2. — M. à feu ille s de té r éb in th e . — S. TEREBINTIIIFOLIUS Raddi.,
Plant, bras. p. 20. — Prod. II, p. 74. — Brésil 1830. — Petit arbre à
éeorce gris clair, largement gerçurée. Feuilles rappelant celles du P. téré binthe,
ordiiiairemoiil à 7 folioles, elliptiques-lancéolées, 40-80% long
sur 20-24 large, sessiles, finement dentées serrées, pubescentes aux ne rvures
et su r le rachis. Fleurs blanches, verdâtres, en grappes. Flor. juillet.
Orangerie.
2 5 2 . — D U V A U A . — P U Y A D A Kimtli.
Dédié au b o ta n iste fran çais D n v a u , in7'M830.
Genre ne différant guère du précédent que par ses feuilles simples et
ses fleurs monoïques, réunies en épis axillaires, solitaires ou fasciculés.
Arbustes toujours verts, épineux, glabres, Feuilles luisantes, coriaces.
Le genre comprend environ 4 espèces habitant les régions subtropicales
de l’Amérique du Sud, demi-rustiipies ou d ’orangerie à Paris. Ce sont
les terres siliceuses riches, exposées au sud, qui leur conviennent le mieux.
Mult. de boutures aoûtées sous cloche avec une douce chaleur.
1. — D. à ram e a u x pen dan ts. — D. DEPENDANS. DC. Prod. II,
p. 74. — Bot. Reg. 19, t, 1873. — Amyris p o lyg am a Cav. le. III, t. 239.
Chili 1790. —Arbrisseau de 3-4” , à rameaux retombants, armés de grandes
épines. Feuilles ovales-lancéolées, entières ou à peine denticulées, de la
longueur des grappes. Fleurs souvent octandres, blanc-jaunâtre, juin-
juillet. Les naturels du Chili préparent avec son fruit, ainsi qu’avec ceux
de la suivante, une boisson alcoolique.
2. — B . à la r g e s feu ille s. — D. LATIFOLIA Liiidl. in Bot. Reg. 19,
t. 1880. Chili 1826. — Arbrisseau de 2-4"', à forte odeur de térébenthine.
Feuilles courtement pétiolées, luisantes, sombres, oblongues-aiguës, grossièrement
dentées, fortement ondulées. Fleurs blanc-verdâtre en grappes
denses, juin-juillet. Baies noires.
3. — D. à feu ille s o v a le s. — D. OVATA Lindl, in Bot. Reg. 19,
t. 1868. — Chili 1827. — Arbrisseau de 2-3"', à feuilles ovales, dentées,
obtuses ou pointues, plus courtes que les grappes. Baies noires. Floraison
juin.
2 5 3 . — M A N G U IE R . — M A N G I F E R A Lin.
De M a n g a , nom d on n é par les Malais aux fru its d e c e t arbre.
Beaux arbres de l Asie équatoriale, à feuilles entières, penninervées.
Fleurs petites, en panicules terminales, polygames-dioïques, 4-8 mères,
4-5 étamines dont 1-2 fertiles. Drupe à gros noyau, monosperme, hérissée
de pointes ligneuses ; chair délicieuse. Le genre comprend environ 4 espèces,
de serre chaude, et de nombreuses variétés fruitières. La plus importan
te est la suivante :
M. commun. — M. INDICA Lin. — Rtieed. Horl. Malab. IV, t. 1 el 2. —
Rumph. Amb. I, t. 25. — Lmk. Eiiey. t. 138. — Andr. Bot. Rep. VI,
t. 425. — Spach, Vég. Phan. Il, p. 192, t. 11. — Bol. Mag. 76, t. 451ü'.
— Tuss. Fl. Ant. II, t. 1 5 .— Indes. 1590.
.Vrbre de 15-20““, rappelant le chêne par son port. Rameaux gros, fragiles,
étalés. Feuilles oblongues-lancéolées, longues de 18-25“ ' sur 6-7 de
large, vert foncé, coriaces, glabres. Panicules dressées, lâches, terminales.
Fleurs blanchâtres, striées de jau n e ; corolle étalée, 1-étamine fertile.
Drupe subréniforme, glabre, jaune rougeâtre ou ponctuée de noir quand
Irès mûre; chair juteuse agréable.
Le C. Manguier est 1 un des arbres fruitiers le plus généralement cultivés
dans toute l’Asie tropicale et à plusieurs degrés au nord des tropiques.
Introduit aux Indes occid. vers 1782, il y est aujourd’hui très répandu. Le
nombre des variétés cultivées a tteint, assure-t-on, le chiffre de cent. Les
plus recherchées sont : le Manguier vert, très gros ; le M. pru n e , très petit,
iilandreux, rappelant le goût de prune; le M. pêche el le M. abricot. Les
Mangues se mangent crues, ou trempées dans du vin sucré, ou confites.
Elles passent pour des fruits très salubres el antiscorbutiques, an tih y sté riques
et stomachiques; l’embryon, antidiarrhétique et anthelminthique.
Les feuilles sont vantées contre la bronchite et l’odontalgie; d’une manière
générale l.a plante est astringente. Le Manguier, cultivé en serre chaude,
où il produit parfois de bons fruits, demande une terre de bruyère et
d’argile sablonneuse avec des arrosements modérés. A défaut de graines
on peut le multiplier par boutures de pousses demi-mûres, dans du sable
sous cloche.
2 5 4 . — A N A C A R D E , — .lAèlCAAD/C/iV llolli.
Du grec a n a , seinl.ilable, et kây'dia^ coeur; allusion à la funne du fruit.
Arbres ou arbrisseaux, â sue gomnio-résineux, et feuilles alternes, pétiolées,
simples, entières, sans stipules. Fleurs en grappes terminales,
ranjiflées et accompagnées de bractées. Ces fleurs irrégulières, polygames
et pentâmères ; étamines 8-10, à filets réunis à la base en un anneau g lan duleux;
ovaire 1, surmonté d’un style laté ra l; 1 loge, 1-ovulée. Fruit,
akène réniforme avec sillon latéral; péricarpe p ré sentant des lacunes remplies
de suc résineux; une graine à embryon charnu, exalbuininé ; ce fruit,
supporté par un pédoncule fortement hypertrophié et transformé en une
masse piriforme, charnue. On en connaît environ six espèces, originaires
de l’Amérique tropicale, parmi lesquelles nous mentionnerons la suivante
:
A. d’Occident. — A. OCCIDENTALE Lin. — Rheed.Hort. Mal, I II,t. 54.
— Jacq. Hist. Stirp. Am. t. 121. — Desc. Ant. VII, t. 607. — Tuss. Ant
III, t. 13. — H. Bu. Bot. Med. p. 958, f. 2719-2721. — Acajuba occiden-
.Mol’i l l c f e r t . — T r a i t é . i.'l