Vers la vingt-deuxième vertèbre ou deuxième lombaire, fig. 27,
elles n'y atteignent plus; mais elles restent irrégulièrement marquées
jusque fort avant sur la queue, comme en fig. 28 qui est la neuvième
lombaire, et fig. 29 qui est la quatrième caudale..
Les apophyses transverses de la région lombaire sont fort longues,
et les épineuses très-hautes. Sur la queue elles se raccourcissent ; les
épineuses s’y élargissent ; les transverses s’y dirigent un peu en avant.
Elles disparaissent à la quarante-neuvième vertèbre.
Les épineuses à la cinquante-unième ou cinquante-deuxième.
Il y en a soixante en tout, sans compter les cervicales.
Les os en V du dessous de-la queue commencent sous la trente-
huitième.
Les corps des vertèbres sont ronds, un peu anguleux en dessous ;
plus, comprimés et plus épais dans la région du dos, plus courts dans
celle des lombes et de la queue, où ils prennent en dessous une
espèce de carène. Leurs épiphyses antérieures et postérieures demeurent
long-temps distinctes. , ,
Le sternum (1) est composé de trois os.
Le premier très-large est échancré en avant, et donne de chaque
côté, entre Ja première et la seconde, côte, une pointe aiguë dirigée
en arrière. Il a au milieu .un trop.
Le second est simplement rectangulaire. Entre le premier et lui
s’articule la seconde côte ; la troisième, s’attache entre lui et le troisième,
qui reçoit sur s.es^ôtés lp quatrième et vers sa pointe la
cinquième et la sixième, qui est la dernière vraie. Les parties sternales
des côte? sont toutes ossifiées.
L ’omoplate, fig. 18, est en forme de large éventail, à face externe
légèrement concave, et son bord spinal, ab, en segment de cercle.
Les deux autres bords sont un peu concaves et presque égaux.
L ’antérieur, b e , se bifurque et donne ainsi deux bords : l’un
externe, l’autre plus voisin des côtes. 1
(1) On à représenté' , fig. 2ï , le sternum du Z), tursio ou les deux os se soudent ensemble,
et diffèrent un peu pour la fîgurÇide cçux.dvk^ejphis. . 7
VIVANS. 3o5
L ’externe est le seul vestige d’épine; il donne une apophyse plate,
c, dirigée en avant, élargie h son extrémité, qui représente l’acromion.
L ’autre bord, qui est le véritable bord antérieur, donne aussi, mais
tout près de là face articulaire, une apophyse plate, d, moins grande
que l’acromion, descendant un peu, également élargie au bout, et
qui est le bec coracoïde.
L ’humérus, fig. 22, a, est extrêmement court et gros. Sa tête supérieure
porte antérieurement une tubérosité aussi grosse qu elle. Sa
tête inférieure est élargie et comprimée devant en arriéré, et ne se
termine point par une facette qu’on puisse appeler articulaire, mais
s’unit par synchondrose et sur une ligne brisée en angle obtus au
radius, b, et au cubitus, c.
Ces deux os sont courts et comprimés. Le radius est en avant et
le plus large ; sa forme est presque rectangulaire. Le cubitus est en
arrière et plus étroit. Son bord postérieur est concave, et il donne à
sa tête supérieure un angle saillant, seul vestige d’olécrane.
Les os du carpe sont plats, anguleux, et forment ensemble Comme
une sorte de pavé.
J’en trouve trois au premier rang, dont l’antérieur, d, répond au
radius, le postérieur, e, au cubitus et l’intermédiaire, ƒ , à tous les
deux;'et quatre au second, dont l’antérieur est le plus petit.
Sous cet os antérieur, g, que l’on pourrait aussi prendre pour
un métacarpien, est un os pointu, h, seul vestige de pouce. Le doigt
suivant, i, qui est le plus long et répond à l’index, est composé de
neuf articulations qui doivent représenter son métacarpien, ses phalanges
et leurs épiphyses; je n’en compte que sept dans le troisième
doigt, et quatre dans le quatrième; le cinquième est réduit à un
seul très-petit tubercule.
Dans un tursio déjà avancé en âge les cervicales, bien que minces,
sont distinctes. Il y a treize dorsalès et trente-huit autres vertèbres.
Il n’y a point de trou au premier os du sternum, et ses angles latéraux
sont moins aigus. L ’omoplate, fig. 17,8 l’acromion plus large,
et est un peu plus rectiligne vers l’épine que celle du delpliis.
Dans le globiceps les cervicales se soudent assez vite. II n’y a que
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