital  et ne  forme point de lame  
 saillante jusqu’au tubercule,  qu’on pourroit  appeler mastoïde.  Il se  
 montre  à peine  en  cet  endroit quelque  chose  du rocher  derrière  la 
 (i)  Fig.  de têtes de  tamandua ,  Wiedemann,  Archives de Zool. et 2$oot.} t.  I I I ,  2e.  eah.  ,  
 pi.  II  et  I I I ,  figure  où  l’occiput  est mutilé'et où les os jugaux manquent.  S p ix , Cephaloge-  
 nesis,  pi.  V I I , fig, X V I  et XVII. 
 N. B.  M.  Wiedemann,  Archives zool.  et  zoot.,  I I I ,  p.  146,  a  bien  connu  la formation  
 singulière  des  arriere-narines ;  mais  je  ne  sais  comment  il  refuse  au  sphénoïde antérieur  
 d’entourer le  trou  optique. A  cet égard le tamandua n’a rien d’extraordinaire. 
 caisse. Le temporal est peu étendu et surtout peu haut.  Son apophyse  
 zygomatique  n est qu’un tubercule.  La  facette glénoïde  est  tout-à-i-  
 fait  plane.  Le  palatin  occupe  dans:  le  palais  environ  le  quart  de  la  
 longueur  du  museau:  il  se  prolonge  en  arrière  des  lachrymaux  en  
 continuant  le  tube  des  narines jr-qui  est  terminé,  comme  dans  le  
 tamandua  ,  par  des  apoplÿ'ses  ptérygoïdes  qui  se  rejoignent  en  
 dessous;  elles  contiennent  aussi  chacune  une  cellule  globuleuse  en  
 communication avec:la caisse, mais  elles m’ont  pas  celle  qui  est au-  
 devant  dans  le  tamandua.  Les  deux  sphénoïdes  et  les  divers  trous  
 présentent peu  de différences., si ee n’est que le trou rond est distinct  
 du  sphéno-orbitaire. 
 Le. f o u r m il ie r   (liductylc  ( rnyrm,  didactyla,  L. )  diffère des deux  
 autres par  son  crâne beaucoup  plus  large,  et  par  son museau  plus  
 court et. plus pointu que. dans le tamandua:. La largeur du  crâne tient  
 principalement aux pariétaux. 
 Les. connexions des  os. sont  assez  semblables; mais  l’étroitesse  et  
 la  brièveté  du museau rapprochent les lachrymaux  des  nasaux.  Le  
 sphénoïde:  antérieur  étend  beaucoup  plus  ses  ailes orbitaires:  Les  
 palatins ne  se referment  en dessous  que sur  deux  tiers  de  leur  longueur  
 , et là finit le tube osseux des narines, les apophyses ptérygoïdes  
 ne  se  refermant  pas non plus  et  11e  se montrant  même  que  comme  
 deux longues  arêtes parallèles  et peu  saillantes. 
 ■  Il y  a.un petit jugal  qui  n’atteint pas  à  beaucoup-près  l’apophyse  
 zygomatique  du  temporal.  Le: trou  optique est plus grand  que  le  
 sphéno-orbitaire. Le  trou rond, est  distinct, mais  extrêmement petit. 
 A r t i c l e   II. 
 D e l ’extrém ité antérieure. 
 L ’omoplate de tous  ces  animaux  est  fort large, d’avant  en arrière ;  
 mais dans les fourmiliers  le bord spinal  au lieu de marcher parallèlement  
 à l’épine: comme  dans  les paresseux  redescend  en demi-cercle,  
 ce  qui, rapproche  l’angle  postérieur  du  sternum. 
 Dans  le  fourmilier  didactyle  cela est  moins  sensible,  et  encore