L es géorïques, pl. I , fig. 8. Je désigne par ce nom générique,
les especes dont un nouvel animal du cap de Bonne - Espérance ,
très-voisin des oryctères, nous présente le type. Les molaires de
ce rongeur ont la plus grande ressemblance avec celles du groupe
précédent ; mais au lieu de quatre il n’en a que trois, et il est vraisemblable
que c’ est la dernière qui lui manque.
L e s s p a l a x , pl. I , fig. 7 . La forme des mâchelières de ces animaux
varie beaucoup avec l’âge et suivant leur degré d usure ;
elles vont en diminuant de grandeur de la première à la dermere.
Dans les jeunes'individus leur forme est si compliquée et si irrégulière
qu’aucune description ne peut en donner l’image. A la mâchoire
supérieure, un p remie r degré d'usure présente deux replis
de l’émail à son côté externe et un seul à son côté interne ;
la seconde a un repli postérieur au côté externe, et antérieurement
un repli du côté interne et une petite partie circulaire entourée
d’émail vis-àrvis de lui ; la troisième ressemble à la précédente,
si ce n’est que le repli intérieur est beaucoup plus petit.
Dans un degré d’usure plus avancé, le bord externe des replis s’est
" effacé et leur partie interne qui reste seule, présente au milieu de
chaque dent des lignes ou des crêtes entourées d’émail, mais de
forme irrégulière. A la mâchoire inférieure, le premier degré d’usure
présente un repli d’émail postérieur au bord externe et un
repli antérieur au bord interne. A cet égard les trois dents sont semblables,
mais les deux premières diffèrent de la dernière, en ce
qu’elles ont un petit point entouré d’émail vis-à-vis du repli postérieur.
A un degré d’usure plus avancé la partie interne des replis
reste seule , comme à la mâchoire opposée.
L es gerbilles , pl. I , fig. a3. M, Desmarest avoit formé sous ce
nom un genre dans lequel il avoit réuni plusieurs rongeurs disséminés,
peu naturellement auparavant, dans d’autres genres, mais
dont il ne faisoit pas connoître les dents. Ayant été à portée d’examiner
quelques-uns de cès rongeurs", j’ai reconnu qu’ils apparte-
noient à plusieurs groupes distincts et en partie nouveaux, et je
conserve le nom de gerbille a celui qui renferme la gerbille des
Pyramides et celle de l’Inde/ ainsi que, deux espèces nouvelles.
Les molaires de -ces animaux sont au nombre de six S chaque mâchoire.
La première, qui est la plus grande, présente deux échancrure
» de chaque côté qui la divisent en trois parties, l’antérieure
un peu plus petite que lesdeiix autres. La^seconde est.divisée en
deux parties égales,par une échancrure de chaque côté; et,la troi-
sième est une petite dent à peu près circulaire. Çes dents se ressemblent
dans les deux mâchoires. Quand elles sont très-jeunes, elles
s%composent d’autant de tubercules,que départies ; lorsqu’ elles sont
trèsrusées, toutes 1er ôcha.nfifures s ’efiaçonl.
Les ;GEaEOisEs, pl. I , ,fig. 13. La première molaire supérieure
n’est qu’un petit, tubercule qui paroît ne pouvoir être d’aucune utilité
à l’animal; celle qui vient après,et qui est la plus grande a une
profonde et large échancrure à la face interne qui se prolonge sur,Ies
deux tiers.de,la dent; à iautre face il y.a deux échancrures petites
.qui finissent bientôt par n’être plus que deux sillons; la troisième
dent ressemble absolument à celle qui la précède, seulement elle
est plus petite; la dernière a le même , nombre d’échancrurés que
les autres, et elles sont à peu près disposées de même; sa forme
. seule en différé : au lieu d’être allongée elle est à peu près ronde.
, L|es. dents de la mâchoire inférieur^ ont des formes si irrégulières
qu une d,esçription ne peut en donner une idée nette et les représenter
clairement. La première a unè, échancrure à sa surface antérieure
, deux à la face extërne et trois à la face interne ; la seconde
a trois échancrures principales, une externe et deux internes, puis
deux petites , une. qui partage en deux l’extrémité du lobe qui est
ne: entre les deuxjéchancrures internes au côté fexterne et antérieur
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