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Dans leë aüiTésTafe^slesti’ois ônglés'èxtérnesJsûnt très-forts, très-
tranchans ; celui dupbücé!ëstûripéu reculé, celui de l’index aussi
avancé que celui du médius qui est éùdrme; les deux Suivans encore
très-gros vont en récùlànt, 'ce ’ qui' constitue une main dè forme
oblique et propre à fendre là terre.
Tel est le mSrzwéiM ou tatou à 12 bandés de Buffon, X , pl. X L ,
copie Schreb., L X X V , qui est lè tatàùajr de d’A z za ra , p. i 55
[dàsy'pusunicinctüs,Gmel.), facilement rècohnbisààble Ü sa queue,
qili n'â1, aü lieu d’annéàüx écailleux, que dé petits tubercules clair
semés , excepté sous la pointe.
On doit aussi rapporter à cêtte petite division, une espece voisine
du cabâsSou qui n’est point encore décrite , à qu’eue' plus' courte,
plus entièrement nue (1) , et le grand tatou de d’Azzàra, p. i 3a ,
représenté par Buffon, tome X , ]> 1. X 1.1, soUs lë titre de second
ca/jàssou, et qui outre Sa grandeur së distin'güe'par sa quelle longue
et entièrement recouverte d’écailles placées en quinconce (2). Je
l’appellerai tatougéant.
Les’trois èSpèCes ont de 12 à 13 bandes.
Dans toüs' les tatous à cinq ongles la verge est excessivement
longue.
A b t ic l e IL
Ostéologie des têtes des Tatous.
Nous n’avions jusqu’ à' ce jour que Xostéologie du cachicame,
telle que l’a donnée Daubeùton (Hist. nat. , X , pl. X X X IX ) , et
quelques têtes aussi de la même espèce', données isolément par divers
auteurs. Il devenoit nécessaire de'compléter ces documens. *2
(ï) Sép_., I , pl. X X X , fi g. 3 ,T pàrpitroit l’espèce à queüe tout-à-fait n u e , et fig. 4 est
Fespèce a quéué plus ou moins tùbéfcüléusë. Cabas'sôu est le nom générique des tatous chez
les Français âë Cayenne, selon Buffon.
(2) C’est cette , queue que représente Çlusïus, Exot., p. 109, fig. sup., sous le nom de
cornu aàmirandum.
Je me suis procuré les têtes à peu près de toutes les espèces, et
j ’ai observé non-seulement qu’elles diffèrent assez entre elles, mais
que leurs différences ne sont pas réparties tout-à-fait dans le même
ordre que celles des pieds ;,en sorte, par exemple, que Xapar, dont
les pieds ressemblent à ceux du cachicame, lepichiy, dont les pieds
sont pareils à ceux de Xençoubert, ont la tête plutôt comme le 7ca~
hassou, tandis que le tatou géant, dont les pieds sont les mêmes
que dans le kabassou, a sa tête formée sur un plan tout particulier.
Il y a cependant des caractères génériques communs à toutes ces
espèces.
Leur tête est en général un long cône, dont la pointe ou le museau
s’effile presque en cylindre. Le çônp s’élargit au-devant des orbites
pour donner les arcades, et se. rétrécit ensuite. L ’enfoncement delà
tempe est peu marqué et monte à peine jusqu’au pariétal. L ’occiput
est coupé à peu près .verticalement; les; orbites sont petits et l’écartement
des arcades médiocre ; elles ont leur courbure dirigée vers le
bas. Il y a dans les cartilages des narines deux petits arcs osseux qui
occupent le bord externe de ces cavités et aident à soutenir le boutoir
lorsque l’animal creuse, comme les os en forme de tubercules
qui sont dans le phacochère.
Les os du nez avancent au-delà du bord des intermaxillaires, de
sorte que ceux-ci montent plus ou moins obliquement en avant. Les
frontaux forment un angle en avant pour joindre les os du nez; les
côtés de cet angle s’articulent sur un grand espace avec les maxillaires.
La suture postérieure des frontaux est transverse etpresque rectiligne ;
celle des pariétaux avec l’oceipital lui est parallèle, et à peu près contiguë
à la crête occipitale, qui est mousse et peu saillante; il n’y a
point de crête sagittale; je ne trouve pas d’interpariétal. Le temporal
et les deux sphénoïdes touchent au frontal dans la tempe et l’orbite;
la suture temporo-frontale est surtout considérable; mais le palatin
ne l’atteint pas. En dessous les palatins prolongent la voûte du palais
fort en arrière. Les apophyses ptérygoïdès internes, les seules qui
existent, en prolongent les côtés jusqu’auprès des caisses. Elles sont
distinctes du corps du sphénoïde. Les trous incisifs sont petits, en-
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