
Se rencontre dans les lieux secs et pierreux, surtout sur les sols calcaires
du midi de la France. Remonte à l’Est ju sq u ’à Gap, Grenoble, Chambéry et
Lyon ; dans l’Ouest, jusque dans les Charentes, le Poitou et la Vendée. Il
se retrouve aussi d’une manière générale dans toute l’Europe australe et eu
Algérie. En Orient, on le rencontre en Thessalie, sur l’Olympe, en Macédoine,
en Anatolie, en Cilicie, sur le Mont Pylas, dans les montagnes du N.
de la Syrie, dans les régions élevées du Liban, le Caucase et le N. de la
Perse.
Cet arbre est peu difficile sur la nature du terra in ; il vient sur les sols les
plus secs et les plus arides, seules, ses dimensions en pareil cas s’en ressentent.
Ce sont surtout les sols calcaires qui lui conviennent et qui font,
sans aucun doute, qu’il s’avance au tan t dans l’O. de la France. Sa croissance
est lente; mais il peut vivre plus de lOÜ ans et repousse bien de souche.
Quoique étant une espèce plutôt méridionale que des régions tempérées,
il est relativement ré sistan t; non seulement il supporte la pleine terre sous
le climat parisien, mais nous l’avons vu résister (sujet de 38 ans) à Grignon,
en 1870-71, à —23 degrés, sans être affecté, et en 1879-80 avec —26 degrés,
il a seulement perdu une partie de ses branches.
Le bois de l’i?. de Monipellier, tout en rappelant celui de \'E. champêtre,
est plus rougeâtre ; c’est le plus homogène, le plus compact, le plus dur
et le plus dense de toutes les espèces du genre connues.
D’après Mathieu, pour un échantillon de Montpellier, on a trouvé une
densité de 0,884, pour un autre, de Constantine, 1,008, et nous mêmes,
pour un échantillon de la forêt de Cognac, 0,912. Ce bois, plus rosé, est
recherché pour tous les emplois de celui de VE. champêtre, mais il a plus
de qualités, surtout pour la tournerie, la menuiserie et comme oliaulfago.
L’A. de Montpellier est une espèce forestière assez importante países
produits ligneux et en ce qu’elle vient sur de mauvais terra in s, où
d’autres ne peuvent prospérer et où il parvient même â former des touffes
compactes, vigoureuses; on no peut guère lui reprocher que la lenteur de
sa croissance. Les animaux domestiques sont aussi très friands de ses
feuilles. Enfin, cet érable convient pour l’ornementation en raison de son
peu d’exigence de culture, de son beau feuillage persistan t pendant une
bonne partie de l’hiver.
V a r ié té . — A. M. m ic r o p h y llum Bo iss. — F eu ille s b eau cou p p lu s p e tite s, la
m o itié env iron d e c e lle s du type, 18-20% au lieu de 30-45. Se r en con tr e su r to u t en Syrie.
18. — E. rouge. — A. RUBRÜM Lin. — Lmk. Diet, et 111. t. 844, f. 3.
— Michx. Fl. Bor. Am. II, p. 283. — Nouv. Duh. IV, p. 31. — Tratt.
Arcb. I, t. 9. — Michx. Hist. Arb. Am. H, t. 14. — Desf. Ann, Mus. VII,
t. 28. — Wats. Dendr. Brit. II, t. 169. — Spach, Vég. Phan. Ill, p. 113.
— Torr. et Gr. Fl. N. Am. I, p. 246. — Koch, Dendr. I, p. 842. — Sarg.
Fo r.T r. ofN. Am. p, 80. — d . g¿«ííc«»iMarsh. — A . Carolintamim Walt.
— Etats-Unis.
ERABLE
Grand arbre de 20-30" sur 3-4" de circonf., à écorce gris clair se gerçu-
ran t platement chez les individus très âgés; jeunes pousses vert rougeâtre
atnsi a“ bourgeons. - Feuilles assez grandes, cordiformes ou tronquées
à la base, l e s j e u n e s floconneuses en dessous, les ^ ®
ques, 8-lobes, triangulaires lancéolés très pointus,
üfldesetsiniis aigus. Pétiole lo n g e t grêle. - Fleiu’s
les feuilles, dioïques pa r avortement, en corymbes
mêrulêes; sépales et P é t a l e s rouges, souvent en
mâles courtement pédicellées; etamines 8-8, a fîlefe
pédicelles rougeâtres, les ailes dressées ou conpendants.
Samares longues de 28-35%, loug eau es a
;e rg en te s, plus ou m oins élargies vers le sommet. La
i j » , p i„ . d . „ . a i i . c o m p u . ' « " i ; ' J ( “ 7 “ d .
de grandes dimensions. , a ,
Le bois est brun-grisâtre, souvent teinté de rouge, lourd, , P
maillé, est employé en ébemstcrie, en armure
humides ou sur les sols frais, surtout siliceux.
~ " c o r m e s , b r u n - r o u ,e ^ .a t u r u é ,
su b o rb icu la ir es, ou o v a les ou cu n é ifo rm e s, n i , 1 . 3 a d u l t e s p u b esc en tes su r tou te s
_ Tor!. et Gray, Fl. N. Am. I, p. 248. - d . r u b r u m p a th d um Ait.
t a Ï I t r ^ T e 7 i 3 l . " t u ^ 3 " 6 0 " ' î 8 " ^ de ®'®®^ J “ “ ); “ T s p T i ï
S S : : S b : e ^ " Ï H l l e “ n e T d : t ! o ^ de la Bbandeur^de celles
du Platane, cordiformes à la base, glauques pubescentes en