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colles des oliviers (auxquels on les réunit parfois) en grappes ou on
fascicules axillaires ; elles en ont aussi la composition, c’est-à-dire: calice
courtement 4-denté; corolle à tube court 4-Iobé, obtus, imbriqué mais
non valvaire, étamines 2, rarement 4, à filet court adné sur le tube ; ovaire
rudimentaire dans les mâles, 2 loges dans les femelles, à 2 ovules ’descendants.
Drupe à endocarpe dur, et albumen cb arn u ; embryon renversé, à
radicule supère. — On en connaît 7 ou 8 espèces bab itan t l’Asie,
l'Océanie ot l’Amérique du Nord. On en cultive trois ou quatre espèces en’
pleine terre ou en orangerie, surtout pour la beauté de leur feuillage.
Leurs fleurs odorantes peuvent servir à parfumer le tbé.
1. - O. à f e u i l l e s d e h o u x . - 0. ILICIFOLIüS Hort. - o. diversifo-
h us Hort. — Olea a q u ifo lium Sieb. et Zucc., Fam. nat. — Francb. et
Sav., Enum. P l. Jap. I, p. 312. — 0. ilicifoUa Hassk. - Japon.
Arbrisseau de 2" à 3“ , très rameux. Rameaux g risâ tre s, pousses grisverdâtre
et glabres. Feuilles très polymorphes, rappelant en général celles
du Houx, elliptiques ou obovales, dentées-épineuses, divariquées, coriaces,
épaisses, vert luisant en dessus, plus pâles en dessous, très glabres 4 à
6™ long sur 28-30% la rg e ; pétiole 8-10 %. Fieurs blanches très odorantes,
apparaissant dans le courant de l’automne. — Cet arbrisseau orig inaire
du Japon (Kiousou et Nippon), su r le bord des rivières, est très
ornemental et supporte très bien les hivers ordinaires du nord de la
France. Toute bonne terre fraîche, su rto u t siliceuse, lui convient.
V a r ié té s .
~ ° - loDis p io tis . — F eu ille s ta ch eté e s d e p o in ts b lan c ja u n â t r e .
b . — O. I . a u re o v a r ie g a tis . — F eu ille s p an a ch é e s de ja u n e .
c . — O. I . a rg e n te o v a r ie g a tis . — F eu ille s p an a ch é e s de h lan c .
'!• — O- I . m y r tifo lia l l o r t .— P o rt compact ; f eu ille s non ép in eu s e s .
~ l a t i f o l i u s . — 0 . Ja iî/b b 'M illo rt. —F eu ille s beaucoup p lu s g ran d es, 8-9%
su r 4 â 6 de la rg e , e llip tiq u e s a cum in é e s et d en té es-se rr é e s, d en te lu r e p lu s r é g u liè r e . —
S o u s -v -a r ié té :/h b ïs m a r g i n a t i s , feu ille s bord é e s de b lan c .
2. — O. o d o r a n t . — o. fra g ra n s Lour. Flor. Coch. — Olea fra g ra n s
Thunb. — Fl. Jap ., t. 2. — Nouv. Duham. V. t. 24. — Bot. Mag. t. 1852.
Lodd. Bot. cab. t. 1786. — 0. acuminata Wall, in Prodr. VIII, p. 285.
— 0. sinensis Hort. — Chine et Japon, 1771.
Très bel arbrisseau de 2" à 3", ou p etit arbre dans son pays, à feuilles
elliptiques-lancéolées plus ou moins acuminées, denticulées ou dentelées
vers le haut (parfois entières), glabres partout, longues de 10 à 18'” larges
de 3 à 6 '" . Fleurs jau n â tre s ou presque blanc pur, très odorantes, à pédicelles
uniflores et formant des corymbes très courts, axillaires et latéraux,
de ju in à août. — Habite la Cocbinchine, les Indes, la Chine et le Japon
dans les îles de Kiousiou et de N ippon. Les Chinois parfument, paraît-il, le
thé avec ses fleurs. — Demande l’orangerie sous le climat de Paris.
