
iilen liq u o au D. v i r g in ia n a . lo u t au p lu s u n e v a r ié té très f ru c tifè r e d on t le ca lic e
réfra ctés à la m a tu r ité de m an iè r e à sim u le r u n e so r te do
3- — D. Kaki. — D. KAKI Lin. f. suppl. — Tlumb., Fl. Jap ., p. 187. _
Francb. et Sav., Enum. Pl. J a p .,I, p. 306. — Spacb, Vég. Pb., IX, p. 406.
- - D. Schitze Bnge. — Ono ka ki Kæmpf, Amæn. exot., p, 8 0 8 . Vul".
Kaki. — Cbine et Japon.
^ Petit arbre de 6 à 8 " sur ü",80 à 1“ .20 de circonférence, à cime ovale
étalée, brancbes nombreuses presque dressées (voir Pl. pbototypique
n ” 90). Ecorce assez lisse, d ’un brun foncé; jeunes pousses pubescentes où
cotonneuses. Feudles longues de 10 à 18™ sur 8 à 10 de large, ovales ou
ovales-elliptiques, acuminées, arrondies à la base, vert sombre en dessus,
plus pâle en dessous, pubescentes aux deux faces, surtout en dessous •’
pétiole court, d’environ 8 % long. — F leu rs mâles par 2-3, petites, jaune!
ou jaune-verdàtre; segments oalicinaux 1 fois plus court que la corolle
Celle-ci urcéolée, étamines 8 ou assez souvent 16. /-me/fos solitaires
sur do courts pédoncules. Calice et corolle comme dans les fleurs mâles,
mais plus grands. Baie grosse, du volume d ’une petite orange (38 à 8 O7Ù
dans le type sauvage), jaune orangé à la maturité, qui arrive de la fm d ’octobre
à la fm de novembre avec la cbute des feuilles; pulpe jaunâtre,
abondante ; grames 8 ou plus ou nulles dans quelques variétés.
Cet arbre, qui croît spontanément dans ies forêts du Japon (Kiousiou,
Nippon, etc.), où il est désigné sous le nom de Kaki, est cultivé à peu pré!
p a rto u t comme arbre fruitier et ou lui connaît un grand nombre de variétés
fruitières. Ce Diospyros croit également en Cbine, oü il est désigné sous
le nom de Schitze ou Schi-Tse. G’est aussi une espèce Iruitière importante
dans ce dernier pays, où son fruit est connu sous le nom générique de Tsi
ou Yse. Le fruit du D. Kaki n ’est, comme celui des autres espèces, comestible
que lorsqu’il est blet ; il est alors consommé directement ou à l’état
de marmelade ; on en fait même une boisson fermentée.
Au Japon, dit M. Dupont (1), la variété sauvage, dite Yama Kaki, donne
un bois lourd, compact, à fond blanc, sillonné par des veines n o ir foncé,
très irreguIières. Le plus souvent celles-ci sont rares et peu développées,
1 y a au contraire certoms sujets cbez lesquels elles dominent ; le bois ost
alors appelé k a k i n o ir [Kourokaki), et il est dans ce cas très recbercbé
pour faire de nombreux petits travaux de menuiserie. Néanmoins ce bois
s ecbauffe facilement, supporte mal les alternatives de sécberesse et
d bumidité et de plus a souvent la fibre torse.
Le D. Kaki, dont on ignore d’une manière précise la date d’inlroduction
en Europe, mais qui ne s’étend probablement guère au delà d’une quaran-
ta in e d an n ées (2), est aujourd’bui très répandu dans les cultures du Midi et
(1) Les e ssen c e s fo r e s tiè r e s du Japon, p . 62. '
(2) Les au teu r s an g la is, .N'icholson n o tam m en t, d o n n en t p our l ’An gleterre la date de H 89.
de l’Afrique. Il mûrit parfaitement son fruit, désigné sous lo nom vulgaire
de Figue Çaque dans toute la région de l’olivier ; il le mûrit encore en dehors
de cette zone, mais dans des situations abritées ou en espaliers bien
exposés. G’est ainsi que l’obtention de ce fruit est encore possible en
Touraine, dans l’Anjou et la plus grande partie de l’Ouest (Bev. Hort.,
1894, p. 107), et même, dit-on, dans le Sud de l’Angleterre.
