externe se trouve ainsi effacëê, mais il y a entre elle et l’interne une
lbsse extrêmement profonde. Les apophyses ptérygoïdes internes se
terminent par une lame arrondie, bien éloignée de pouvoir toucher
aux caisses qui sont peu volumineuses. Le rocher ne paroît nullement
dans l'occiput. Les pariétaux s’unissent de bonne heure en
une seule pièce avec l’interpariétal. Les frontaux, s’unissent aussi de
bonne heurè entre eux.
Les trois premières màchelières des cabiais sont formées chacune
de deux prismes triangulaires à base fourchue. Cette base est tournée
en'dehors dans les supérieures, en dedans dans les inférieures.
Là quatrième dent de 11 prismes, dont le premier seulement a
une base fourchue, les autres sont de simples lames (pl. I , fig. 17).
Les UÈV8ES sont de tous les routeurs ceux qui offrent le plus de
singularités.
Leur profil présente une courbe presque uniforme. Un très-grand
orbite bien cerné en occupé à peu près le milieu.
Le frontal a une crête sur-orbitaire très-marquée, séparée en avant
et en arrière du corps de l’os par une échancrure. Il s’avance de
chaque côté par une longue pointe entre la pointe montante de l’in-
termaxiOaire et la partie du maxillaire qui formé la joue. Toute nette
joué est criblée dans l’adulte de trous qui la font ressembler à une
sorte de dentelle. Le lachrymal est assez grand dans J’orbite; en dehors
il fait saillir un crochet obtus sous lequel est le trou lachrymal.
Dans le bord même de l’orbite la partie zygomatique du maxillaire
est courte; sôn bord inférieur forme une cjête un peu saillante eu
dehors. s;
Son union avec lé jü^aî s efface sTvitéj qu’a mcSns d’examiner de
très-jeunes sujets, on seroit tenté de croire qu’il n’y a pas de jugal.
Cet os jugal est arqué vers lé bas, formé la partie inférieure du cadre
de l’orbite, et dépassé par une apophyse la partie zygomatique dù
temporal.
Les trous incisifs sont énormes en longueur et s’étendent également
dans le maxillaire et l’intermaxillaire^Le vomer paroît même à
la partie postérieure de la cloison qui les sépare.
Le trou sous-orbitaire est. fort petit, et donne du côté de l’orbite
dans une fissure étendue en travers, et dont le lachrymal forme en
partie la voûte .supérieure.
Outre le plancher dont il couvre leÿracines des dents, le maxillaire
a une lame étroite qui remonte dans l’orbite jusqu’au frontal,
entre le lachrymal, qui en est cependant séparé par un espace membraneux,
et le sphénoïde antérieur.
Celui -ci est très-remarquable, parce que les deux trous optiques
sont réunis en un seul, en avant duquel le sphénoïde ne forme qu’uiie
seule lame verticale, premier indicé de ce qu’on verra dans les oiseaux.
Il est percé là de part en part d’un trou qui s’unit au trou optique
commun. En avant il se bifurque de nouveau pour s’étendre
beaucoup plus qu’à l’ordinaire dans le fond de l’orbite sous le fron-
tal, jusqu a cette languette du maxillaire dont nous avons parlé. Le
palatin occupe sous,lui dans 1 orbite un espace beaucoup plus grand
que dans les autres rongeurs. En dessous le palatin s’étend jusqu’à la
troisième molaire, et est profondément échancré jusqu’à la quatrième.
Ses ailes ptérygoïdes s’unissent bien à la partie impaire du sphénoïde
anterieur, mais elles sont séparées de celle du postérieur par un espace
membraneux de chaque côté.
Le sphénoïde postérieur a de chaque côté deux ailes ptérygoïdes
contiguës 1 une et I autre a celles du palatin. Les internes se terminent
en pointe grêle ou par un stilet : je n’ai pu les voir séparées du reste
de l’os.
Les ailes temporales de ce sphénoïde ne montent pas beaucoup,
et n atteignent point le frontal dont elles sont séparées par le sphénoïde
anterieur ; encore moins le pariétal qui ne descend pas dans la
tempe.
Les pariétaux restent quelque temps distincts i un de l’autre et
de 1 interparietal ; celui-ci est petit et en ellipse transvërse dans le
lapin.
Dans le lièvre on ne peut le voir que tout-à-fait dans le premier