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naissant avec les fouilles portés sur un pédoncule assez long, feuillé (3 à 4
petiles feuilles entières); écailles velues; étamines 2, à fdets jaune d’o r;
capsules ovoïdes-coniques, sessiles: style nu l; sligmate épais, échancré :
graines pourvues de longs poils soyeux.
Ce saule, le plus grand et le plus important du genre, croit dans toute
l’Europe moyenne et ausirale de l’Océan à la Russie moyenne ainsi que
dans le nord de l’Afrique. 11 habite de préférence le bord des rivières et
des ruisseaux, mais on le Irouve aussi dans les parlies liumides et fraîches
des forêts en sols légers. Sa croissance est rapide et il peut a tteindre à la
longue de 22 à 28" de hauteur sur 1™ et même 3™ de circonférence (voir
pbot. 89), et. lorsqu’il a tte in t un âge avancé, par son port el son écorce, il
rappelle assez bien un vieux chêne. Ce saule est très souvent cultivé en
têtards lo long des cours d’eau et dans les oseraies, dont les pousses sont
employées dans la vannerie grossière.
Son bois a l’aubier blanc, peu abondant et ie coeur d’un joli rouge,
marqué parfois de taches médullaires. Ce bois, d ’une densité de 0,381 à
0.816, a le grain assez fm, homogène, se fend bien, se coupe en tous sens
et n ’esl pas exposé à se to u rm en ter. Ou l’emploie dans la sculpture, dans
la falirication des allumettes, dans la saboterie et comme bois de sciages.
Ce saule est enfin employé dans l’ornementation où on le plante le long
des cours d’eau ou des parties humides des parcs. — On le mulliplie très
facilemeni par boutures ou par plançons.
V a r ié té s .
a . — S. A. v i t e l l in a S e r . — fr. v i t e î l in a t i n . — Vulg. O sier J a u n e .— Aiijr c de
p lus fa ib les d im en s io n s et se d is tin g u a n t fa cilem en t par se s rameaux g r ê le s, so u p le s,
j a u n e v i f ou j a u n e - r o i ig e . Ses feu ille s son t au ssi p lu s é tr o ite s , plus g lau q u e s en d e ssou s
e l fin a lem en t p r e sq u e g la ltr es Un d es san ies les p lu s cu ltiv é s en o s e r a ie s . S es p rod u its
son t su r to u t em p lo y é s d an s la v annerie lin e , la to n n e lle r ie et en lio r ticu lta r e pou r le
p a lissa g e d es arbres fru itie r s. S o ls frais ou m êm e r e la tiv em en t s e c s , s'ils son t lég e r s.
b . — S. A. a r g e n t e a .— fr. s p le n d e n s W a s . — F eu ille s , m êm e a d u lte s , cou v e r te s
su r les d eux faces a in s i q u e le s j eu n e s p ou sse s, de potis s o y eu x a rg en té s.
c . — S. A. coe r u le a Koch . — F eu ille s g lab r es en d e s so u s e t g lau q u e s.
1 .— S. p l e u r e u r . — S. BABYLONICA Lin. — Nouv. Duham,, III, t. 27.—
Anders, loc., t. III, n" 3 2 .— Gmel. Reise.. t. 34. — Gren. et Godr., III,
p . 123. — Matb. loc. cil., p. 393. — Boiss. Flor. Or., IV, p. 1188. —
Franch. et Sav. Enùm. pl. J ap ., I, p. 439.—Asie occid'», Japon.
Arbre de 8-10" sur 2-3 de circonférence, à cime très étalée; rameaux
grêles, arqués, pendants. Feuilles étroitement lancéolées, très longuemeni
el obliquement acuminées, finement dentées en scie et toujours très glabres
sur les deu x faces, mais souvent un peu glaucescentes en dessous. Chatons
assez longuement pédicellés; ceux femelles arqués, à écailles jaun â tre s.
Etamines 2, â lilets velus â la base ; capsules peliles, subsessiles, glabres. —
Ce bel arbre, originaire de l’Asie occidentale, el peut-être aussi du Japon, est
largement répandu dans toutes les régions de l’hémispbëre boréal, où on le
Il 1 . ,
cultive pour son port gracieux souvent pleureur. Il ne vient bien que dans
le voisinage des eaux ou tout au moins sur les sols frais. G’est surtout l’individu
femelle que l’on cultive, le mâle est presque inconnu dans les
cultures et d’ailleurs rare.
