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Peuilles 30™ et plus de long, pennatifides, à lobes triangulaires, ovales,
pointus, plans et nervures proéminentes, tomenteuses en dessous. Epis
longs de 20 à 30™. Une des plus belles espèces cullivées.
3 .— B . à la r g e s feu ille s. — B. LATIFOLIA B. Br. — Bot, Mag.
[ T T ~ ^ "Strabe, 1802. - Arbre de 4 à 6” , à feuilles obovales-oldongue?’
13 à 2o™ long sur 8-10 de large, denticulées sur les bords, vert foncé en
dessus, couvertes en dessous de poils laineux grisâtres, ceux de la nervure
médiane brun vif. Epis robustes, très décoratifs,
6 .— B. m a g n i f i q u e . — B. SPECIOSA B. Br. — Bot. Mag., t. 3032. _
Bot. Beg., t. 1728. — Austr. 1808. — Arbrisseau de 2 à 2“ ,30, à grandes
feuilles de 20 à 28™ long sur 10-22 de large, pennatifides, à lobes semi-
ovales mucronés, blanc de neige en dessous avec poils roussâtres sur les
nervures.
7. - B. d e s colliu es. - B. COLLINA B. Br. - fr. Cunninghami Sieb
Bclib. Ilort., t. 81. - Bot. Reg., t. 688. - fr. littoralis R. Br. - Bot
Mag. t. p. 3060. - Bot. Reg., t. 1863. - Australie, 1822. — Bel arbrisseau
à rameaux cotonneux. Feuilles linéaires-obtuses ou rétuses au sommet,
6 à 8™' long su r 10-12% large, spinelleuses aux bords, argentées en dessous
et non-veinées. Epis gros, jaunes, très décoratifs.
On trouve encore parfois dans les cultures ies : fr, æmula R. Br., Bol.
Mag., t. 2671; arbre de 6" à feuilles linéaires-oblongues, profondément
dentées sur les bords, longues de 18 à 28™, large de 23% ; fr. dryandoïdes
Baxter, arbrisseau de 2", à feuilles de 13 à 28™ long, pinnatifides, couvertes
de poils brun rougeâtre en dessous; fr. marginata Cav., arbrisseau
de 2“ ,80 à 3“ , à feuilles courtes, 23 à 30% long, portant quelques épines
courtes sur les bords et fr. quercifolia R. Br. arbrisseau de I" ,8 0 à feuilles
cunéiformes oblongues, profondément incisées, 8 à 18™ long, planes,
canescentes en dessous; très belle espèce.
^ La famille des Protéacées comprend encore beaucoup d’autres espèces
d arbres ou arbrisseaux disséminés dans les cultures de serres ou dans les
jard in s de la région médit“», tels sont ïesDrya n d raA e l’Australie, à feuilles
découpées latéralement et fleurs en capitules sessiles, terminaux, de la
grosseur d’un oeuf de poule; le fr. formo sa R. Br. et fr. ten u ifo lia sont
les plus répandues. Les Slenocarpus à feuilles lobées ou pinnatifides et
fleurs en panicules d’ombelles dont le S. Cunninghami H. Br. he sLom a tia ,
arbrisseaux à feuilles composées, fleurs en grappes ou en corymbes et
graines bordées d ’une aile, dont les L. ilic ifo lia R. Br. et L. ferruginea.
Les Embothrium, arbrisseaux glabres, à feuilles alternes, entières et fleurs
par 2 à l’aisselle de bractées dont l’ensemble constitue des grappes ou des
corymbes ; l’fr. coccinea Forst. du détroit de Magellan, à fleurs coccinées,
est presque rustiq u e. A côté les Telopea, à feuilles alternes, entières ou
dentées et fleurs rouges en grappes ou en corymbes, dont le T. speciosissima
R. Br., à fleurs en gros capitules formant un cône rouge-carmin. Les
Protea sont d’une culture difficile et par cela même très rares dans nos
cultures. Citons enfin les curieux Leucadendron dont Vargenleum du Gap,
à feuilles lancéolées, argentées, soyeuses. Le Macadamia alte rn ifo lia
Muell. Vulg. Noisetier d'Australie, arbre de 10“ , offrant un fruit supérieu
r à la noisette; commence à être cuUivé.
LXXI.— LAURACÈES. — LAUBACEÆ
' T r i b n I . — T e t r a n t h é r c c s . — T c t r a n l h e r c oe H . B n .
FLEURS DIOIQUES, EN INFLORESCENCES PRIMITIVEMENT PROTÉGÉES PAR UN
INVOLUCRE DE BRACTÉES IMBRIQUÉES OU D’ÉCAILLES ; ÉTAMINES 8 - 1 2 A ANTHÏIRES
S’OUVRANT PAR 4 P.4NNEAUX INTÉRIEURS. FRUIT BAIE MONOSPERME.
4 1 6 . — L A U R IE R . — LAURUS Tour.
Nom em p lo y é par le s L a tin s.
Arbres toujours verts, aromatiques, àfeuilles alternes, coriaces, à nervation
pennée, réticulée. Fleurs en petites ombelles, enveloppées obacune d’iin
involucre formé de quelques bractées imbriquées, caduques ; pédicelles
rapprochés en nombre variable sur un petit axe commun qui occupe 1 aisselle
d ’une feuille. Ces fleurs dioiques ou polygames, ont un périanthe
formé de 4 folioles pétaloïdes et caduques. Les mâles au sommet de l’axe
ont un androcée composé de 8-12 étamines à filet libre et une anthère
biloculaire introrse, déhiscente pa r 2 panneaux qui se relèvent; les plus
intérieurs (4 ou 8), sont pourvues de deux glandes latérales. Les femelles
ont un androcée de 4 étamines stériles, a lte rn an t avec les divisions du
périanthe, un ovaire libre, à I loge contenant un ovule descendant, anatrope
; style court, 3-lobé au sommet. Fruit baie, ovale, â péricarpe charnu,
mince ; graine à embryon gros, épais, charnu, huileux et radicule supère.
Ce genre au q u elo n rap p o rta it autrefois beaucoupdefrawacees, est aujourd’hui
réduit à deux espèces, l’une p a raissan t originaire de l’Asie-Mineure,
l’autre des îles occidentales du nord de l’Afrique. Leurs feuilles, munies de
glandes résineuses et aromatiques sur la face inférieure, sont employees
comme condiments. Les Lauriers se multiplient facilement de graines qui
doivent être semées aussitôt mûres ou gardées en stratifications jusqu au
printemps ; à défaut de graines ou les multiplie p a r coucbage ou pa r
boutures qui s’enracinent sous clocbe en terre légère etdans un endroit
frais et ombragé.
t . — L . c o m m u n . — L. NOBILIS Lin. — Lmk. Encycl., t. 321.
Nouv. Duham., II, t. 32. — Flor. Græca., t. 368. — Gren. et Godr., lit,
p . 64, _ Math. fl. for., p. 246. — Boiss. Flor. Or., IV, p. 1087. — Batt. et
Trab. Fl. Alg., p. 780. — Masclf. Atl. Pl. franç., t. 282. — H. Bn. Bot.
Méd., p. 694. — Vulg. l . d’Apollon, L . Sauce. L. jam b o n , L. franc.
— Région médit»».
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