
ches, petites, 8 -6 %, en grappes terminales, longues de 6 à 1 2™, pubérules,
assez serrées ; pétales pubescents en dessus, environ 3 fois plus longs que
le calice. - - Croît dans les lieux frais et bumides de la Pensylvanie à la
Caroline. On le cultive dans les ja rd in s pour scs nombreuses fleurs, dont il
se couvre à l'automne. 11 se-plaît en terre siliceuse ou en lorre de bruyère
bumide. On lo multiplie facilement pa r séparation do drageons qu’il émet
en abondance, ou par boutures faites au printemps, ot en été p a r m arcottes;
sa croissance est rapide et sa rusticité suffisante.
Tribu m . —- ilaniamélidées. — Hniiiiiincliileae.
F i.e u r s a p é r ia n t h e -s im p l e , d o u b l e o u n u l ; a n t h è r e s d é h is c e n t e s p a r d es
FENTES OU PANNEAUX ; OVULES DESCENDANTS TORDUS.
2 9 6 . — H A M A M È L E . - H A M A M E L I S bin.
Du g rec h am a , en m êm e tem p s, e t m e lo n , fru it ; c ’ost-ii-diro portant à la fo is d es Ileurs
et d es f ru its .
Arbrisseaux à feuilles aUernos, caduques, penninerves, stipulées ; bourgeons
écailleux, i-'leurs jaunes, naissant de bourgeons apbylles, berma-
plirodites ou polygames à réceptacle cupuliforme. Calice subcampanuté.
4-fide; pétales 4, linguiformes ; étamines 8 dont 4 fertiles superposées aux
sépales et 4 stériles opposées aux pétales ; anllières introrses s’ouvrant par
1 - 2 valves; ovaire libre, biloculaire, à 2 ovules collatéraux, an atropes;
styles 2, filiformes. Capsule ligneuse, loculicide, en deux valves. Graines
2-4,à tégumentsosseux. albuminée. —Cegenre renferme deux espèces (peut-
être même qu’une seule), lialiitant l’Amérique du Nord et le Japon, fré-
qucipment cultivées dans les jard in s, où. on les recherche pour leur floraison,
commençant dès l'automne et continuant p endant l’iiiver, et leur beau
feuillage. Ce sont les terres fraîches, légères ou do bruyère qui leur conviennent
le mieux, avec dos situations ombragées ; les sols calcaires ne
leur conviennent pas. On les m ultiplie de marcottes qui demandent environ
1 an pour s’enraciner, et |iar graines semées en terre do bruyère, qui ne
germent qu ’à la 2« ou ù la 3"'" année.
1. — H . d e V i r g i n i e . - II. VIRGINICA L in . - L m k . Encycl., t. 8 8 . —
Lodd. Bot. Cab,, t. 8 9 8 .— Nouv. Duh. VII, t. 60. — Guimp. et Hayn.
Fremd. Holz., t. 78. — Spach, Vég. Phan. VIII, p. 79. — Bot. Mag,,
t. 6684. — //. androgyna Walt. — Amérique du Nord. — Arbrisseau de
2-3'”, ayant le port du Noisetier, à ramifleations distiques, siibdîvariquées.
Bourgeons petits, pubérules, ferrugineux; jeunes pousses brun-roux,
d abord pubescentes puis glabres. — Feuilles à nervures pennées opposées
ou sub-opposées, 8 à 7 de chaque côté, obovales ou oblongues-obovales,
C à 11™ de long sur 4-8 de large, irrégulièrement crénelées, arrondies au
sommet, vertes, luisantes et glabres en dessus, plus ou moins pubescentes
en dessous; pétiole 18-18%, stipules ovalospubérules en dessus,plus courtes
que le pétiole, caduques. - Fleurs sessiles en petits capitules ou glpmerules
axillaires' et dans un p etit involucre de 3 bractées, suborbiculaires, cgion-
neuses-ferrugineuses, coriaces pe rsistan tes; chaque fleur, en outre iiiunic
ifu n iiivolucellc de 2 braetéoles opposées ; sépales pubescents roussâtres en
dessous jaunes en dedans ; pétales on longues lanières tordues-ondulees,
3-4 fo is’plus longs que les sépales. Capsule de la grosseur d’une petite noisette,
cotonneuse ; graine brun-noiràtre. Flor. octobre-février. - Dans les
liivers doux, les feuilles persistent souvent pendant la lloraison, mais eu
Kénéral, les fleurs apparaissent sur des rameaux défeuilles ; les peta es
se détachent et le calice persiste ù son tour sur le fruit jusqu aux iiouvelles
feuilles ; la maturité des capsules n ’arrive que fan n é e suivante, a au tomne.
de sorte que les rameaux paraissent produire snnultaneinent dos
fleurs ot des fruits. - Habite les Etats-Unis, du Canada a la Monde dans
des situations sëcbeset pierreuses, mais fréquemment près des
duit en Angleterre on 1736, il arriva en France vers 17 13, envoyé par Clayton,
où il s’csl montré 1res rustique. L’Æ virginica. désigné en Amérique sous le
nom de ir iicA /to e i (Noisetier des Sorcières), est très employé en medecme.
Son écorce et sès fouilles contiennent du tannin, une huile essentielle et de
l'acide galliquo ; leur décoction ou leur extrait alcoolique constituent uu
médicament astringent, liémostatique ou antiliémorrbagique sédatif, inodi-
üc'ateur du système veineux. La graine contient aussi une liiiile comestible.
« — H d u J a p o n . - H. JAPONICA. Sieb. et Zucc. - Franch. el Sav.
" Enum. Pl. Jap, I, p. 163, t. H. p. 368. - Bot. Mag., t. 6 6 5 9 .^ - André lu
Rev. Hort. 1891 el icon. — N. arboreaUasi. Gard. Gbr. 1874. p. 187, et
1881, p. 216. f. 38. — Japon. — Très voisin du précédent (1). dont il-a le
port niais forme ce'pendanlun arbrisseau plus vigoureux, souvent un petit
arbi4 d o 4 -8 "'; ses ileurs sont plus grandes dans toutes leurs parties et
sont surtout remarquables pa r le contraste formé entre les lobes du ealice
rouges, révolulés, et les pétales jaunes, allongés en lanieres tordues. Feuilles
aussi plus grandes, à 7-9 nervures au lieu de 8 -7 .-H a b i le an Japon les
forêts de la région montagneuse dans le Kiou-siou où Buerger 1 a rencontre.
Siebold l’indique aussi dans les montagnes de l’ile do Nippon et Ichonoski,
dans la province de Nambu. Introduit depuis en Europe, il afleuri pour la première
fois à l’Arboretum de Segrez, en 1888, en février, c’est-a-dire un peu
plus tardivement que son congénère, et ses fleurs sont toujours sur dos ra meaux
défeuillés, comme dans le Cornouiller mâle, ce qui augmente originalité
de celte plante. Toulc bonne terre de ja rd in , fraîche et legcre, lm
convient cgaleinent ot sa rusticité est aussi très grande.
V a r i é té . - H . S . Z u o c a r i n i a n a . - Calice brun v erdâ tre e t péta les p â le s.
(1) F ran ch . e t Sa v ., E u n um . Pl. Jap. H, p . 303, ne lu i r e co n n a issen t a vec son con g é nère
q u e d es dilTéreuees très s e con d a ir e s (Feu illes 7-9 nervures au h eu de o-6).