V a r i é t é s .
a . — S . B . t y p i c a . — Rameaux d r e ssé s (?) r ou g e s; feu ille s lo n g u em e n t e t a igûm en t
a cum in é e s, v e r t somb re en d e s su s , plus pâ les en d e sso u s, bo rds p r e sq u e en tie r s ,
n e r vu r e s sa illa n te s ja u n e s .
J . - s . B. a n g u s t i l o l i a .— F eu ille s é tr o ite s e t a ig ûm en t cu sp id é es.
c . _ s . B. l a t i f o l i a .— F eu ille s o v a les à la b a se , la rg e s, g lau q u e s en d e ssou s,
d . — S . B, p e n d u l a . — S . N a p o le o n is W o n . — Rameaux lo n g u em en t p en d a n ts.
F eu ille s lo n g u e s , o b liq u em en t p o in tu e s, tr è s fr éq u em m en t cu ltiv é e . Le S . S a lom o n i i
H o rt. e st a u s s i un s a u l e p l e u r e u r .
e . — S . B . o i r e i n a t a .— fr. a n n u la r i s l i o n . — F eu ille s en r ou lée s ou c ir c in é e s le
lon g d e là ne rvu r e p r in c ip a le . Le S . P e t z o l d i Hort. n ’e s t a u s s i q u ’un S . p l e u r e u r .
f . — S . B . j a p o n i c a Anders. Mon. S a l., p. 5 1 .— Arbre p lu s p e tit, g r ê le , g lan d u leu
x , b r i l la n t . F eu ille s p lu s p e tite s 4-C»" lon g su r 1-2 de la rg e , a cum in é e s, finem en t
d en té es-se rr é e s, g labres â l ’éta t ad u lte, p â le s, g lau c e sc en te s en d e s so u s . Moins d é co ra tif
q u e le type. „ , . , , H y b r id e s d u g ro u p e .
6. — S . c u s p i d é . — S. GUSPIDATA Schultz. — Fl. Dan., t. 2487. -
Rchb. Flo r. Gcrm., XI, t. 611. — Anders, loc. cit., p. 37, t. II, n» 26.
S. p enlendra-fragilis Wimm. loo. cit., p. 134.— S. MeycrianaWûlA.
— Hartig., t. 37 (80). — Math. loc. cit., p. 393.
Très voisin du S. à cinq étamines dont il se distingue par ses feuilles
pins étroites, plus louguement acuminées, moins coriaces et plus claires
en dessous, également visqueuses dans le jeune âge. Fleurs mâles à 3,
rarem ent 8 étamines, dont 2 plus longues. Capsules plus allongées et plus
atténuées au sommet. Se rencontre parmi les parents [S. fra g ilis cl S .
penlendra), mais toujours assez ra re . Très ornemental.
7. — S . d e R u s s e l L — S . RU S S E L L IA N A Forbes.— E n g l . Bot., t. 1818.
— Rchb. Flor. Germ., XI, t. 610. — Math. FL for. p. 393. — S. fragilis-
alba Wimm. loc. cit., p. 133. — S. viridis Fries. — Anders, loc. cit.,
p. 43, t. H, 29. — FL dan. t. 2486.
Hybride des S . fragile ei S. blanc, parmi lesquels il se rencontre souvent.
Se rapproche du premier pa r ses rameaux étalés, ses feuilles adultes
fermes, glabres et d’un vert pu r; ses chatons mâles plus gros et plus longs ,
les femelles à capsules plus grêles et plus courtement pédicellées. H se
rapproche du Saule blanc pa r ses rameaux moins fragiles, ses feuilles
presque soyeuses dans la jeunesse, ne noircissant pas lors de la dessiccation
et pa r la couleur jaune d’or des chatons mâles.
SECTION II.— S . A M A N D I E R S
Feuilles glabres à l'étal adulte, pétiole glanduleux, écailles des chatons
persistants jusqu'ci la m a turité des Capsules: S-§ élaminès à anthères
ja u n e s : capsules glabres.
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