palatin est tout entier dans le palatin. Le ptérygo-palatin n’est qu’un
trou en arrière de la dernière molaire dans le palatin.
Le trou optique est médiocre ; le rond se confond avec le spliéno-
orbitaire. L ’ovale est distinct. Je ne vois pas de canal vidien. Le carotidien
est petit; le jugulaire médiocre. Intérieurement il y a de
grands sinus frontaux et sphénoïdaux. Le sphénoïdal est commun aux
deux sphénoïdes. La région de la selle est élevée, mais sans apophysès
clinoïdes. Les crêtes des rochers sont médiocres, et il n’y a point de
tente osseuse. La cavité du crâne est d’un tiers plus grande, quant à
sa coupe, que celle de la face.
Je trouve quatre molaires en haut, trois en bas, cylindriques,
usées de manière qu’on ne voit pas bien leur structure, mais elles
paroissent avoir été tuberculeuses.
La facette glénoïde est plane et plus large que celle de la mâchoire
inférieure.
L ’arcade en arrière de l’orbite est à peu près horizontale (i).
A r t i c l e III.
Description p lus particulière des . dents molaires des divers
rongeurs ( 2 ) .
Les dents étant, comme on a pu le voir dans t'oüs' nos volumes
précédées, la partie du squelette qui se conserve le mieux et qui
donne les caractères les plus constans, j’ai cru, pour les rongeurs
comme pour les autres classes, devoir entrer dans plus de détails
sur leurs dents, et fournir ainsi aux géologistes des moyens siiis
de reconnoître ceux qu’ils rencontreront. C’est pourquoi je donne
ici les descriptions suivantes que mon frère a bien voulu rédiger à
ma prière.
L e s é c u r e u i l s , pl. I , fig. 1. La première molaire supérieure est
(1) J’ai donné la tête de l’a y e-a y e, Règne animal, t. IV, pl. II, fig. 1 , 2 , 3 .
(2) Cet article est la réimpression, avec des additions, du Mémoire de mon frère, inséré
dans le tome X IX des Annales du Muséum.
un petit tubercule qui tombe souvent avec l'âge , les quatre autres
présentent transversalement deux crêtes obtuses se réunissant au
milieu de la dent par leur baseyet y formant un sillon. A leur face
interne ces dents ont une autre crête q u i, suivant la forme de la
dent, présente la figure d’une portion de cercle ; la face extérieure
est échancrée à l’endroit du sillon , de manière qu’en ne voyant ces
dents que par cette face elles ont l’air; dentelées j la première et la
dernière de ces quatre dents approchent de la forme triangulaire et
sont plus petites que les deux autres ; celles-ci,, égales entre elles,
sont à peu près carrées.
Les molaires^inférieures ressemblent à celles de la mâchoire'opposée
y mais comme elles s’usent plus vite elles ,finissent quelquefois
par ne plus présenter sur toute leur couronne qu’un creux uniforme
circonscrit par l’émail des bords. La première de ces dents est la
plus petite.
L e s m a r m o t t e s , pl. I , fig. 2 . Elles ont des dents qui ont une
grande ressemblance avec celles des écureuils. Les grandes molaires
supérieures ont toutes une forme triangulaire , et sont imprimées de
deux'sillons transverses qui donnent naissance à trois éminences ou
collines, une au milieu et une sur chacun des bords. Ces sillons et
çes éminences n’arrivent point jusqu’à la face interne de la dent,
aussi cette partie vue isolément ne présente qu’une surface unie et
sans échancrure. La face extérieure étant coupée par les sillons,
présente de cote trois pointes aiguës formées par l’extrémité des
éminences produites par les sillons. Les dents de la mâchoire inférieure
ii ont qu un sillon dans leur milieu ; il partage la dent dans
toute sa longueur, et l’éminence transverse qui reste à la partie antérieure
est échancrée de manière à offrir deux tubercules assez
aigus. Ces dents sont carrées.
L e s .s p e r m o p h il e s , pl. I, fig. 2$, où je range le souslick ( arctomys
citillus Gmel. ) , présentent un type différent des marmottes en ce