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2 .— B. commun.— B. VULGARIS Wendl.— Riv.,1. c ., p. 191, f. 18-19.
— B . madagascariemis Hort.— B . distorta Nees.— Madagascar et Indes.
— Chaume pouvant atteindre 12 à 13™ de haut sur 24 à 30°™ de circonférence,
dénudé, lisse, vernissé, vert, à mérilhalles alternativement arqués.
Turions verdâtres, à gaines spathiformes recouvertes en haut de poils bruns,
couchés, raides; de chaque côté du limbe de cette gaine se voit une e x p a n sion
membraneuse aciculaire, noirâtre, bordée de lanières filiformes;
ligule membraneuse, simple, 2% large, brune, ciliée; le limbe à peine
développé, triangulaire, grandit de plus en plus et finit par former une
sorte de feuille de 18 à 20°™ long sur 2 de large. Les vraies feuiUes, portées
sur les ramifications, sont distiques, très rapprochées les unes des autres
par 4 de chaque côté et ont un limbe long de 20 à 28''™ sur 28“/™ large, un
peu glauque eu dessous. Dans cette espèce les rhizomes s’allongent plus que
dans lapréeédente et les tiges se trouvent plus espacées.—Bambou également
très beau quoique unpeu moins vigoureux que le précédent, mais se contentant
de sols moins humides. Suivant MM. Rivière, leB . dumelorum Hance,
cultivé dans les serres d’Europe, ne serait que le B . vulgaris à dimensions
moindres.
V a r i é t é . — B. V. v a r ie g a ta R iv . — C h a u m e j a u n e - d ’o r r a y é d e b a n d e s v e r t e s .
3.— B . de Hooker . — B. HOOKERI Riv., 1. c., p. 204. —B . m a x im a
Poir. — Dendrocalamus Hookeri Munro.— Inde et Chine.— Chaume pouvant
atteindre une douzaine de mètres sur 24-28»™ de circonférence, se
distinguant du f i . macroculmis, avec lequel il a une assez grande ressemblance,
par ses dimensions moindres, ses gaines couvertes de poils
marrons, sa ligule rougeâtre, pectinée et par ses tiges d’abord couvertes
de poils blancs, puis brunâtres ou violacés ; la gaine des feuilles est aussi
violacée. Ce bambou supporte à peine le climat de l’Algérie, il demande le
climat de l'Egypte ou des environs de Tripoli.
4 — B. ép in eu x .— B. SPINOSA Roxb.— A. et C. Riv., 1. c., p. 207, f. 21
— Indes orientales, Bengale, Calcutta et Java.— Curieuse espèce pouvant
atteindre 8-10™ de hauteur sur 15 à 18°“ de circonférence et bien caractérisée
par la transformation en épines de sespousses secondaires. Chaumes
glaucescents. Feuilles par 3 à 4 sur uu même plan. Inflorescence en panicule
composée. Peut servir à faire des haies dans le Midi et en Algérie. Il
ne reprend pas de boutures.
8.— B. d r e s s é .—B. STRlCTARoxb.-A. etC.Riv.,1. c., p. 218.— fi.iierto-
cillalaWïWà.—Chine et Indes.— Chaume de 6 à 7™ de hauteur, sur 6 à 10°™
de circonférenee, vert glauque, entrenoeuds espacés de 40 à 88°™. Feuilles
disposées par 3-4 sur un même plan, presque parallèles. Inflorescences en
panicule composée. Ses tiges croissent en touffes serrées, en forme de
gerbe. Demande le climat méditerranéen.
V a r i é t é . — B. S. a r g e n te a R i v .— F e u iU e s s t r i é e s d e l i g n e s b l a n c h e s - a r g e n t é e s .
6 . - B. g r ê l e . — B. GRACILIS Hort.— Â. et C. Riv., 1. c., p. 224.— Indes.
Tige grêle, glauque, de 3™ de hauteur sur 6°™ de grosseur, en touffes très
serrées, formant une gerbe retombante de tous côtés sous le poids des
ramifications. Gaines spathiformes séchant rapidement et peu larges.
Feuilles munies d’une gaine verte k ligule membraneuse, sèche. Ramifications
grêles, courtes, dressées, garnies de feuilles d’un vert gai, formant
une sorte de panache inclinant gracieusement le chaume. — Espèce
également de la région méditerranéenne ou de serres froides dans le nord,
mais pourrait encore résister en pleine terre dans l’Anjou dans de bonnes
situations. Le fi. gigantea Wall, originaire de Tenasserim, est quelquefois
cultivé en serre chaude.
Le fi. scriptoria, une des plus petites espèces du groupe, 1™ à 1™ 80, se
trouve aussi dans quelques serres.
G r o u p e I I . — B . A v é g é t a t i o n v b k n a l b .
Le caractère général des espèces de ce groupe qui appartiennent à la
tribu des Triglossées de Munro, est d ’étre les unes à rhizomes traçants et
quelques autres seulement à souches oespiteuses, mais dans les deux
cas à des ramifications non rhizomateuses {tabasheer], ne pou va n t p ro duire
des racines, n i conséquemment se m u ltip lie r artificiellement p a r des
organes aériens. Dans les parties tempérées du bassin méditerranéen, ces
bambous végètent en avril-mai, mais seulement en élé dans toutes les ré gions
analogues au c limat moyen de la France. Ce groupe enfin est de
p leine terre dans le nord de la France.
a . — P h y l l o s t a c h y é e s .
R h i z om e s t r è s t r a ç a n t s , t i g e s c o m p r im é e s , c a n n e l é e s , à r am i f i c a t i o n s g ém i n é e s ,
b i - s u l q u é e s .
7.— B. l i s s e .— B. MITIS Poir.— fi. edulis Poir. — Phyllostachys mitis
Riv. loc. cit., p. 231, flg. 3, 4, 8, 22, 23.— Chine. — Ce Bambou que l’on
peut prendre comme type des Phyllostachys, a des tiges pouvant atteindre
8 à 12m de hauteur sur 16 à 22»m de circonférence. Les turions plusou
moins maculés violacés, forment, en s’allongeant, un chaume se dégarnissant
promptement de ses gaines spathiformes, cylindriques, vert lisse ;
anneaux des noeuds petits, roussâtres avec auréole glauque en dessous ;
mérithalles présentant alternativement de chaque côté deux cannelures
peu profondes. Les ramifications géminées naissent de bonne heure et au
fur et à mesure que la tige s’allonge. Feuilles étroites acuminées, 8-9°™
long sui'2°™de large, glauques en dessous, sans nervure bien saillante. Les
rhizomes atteignent parfois une grande longueur. On ne l’a pas encore vu
fleurir en France ou en Algérie.— Ce bambou atteint toute sa beauté dans le
midi sur les sols siliceux frais. Il vient encore sous le climat de Paris, mais