âge, et il est composé de deux petites pièces que sépare un petit
angle saillant de l’occipital.
L ’occiput est fort singulier. La crête occipitale arrivée près de
l’interpariétal Se recourbe en arrière pour former une proéminence
carrée qui répond au milieu de l’occipital supérieur. Le rocher de
chaque côté occupe un grand espace triangulaire dans la face occipitale.
L ’apophyge mastoïde est entièrement de l’occipital, mais le
rocher en donne une autre parallèle par laquelle il enchâsse la caisse
en dehors; il s’y unit peu promptement. Celle-ci est assez bombée,
mais est loin de toucher aux apophyses ptérygoïdes. Son méat auditif
dans l’adulte est ossifié sur un long espace et saillant. On voit un peu
de rocher au-dessus dans une échancrure du temporal qui envoie
d’ailleurs uné apophyse couvrant en partie ce rocher jusque derrière
le méat.
Le trou rond se confond avec le sphéim-orbitaire. Le canal vidien
n’est qu’un trou dans l’aile ptérygoïde externe; Le trou ovale est
commun entre le sphénoïde et le rocher (1).
Les lièvres ont six dents en haut et cinq en bas, dont quatre formées
Chacune de deux lames adossées, pl. I , fig. 20.
Dans les làgomts il n’ÿ a pas de crête surorbitaire ; l’espace inter-
orbitaire s’y trouve fort étroit et les orbites dirigés vers le haut ; la
base de l’arcade donne une apophyse dirigée vers le bas, etlejugal,
après avoir dépassé l’apophyse zygomatique du temporal, se prolonge
directement en arrière en une très-longue pointe; Le crâne est plus
prolongé et plus déprimé , surtout en arriérera),
L ’aye-aye ( cheyromys ) a des caractères si particuliers qu’on a
(1) Fig. de têtes de lièvres et lapins, Daubenton an. Buff., t. V I , pl. X L I , fig. I ; Fischer,
de Qsse Epactali, pl.Mjj, fig. 4 '• j© la crois plutôt de lapin; S p ix , Cephalogenesis, pl. V I I ,
..fig. o , du lièvre.
(2) Lies têtes de lagomys ont été représentés par P allas, Glires, pl. IV , A ; le lagomys
alpinus, fig. i 3, A e lB ; l’ogotonna, fig. 16, A e tB ; le pusillus, fig. 4 , et avec, tout le squelette
, fig. 5. J’én ai donné une dans mon IV e. vol. } pl. X IV , fig. 1 et 2.
mis en doute si c’est un vrai rongeur; cependant cela n’est pas douteux
quant à ses dents.
Sa tête est ronde, large, bombée de toute part. Son museau court ;
1 intervalle de ses orbites large ; leur cercle fermé en arrière ; leur
direction un peu en avant; la fosse temporale est très-étendue; l’occiput
se rapproche de l’horizontale au lieu d’être coupé verticalement ;
tous caractères qui semblent plutôt indiquer sa place parmi les quadrumanes.
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Les os du nez sont courts et larges. Les intermaxillaires remontent
le long de leurs côtés , et S'articulent au frontal par un espace assez
large; ils touchent aussi au lachrÿmal qui avance sur la joue, et dont
le canal ouvert entre lui, le maxillaire etle jugal, est hors de l’orbite.
Le trou sous-orbitaire est fort petit. Le jügal commence dès la basé
antérieure de l’arcade, s’articule avec le lachrÿmal en dedans et en
dehors de 1 orbite, est fort large et donne une très-grande apophyse
post-orbitaire qui s’unit à celle du frontal pour cether l’orbité en
arrière comme dans les makis et les mangoustes. En outre l’apophyse
zygomatique du temporal donne un tubercule à l’endroit où elle
rencontre le jugal.
La ligne de jonction du frontal et des pariétaux est demi-circulaire.
La figure des pariétaux ressemble beaucoup à celle de l’homme; il
y a un grand interpaiiétal triangulaire. La caisse est promptement
unie au temporal etbombee; il n’y a point d’autre apophyse mastoïdienne.
Les trous incisifs sont ronds, médiocres, immédiatement
derrière les incisives. Le palatin avance peu dans le palais; il finit
entre les dernières dents par une ligne transverse. Les ailes ptéryr
goïdes sont longues et hautes. Leur partie palatine est simple. La
sphénoïdale se divise en deux lames, dont l’interne se prolonge jusqu
à la caisse à laquelle elle s’articule, ainsi qu’au bord interne de
la facette glénoïde. Dans la tempe le palais reste derrière le bord postérieur
du maxillaire, entre lui et les deux sphénoïdes, ne touchant
au frontal que par sa pointe. Le sphénoïde antérieur occupe dans le
fond de l’orbite un assez grand espace. Le trou orbitaire antérieur
qui est grand lui est commun avec le frontal. L ’analogue du sphéno