Principales dimensions des diverses têtes de dauphins.
§ 2 .D u reste du squelette des dauphins (i).
Dans le dauphin vulgaire, les vertèbres cervicales, au nombre de
Sept comme dans les quadrupèdes, sont reunies en un seul corps.
L ’a tla s, pl. X X II I , fig. 23, a , s’y montre cependant avec tout son
développement et des apophyses transverses coniques Assez fortes.
I Ia x is, b , est très-mince de son corps, mais son apophyse épineuse
soudée h l’atlas est encore assez marquée. Les quatre suivantes sont
minces comme du papier, et leur partie annulaire s’ unit en dessus
à la face inférieure de l’épine de l’axis. La septième cervicale seule
reprend du volume et des apophyses distinctes assez fortes (2).
Il y a treize dorsales et treize côtes.
Les trois premières côtes seulement ont une tète et un tubercule,
et s’articulent à la fois sur le corps de deux vertèbres et sur l’extrémité
de l’apophyse transverse de l’une des deux. Les dix suivantes ne
s’articulent qu’à l’extrémité de l’apophyse transverse..
La dernière cervicale et les six premières dorsales (la quatrième,
fig. 25) ont leurs apophyses articulaires unies l’une à l’autre par des
faces horizontales, dont l’antérieure est en dessus.
A la sixième elles commencent à devenir obliques ; à la septième
elles sont presque verticales, l’antérieure en dedans ( on voit la huitième
fig. 26).
A comrnencer de la quatrième, fig. a.5, l’apophyse transverse donne
une petite pointe de son bord antérieur. Cette pointe se rapproche
de l’apophyse articulaire antérieure, et s’y confond à la septième.
Ensuite (comme dans la huitième, fig. 26) il n’y a plus que ces
pointes pour toute apophyse articulaire; celles d’une vertèbre embrassent
le bas de l’apophyse épineuse de la vertèbre précédente. 1
(1) Fig. de sqûelette de dauphin. Bonnaterre, Cétôlogie (dans l’Encycl. meth.) , pl. IX ,
fig. 1 ; le sternum , fig. 2 ; l’extrémité antér., fig. 3.
(2) N. B. Cet atlas et cet axis sont représentés ainsi que les autres vertèbres d’après le
D. iilrsio, qui ttè diffère au reste du detphis que parce que ses cervicales demeurent
distinctes. La cinquième cervicale de ce tursio se voit fig. 24.