Ce dernier os, n , est peu étendu dans la tempe, et se termine à la
crête temporale, en sorte qu’il ne paroît point dans l’occiput,
En dessous, l’occipital latéral, f ,_f , et le basilaire, ƒ ', produisent
des lames saillantes qui s’unissant à la continuation de l’aile ptéry-
goïdienne, l , et à une lame du temporal, composent une sorte de
voûte sous laquelle sont suspendus, par des ligamens, le rocher et la
caisse qui se soudent ou s’engrènent promptement en une seule
pièce ( I ). •
Le pariétal, après avoir passé derrière le temporal, vient prendre
part à cette voûte. Le temporal lui-même se trouve donc presque
étranger à la composition du crâne, ne servant qu’à boucher quelques
petits trous restés au pariétal.
C’est un commencement de la séparation qu’il éprouve dans les
classes .inférieures.
La partie de ces crêtes qui borde de chaque côté la région basilaire
fait ressembler cette région à un large canal.
Dans le fond de l’orbite on voit les deux sphénoïdes placés comme
à l’ordinaire. Le postérieur, i, touchant au temporal, au pariétal et au
frontal; l’antérieur, k, au postérieur, au frontal et à l’apophyse ptérygoïde
interne; mais ce qui est très-particulier, c’est la forme et la
composition des bords des arrière-narines.
Les maxillaires, b, b, étant prolongés en un museau aplati et les
dents finissant avant l’orbite, le maxillaire n’est pas au plancher ni
aux parois antérieures ou latérales de cette cavité , mais à son plafond,
comme y est aussi le jugal : il complette le bord interne de ce
plafond ( en b", fig. 12),
De tout le contour postérieur de la face inférieure ou palatine de
c e s maxillaires part une sorte de pyramide quadrangulaire, dont la
base est traversée verticalement par les narines, et dont le reste de
l’espace est creux ou contenu entre deux lames, ouvertes en arrière.
Ce sont des espèces de doubles parois qui entourent l’ouverture pos-
(ï)‘ N. B. Dans ces figures les os de l’oreille sont enlevés ; on-ne voit que la voûte sous
laquelle ils sont suspendus.
térieure des narines. Elles sont composées des palatins, m, m et des
apophyses ptérygoïdes internes, l, L Chaque palatin se replie sur
S K « irrégulier, pour former h
double paroi, et le plafond en est complète par le maxillaire auqu
11 QuanTu’apophyse ptérygoïde interne, elle se recourbe seulement
en S. Une de ses courbures „ Zy s’articule exteneurement au palatm
pour prolonger la paroi inférieure et externe ; 1 autre l , s uni t a
F autre arcdu palatin, etse continue ensuite sur le sphenoxde anterieur,
k , pour s’articuler auvomer.et compléter ainsi la. partie ^ m e d u
cet entourage de barrière-narine, d’où il résnlte que le bord ton
entier de l’arrière-narine y sauf le vomer, appartient., comme. .Auw
les fourmiliers, à l’os que nous avons toujours appelé apophyse ptervsoïde
interne.. ' . ,
Ce que le dauphin a de particulier, c’est ce grand sinus intercepte
entre les deux parois de ce bord.
Cet os ptérygoïde interne reste toujours distinct.
Le sphénoïde postérieur, i , se soude au basilaire beaucoup plutôt,
qu’au sphénoïde antérieur, k; je Vy trouve même soude dans .certain*
fétus avant tous les autres os.
Ce dérangement presque absolu de tous les os a beaucoup chang
la direction des trous. ,
Au lieu de trou incisif il y a un long canal qui régné entre les deux
maxillaires et les deux intermaxillaires, depuis le bout du museau
jusqueS aux narines, près desquelles il se bifurque. • 4 II faut chercher le trou sous-orbitaire au plafond de 1 orbite, ou
il représente une cavité ouverte en dessous, de laquelle partent, dans,
diverses directions, des canaux qui vont s’ouvrir à la face supérieure
des maxillaires et des intermaxillaires, non pas au-dessous, mais en
dessus et vis-à-vis de l’orbite.
Je ne trouve ni os ni trou lachryrnal.
Tout-à-fait dans un creux, en avant de l’orbite, entre le maxi -
laire , le vomer et une pointe du palatin, est un petit trou qui
monte dans la narine , et qui représente le sphéno - palatin.