Nous n’avons pas les doigts.
Ce squelette a en totalité, la tête comprise, dix-sept mètres èt
demi, ou près de cinquante-quatre pieds; et si les cartilages intervertébraux
y eussent été représentés par des rondelles suffisamment
épaisses, il auroit bien deux ou trois pieds de plus. Sa tête osseuse a
cinq mètres ou un peu plus de quinze pieds,;, ainsi elle fait moins du
tiers et plus du quart de la longueur totale. Dans le vivant elle a
sans doute quelque chose de plus à cause de l’epaisseur des levres,
mais le tronc doit s’allonger aussi à cause de la nageoire- caudale.
Longueur de l’omoplate.. . ................ • • ......................... • • •
Sa largeur au bord spinal................................. ........................
au col...................'..............................................
Saillie de l’ acromion..................................................................
Sa largeur à l’extrémité........................................»................
Saillie du bec coracoïde............................................................■
jj j Sa largeur au b o u t. ......... .....................................• • > • • •.... •
Longueur de l’h u m é r u s ^ .....................
i Sa' largeur datas le b a s ..................... ................................... .. • •
Longueur du cubitus.................................... .............
... Sa largeur en haut......................................................................
Saillie dé.l’olécrâne . ....................................................................
Longueur du radius’. ....................................... ............
Sa; largeur en h a u t ., . ................ ...... r .........................
Id.... . . . j en bas . . . . . . . . . . . .^................. ...............
Largeur rde l ’atlas ....................... .. v . . . . . . . . .
' ' — de îa premieré dorsale;....................................
: ip .î’iî jj- f f 'd e la o nz ième, qui est la plus étroite.............. ................
— de' la dernière....................................... ...............
—. Je la_première lombaire.. . . . . . . . . . . • . . • .• • • • • •,«■ • *
: ! de la onzième, qui est1 la plus la rg e .. . . . . . . . . . . i.
/V-\. ƒ \ — de la première caudale. . . . . 5f > . . . . . .
Hauteur de l’apophyse épineuse de la première dorsale.
Id • de la dernière. ; ..............•.
j (j t . , ; . ; .............. i des premières lombaires.!
' : Id : • • de la onziènîe*'. . f ~, | . p
j a • de .la.première caudale .
0,8
B r
■ q,a5
0,31
o,a3
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0^41
S E C T IO N II.
D e s O s s e m e n s f o s s i l e s d e N a r v a l ^ e t d e C é t a c é s V o i s i n s
D E S H Y P E R O d D O N S E T È ê s 1 C J c i ï A l o t s 1.
A r t i c l e p r e m i e r .
Fragmens fo ssiles de Narval.
L ’ostéologie des cétacés v é t o i t t r o p p e u c o n n u e il y a quelques
années pour que l’on ait pu distinguer d’autre partie du narval que
sa longue dent; mais cette dent aussi est tellement caractéristique
qu’il étoit impossible de s’y méprendre si on la rencontrait. Toutefois
les exemples en sont trèé-rares, et qui pins est assez peu certains.
M. Parkinson assure qu’il en existait dans le Muséum de Lever
deux fragmens, et soupçonne qu’ils avoient été déterrés sur la côte
d’Essex (1). ’ ■ . •
G eorg i, dans sa description de l’ empire de Russie, t. III, p, 5g 1,
parle d’une dent fossile de narval de Sibérie du çabinet de Péters-
bourg, d’une autre des bords de U ndigirska, et d’une troisième
qui auroit été trouvée dans un marais près de 1 A n adir et du fort qui
porte le nom de ce fleuve.
J’en ai moi-même observé, en i 8o3, un tronçon dans le cabinet
d’Mstoire naturelle de Lyon ; il provenoit du cabinet de feu P esta -
lo z z i, et présentait toutes les apparences d’une assez grande alteration
, mais il n’y avoit aucune note qui indiquât le lieu ni la profondeur
à laquelle il avoit été déterré, et il ne .serait pas impossible
qu’il eût été simplement recueilli au bord de la mer, après avoir
:s;(0 OrgOnic. romains, t. I I I , p. 3o9. N. B. L e supplément i l'Encyclopédie britannique,,
vol. Sii, e tc ., p. 82, le cite aussi pour une dent de narval qui auroit été trouvée près de Batb
dans la pierre calcaire , mais Parkinson ne parte à cet endroit que d'une dent qu’d jugeoit
<îe cétacé en général.