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s’ouvre au côté de l’.os intermaxillaire et par conséquent dans le bord
du bec oçséux.
Entre le premier de ces trois trous sous-orbitaires antérieurs et
l’orbite, un peu plus vers le haut, est un petit trou qui communique
au trou de l’orbite, percé au-devant de l’optique, et que je- crois
l’analogue de l’orbitaire antérieur. Le premier doit répondre au surorbitaire
de l’homme.
Le trou unique analogue au sphéno et au ptérygo.-palatin est perce
dans le bas de l’orbite un peu en arrière du canal sous-orbitaire. Il
donne aussitôt dans le canal nasal et dans le palais près de la première
molaire.
Letrou optique est fort grand; le sphéno-orbitaire qui l'égale embrasse
aussi le rond; l’ovale est fort grand et distinct, Entre les deux
trous ovales' sont deux espaces membraneux. Il y a en arrière deux
très-grands trous à la place des condyloïdiens, mais je suppose qu’ils
comprennent aussi les jugulaires. Intérieurement les inégalités sont
peu marquées-Xia selle peu élevée est creusée dans son milieu d’un
canal longitudinal et terminée en arrière par une lame clinoïde très-
relevée.
' Ce que cet intérieur a de plus curieux c’est la fossette ethmoï-
dàle'; qui est petite, et n’a qu’un seul trou un peu grand poùr.le
nerf olfactif, et peut-être un autre très-petit ; de chaque côté-sont
des espaces purement membraneux pour la séparer du canal du nerf
sur-orbitaire. Les trois canaux semi- circulaires saillent fort en dedans
et interceptent un creux très-marqué. Ce sont là autant de caractères
par lesquels la tête de l’ornithorhynque se rapproche dé
celles des oiseaux.
Latente osseuse est à peine sensible; mais ce qui ;est-fort remar-.
qüable, il y a une grande faulx longitudinale osseuse (j ),
'(i)' Figures de têtes d’ornithorliynque , Everard Home, Trans. phiJ. , MDCCC, pl. X I X ,
fig. § : figure incomplète du dessous de la tête. Blumenbach., Anat. comp., pl. I , figure
de profilt d’ufie^ tête incompïélement débarrassée dés cartilages.'S p ix ,' Cephalogenesis>
pf, Y Î I ^ g V X ïV : fiïjûrê oii'ft de siiture querinterniaxillaiFet'1^ 1
DE:S MONOTEEjMES. 4u6
A rticle II. g - .... ..
De Vextrémité anterieure. J '
Ce que les monotrèmes ont peut-être de plus remarquable dans
leur ostéologie , c;est l’organisation de leur épaule, qui répond à celle
des oiseaux et encore plus à celle des lézards.,
Nous la décrirons d’abord dans réçhidné.;,r)i:
L ’omoplate a sa'face externe concave, en sorte quelle est loin do
s’ adapter aux côtes.
Son côté postérieur, <z 5, fig. 6 , est en ligne concave et le pins
long des trois. • L ’angle postérieur ; supérieur, ■ Ie
bord spinal peu courbé est renflé en avant ; rangle,antérieur, d , est
obtus. Le bord antérieur descend presque droit jusqu’à.l’endroitoù
il se courbe en dedans pour former une apophyse,, «,,, qui porte la
fourchette,ƒ , fig. 2.1 ; ensuite il y aune forte échancrurearrondie,
g , fig. 6 et 21 -, qui marque le col de l’omoplate.
Au bout du col seroit simplement, dans les autres .quadrupèdes,
la face articulaire, mais l’os se continue au-delà en complétant une
face articulaire concave, h , plus haute que longue, et se renflant
ensuite pour former une partie inférieure, i 1, épaisse el rhomboï-
daleyqui s’articule avec la première pièce impaire du sternum, h,
fig. 21, avec une autre pièce, m m , paire, dont nous reparlerons, et
avec le manche de la fourchette, n.
Cet os en forme d’Y grec, que je.compare à la fourchette des oiseaux,
se compose dans les jeunes.' individus de trois pièces; une impaire,
elle-même encore en forme d’Y, et deux transverses qui com-
plettent les branches et vont s’articuler avec les omoplates,
On voit très-bien cette division dans notre squelette d’ornitho-
rhynque, où d’ailleurs ces parties sont les memes que dan&Lechidne,
sauf de légères variétés dans les proportions, et la division en deux
moitiés de la pièce du sternum qui porte l’os en Y. Yoyez pl. XIV,
fig. 5 et 6, où les lettres sont les mêmes qpe dans les fig. 6 et 21 de
l’échidné.