( catodon fistuîa in roslro) le petit cachalot de Sibbald ou le béluga
, qui a bien sûrement Jistularn in vertice • et sous la seconde
( catodon fistu la in cerpice) il met le cachalot ordinaire, celui de
Clusius, qui l’a in rostro.
Ses deux physeters sont le deuxième de Sibbald pris dans le. golfe
de F o rth en 1689, et que nous avons déjà vu ne point différer du
cachalot vulgaire, et le troisième du même Sibbald ou celui des Or-
cades, à dorsale élevée, et que je crois le globiceps ou le grampus. Il
ne fait donc que répéter Sibbald, en y ajoutant des erreurs d’inadvertance,'
En 1706 Brisson fait tout d’un coup sept espèces de cachalots:
Le commun, qu’il définit toujoursJistùla in cervice, ce qui est
une erreur; le blanc, qui est le weisfisch de Martens, d’Anderson,
on le delphinaptère b é lu g a celui de Dudley qu’il nomme de la
Nouvelle-Angleterre, et qu’il définitfistu la in cervice dorso gibboso,
ce qui fait un double emploi manifeste, puisque Dudley n’avpit.prétendu
décrire que le cachalot communale p e tit de Sibbald et d’Ar-
tedi, qui est encore le weissfisch comme nous l’avons vu, et qui fait
par conséquent un autre double emploi; le cachalot à dents p oin tu
es, qui est la deuxième espèce d’Anderson ( le cachalot d’E id er-
stadt) ; le cachalot à dents en fa u cille s, qui est la deuxième espèce
de Sibbald (ou le cachalot du Forth'),, et la troisième d’Anderson
(celui de R itzebu ttel) ; enfin le cachalot à dents p la te s, qui est la
troisième espèce de Sibbald ou celui des Orcades à haute dorsale,
et que Brisson prétend, sans dire pourquoi,, être le mular do Nie-
remberg : j’ai déjà dit que je le crois un globiceps ou un b u tzkop f >
•Ce n’est, comme on voit, que Sibbald avec addition de troi&espèces
tirées d’Anderson et de Dudley, mais dont deux au moins, la blanche
et celje de Dudley, font évidemment double emploi.
Linnoeus, qui dans sa Fauna suecica n’avoit placé que le deuxième
catodon d’Artedi, qui seroit l’espèce de Clusius,, en 1758 et en 176(5,
dans son S y stem a , forme son genre physeter des quatre espèces
mises dans deux genres par Artedi, nommant les deux cutodons
physeter catodon et macrocephalus, et les deux physetprs, phy^
seter microps et tursiogce qui, comme 011 voit, n’est, ainsi qu’Artedi
lui-même, qu’une répétition de Sibbald.
En 1769, on voit dans la Zoologie britannique de Pennant, t. I l l ,
M n p. 44, la figure d’un cachalot qu’il nomme à grosse tete
( bluntk&ddedj, pris à Blythsand en 1762; long de-cinquante-quatre
pieds, avec dix-huit dents dë chaqueCÔté ; arquees en dehors, lon-
■ gués'de huit pouces, Cette figuré est copiées avec des rectifications
d’une mauvaise gravure publiée dans leqempspâr William Bingham,
et qui étüît si peu exacte qu’il y avoit fallu changer la direction de la
queue. Il-y a une bosse sur le dos»:', y » - , "fi.
- Ensuite Pennant marque comme distincts un‘mchM ot à grande
têteoum icrops deLinnæus, qui'seroit là deuxième espèce de Sib-
bald ; un cachalot à tête ronde qu’il croit le catodon, et qui mau-
rok point de dorsale:-ce Sèroit 1 e p etit cachalot de Sibbald quo ne
peut être que le beluga oènfin un cachalot à haute dorsale ee la
troisième >èspèee de Sibbald, e’est-à-dire probablement le globiceps
ou le butzkopf. Ainsi au fond il répète encore Sibbald.
• En 1770, Jam es Robertson ( l ) a donné la-figureen. apparence
fort bien faite , d’un cachalot échoué en 1769 sur l’île de Cramond
dans le!:golfe de Forth non loin àe L e ith , et long- de cinquante-
quatre pieds-, qu’il regarde comme le meme que le blunt headed
de Pennant. Sa tête est- grande, renflée au bout du museau. 11 y
avoit vingt-trois dents de chaque cûté, longues de deux pouces-(sans
doute à prendre de la g’encive -)*t arquées un peu en dedans. On voit
aussi sur le 'doïS-unê nageoire peu élevée.-L’auteur veut.y von-ule
phys&têr catodon de Linnæüs;1 ‘î r>]/:' ■' "*
Cette figure est recopiée par BônOàterre {C éto log ie, pl. VIH,
fig. 1 ) et par M. de Laeépède ( pl. X , lig. a ) sous le nom de trumpo
que les cachalots portent aux Bermudes selon Purchass; mais j’avoue
que je ne vois dans cet individüp uon plus que dans celui de Pennant,
aucun caractère qui lés distingue du cachalot vulgaire d’une
manière'positive.
(t) Tran's’, pliil., Vol. LXyp. Î2 I, n°. XXVÏÎ.