3 . - 0 . d ’A m é r iq u e . - 0 . AMERICANA Benth. et Hook. - Sarg, For. Tr.
o fN . Amer, p, 113. — Olea ame rica n a h ia . — Lmk, Dict. IV, p. 843. —
Desf. Hist. Arb., I, p. 122. — Nouv. Dubam. V, p. 6 7 .— Miclix. Hist. Arb.
Ara. III, t. 6. — Spacb, Végét. Phau. VIII, p. 207. — États-Unis, 1788.
Pe tit arbre (dans son pays) de 10™ â 18" sur 1™ de oiroonfércnce, mais
plus souvent arbrisseau de 3" à 8", à rameaux anguleux, glabres. Fouilles
lancéolées ou lancéolées-elliptiques pointues, d’environ 10“" de long et
3-4'" de large, entières, d’un beau vert en dessus, plus pâles en dessous,
glabres. Fleurs presque sessiles, groupées par trois et réunies en grappes
thyrsoïdes. Galice profondément 4-fide ; tube de la corolle plus court que
le calice. Drupe ellipsoïde ou subglobuleuse, pourpre, de la grosseur d’uue
cerise, petite, comestible, chair mince. Croît dans les provinces du sud des
États-Unis. ________
Tribn II. — Fraxiiiées. — Fraxincoe.
C O RO L L E D IA L Y - OU G A M O P É T A L E OU N U L L E . A N D R O C É E A 2 É T A M IN E S .
O V U L E S 1-3. F R U IT S A M A R E ,
3 7 8 . — FR ÊN E . — FRAXINOS Tourn.
An cien nom la tin v en a n t du g r e e p h r a x i s , sép a ra tion , h a ie ?
Arbre souvent élevé, à feuilles caduques, imparipennées. Bourgeons
écailleux ; pousses assez grosses ; inflorescences en panicules terminales
ou latérales, naissant sur le bois d’un an. Fleurs polygames ou dioïques.
Galice très petit, quadrifide ou nul. Pétales nuls ou 4 (parfois réduits à 2),
libres ou connés p a r 2, Etamines 2, hypogynes, à filet nul ou plus ou moins
allongé et une anthère à 2 loges déhiscentes vers les bords ; ovaire à 2
loges de chacune 2 ovules descendants, anatropes, surmontés d un style
plus ou moins allongé, à stigmate bilobé. Fru it samare allongée, comprimée
perpendiculairement à la cloison. Graine une par avortement, descendante,
à téguments minces, renfermant un albumen charnu et un embryon a rad icule
supère ; cotylédons aplatis et charnus.
Le bois est ordinairement sans aubier ni bois parfait distinct, mais chez
la p lupart des espèces, il se fonce avec l’âge à l’in té rieu r en prenant une
teinte rosée ou brunâtre. Comme structure, les rayons médullaires sont
très nombreux et très fins, droits, formés d ’une Seule couche de cellules.
Les vaisseaux sont isolés ou pa r groupes de 2-4 et bien ouverts dans la
zone de printemps qu’ils ren d en t poreuse ; ils deviennent ensuite plus
rares et plus petits et forment des arcs blanchâtres concentriques, plus ou
moins continus. Le parenchyme ligneux entoure ces vaisseaux, leur
forme comme une gaine circulaire. Les fibres ligneuses nombreuses sont
très longues, fines, mais à parois épaisses. Par suite de cette structure le
bois des Frênes est à couches annuelles distinctes, dense, flexible, et chez
certaines espèces d’une grande solidité, ce qui le rend précieux pour une
foule d’emplois, destiné à être à l’abri, car ce bois résiste assez mal aux a lte rnatives
de sécheresse et d’humidité. — Plusieurs espèces de frênes fournissent,
par incisions faites dans leur tronc, de la J/omie, substance sucrée
et purgative. L’éoorce de presque toutes est tonique, fébrifuge, et les
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