Il y a quatorze dorsales et autant de paires de côtes , et trente-une
autres vertèbres jusqu’au bout de la queue. Ainsi le nombre total est
de ciuquaute-deux.
Les deuxième, troisième et quatrième côtes seules ont des têtes j
encore paraissent-elles à peine pouvoir atteindre le corps des vertèbres.
Les autres ne tiennent qu’aux extrémités des apophyses transverses.
Ces apophyses vont eu s’allongeant jusqu’aux lombes. Elles sont
plus longues que larges , et se dilatent au bout comme à la grande
baleine. Elles continuent ainsi jusqu’à la troisième lombaire où elles
commencent à se raccourcir, mais eu s’ élargissant encore, jusqu’à la
quinzième ou seizième, où elles disparaissent.
Les apophyses épineuses commencent à se montrer sur la troisième
cervicale. Elles y restent petites sur le cqu , et, commencent à s’allonger
et à se comprimer sur les premières dorsales. Elles forment
une série assez égale; plus larges sur le milieu du dos,, plus étroites »
mais toujours médiocrement élevees sur les lombes, elles se-raccourcissent
par degrés sur la queue. Il n’y en a plus, sur les dou/.e dernières,
et la partie annulaire disparaît deux vertèbres après les apophyS.es
épineuses. —
Les apophyses articulaires regardent en dedans par leur facette
jusqu’à la onzième de celles qui suivent les dorsales; la elles commencent
à s’évaser. EUes ne montent point , et forment enfin vers
la quatorzième ou la quinzième „ avec l’épineuse qui s’est toujours
raccourcie, une proéminence trilobée.
On a attaché- le bassin sous la neuvième lombaire, A la onzième
commencent les os en V, Le premier; est, encore formé de deux pièces
séparées, Ils se redivisent de nouveau en arrière.
Le dessous des corps des lombaires et des caudales est à peine
marqué d’une légère carène,
A commencer de.la quinzième après les dorsalçs, le corps dechaque
vertèbre est percé de chaque côté en haut. et en bas d un gros trou
pour les, vaisseaux.
Ces trous ne diminuent pas surles dernières caudales, bien qu’elles
soietit plus petites, en sorte quelles représentent chacune comme
deux cylindres adossés percés dans leur axe,
■ Je n’âl qu’un sénl OS du sternum, carré, profondément fourchu
en arrière, et portant une pointe au milieu de son bord externe.
L ’omoplate du rorqual du Cap, pl. X X V I , fig, 9, est toute différente
de Celle de la baleine, plus large que' longue, en demi-cercle
du côté spinal, avec Un seul bord antérieur, une seule proéminence,
qui est l’acromion', vers le tiers inférieur, et Un tubercule près de
l’articulation, lequel est l’apophyse coracoïde.
Son humérus, fig. S î , ô , est-encore plus gros .à proportion que
dans la baleine, mais ses os de l’avant-bras, b , cysont beaucoup plus
allongés. Sa nageoire est aussi beaucoup plus pointue.
11 n’y a que quatre doigts prononcés qui, en ne comptant pas les
métatarsiens, ont, savoir, l’index deux, le médius et l’annulaire chacun
• sept ‘*’ët le petit dôîgt trois artfelesret tous 1« ' doigts Sont termines
par ûné!dilatation cartilagineuse. Ces nombres, quelque singuliers
qu’ils puissent paraître, sont certains, car dans notre squelette les os
ïmit encore réunis par leurs cartilages naturels , et les os qu i y a de
plus,ne Sont pas des épiphyses qubs’interposent entre les phalanges,
car’ leurs épiphyse^sont encore Jà enveloppées dans ces cartilages
intcT-articul aires.
Nous n’avons a vue. la. tête qu’un petit nombre de pièces du rorqual
de ■ la 'Méditerranée-, mais elles offrent-toutes comme la tète
quelque différence spécifiqùe: L ’atlas a les apophysés transverses plus
saillantes que,celui: du Cap ;, une, deuxième dorsale les a plus longues
et plus cylindriques1 ;• une troisième ou quatrième caudale lé«* éga^
lement plus îônglués , ef les tràiisVersés plusTàrgés ët plus écartées.
L ’omoplate a ses protubérances plus prononcées,, et ressemble singulièrement
en grand- à celle d’un dauphin.
A en jug,er par les planches de MM. Æ.bers et Rudoïphi, 1()eio
plate du rorqual du nord- serait encore plus large d’avant en arriéré