Sous le climat parisien, l’espèce résiste en pleine terre ju sq u ’à 18 et 20
degrés de froid, c’est-à-dire qu’elle ost aussi rustique que le D. lotus, mais
n ’y fructifie pas, à moins de placer l’arbre à une chaude exposition d’espalier,
comme nous l’avons a’û à Segrez cbez M. Lavallée. Aux Etats-Unis,
surtout en Géorgie et en Floride, d’immenses quantités de Kakis ja p o n a is
ont été plantés et les fruits rocoltég en novembre sont transformés en gelée,
marmelade ou desséchés au four. Les terra in s dans lesquels les Kakis
réussissent le mieux paraissent être ceux sablonneux, légers et perméables;
ils redoutent essentiellement ceux argileux, liumides, à sous-sol aqueux.
Ils supportent la taille et peuvent être élevés soit en pyramide, soit en
gobelet. Gomme les ileurs se développent sur les pousses do l’année, il ne
faut pas faire de pincements, mais à la taille d’hiver on devra couper à deux
bons yeux au-dessus de leur empâtement les brindilles qui auront porté
fruits. Les variétés de Kakis se greffent ou s’écussonnent sur leD . Virginia
n a ou D. lotus, mais do préférence sur le premier.
V a r i é té s .
Les v a r ié té s fru itiè r e s cu ltiv é e s en Chine e t a u Japon so n t trè s n om b r eu ses, ma is il
n’y en a en co r e q u ’un très p e tit nombre q u i s o ien t in tr o d u ite s d an s n o s cu ltu r e s. Nous
s ig n a le r o n s le s su iv a n te s :
а . — D. K. a u r a n t ium Rev. Hort. 1 8 8 7 ,ic o n .— F ru it m aliforme, ja u n e o range clair.
б. - - D. K. B e rti Rev. Ilo r t. 1887. — F ru it d ’un beau ja u n e o range en fo rm e de
p om me, gros a v ec c a v ité b a sila ir e la rg e e t profonde.
c. — D. K. o o s ta ta Rev. I lo r t . 1870-1871 ic o n . — F ru it roug e b ru n â tr e , très gros,
o rd in a ir em en t r e lev é de c ô te s (v. p l. p h o to , n» 91).
d . — D. K. e llip tio a R e v .H o r t. 1887, icon . — F ru it ja u n e o r a n g e ,lu isa n t,e llip t iq u c .
e. ■— D. K . ly o o p e rslo o n Rev . I lo r t . 18 7 8 ., icon . — F ru it très gros a t te ig n a n t ju s q
u ’à 9™ d e d iam è tr e, la rg em en t d ép r im é au x d eu x b o u ts , à p e in e s illo n n é , lu isa n t,
rou g e c e r ise à la m a tu r ité , ch a ir d en se rap p elan t un peu c e lle d e l’ab r ico t.
f. — D. K. Ma zeli Rev. H o rt. 1874, ic o n . — F ru it très g ro s, su b sp h é r iq u e , c on c
a v ité au som m e t a vec m u c ron b ru n â tr e , peau ja u n e b eu r r e , ch a ir rouge orange,
d ev en an t p r e sq u e s iru p eu se ; e x c e llen te v a r ié té r e çu e du Japon par M. Mazel.
ÿ . — D . K . S a h u t iR e v . Hort. 1887. ico n . — F ru it m a lifo rm e , a cum in é au som m e t,
la rg e d e 65% su r 60 de h a u t. Cavité om b ilic a le n u lle , m a is r em p la c é e par u n e sa illie
su b é r eu se , rou g e orang e do ré, r e cou v er t d'une p r iiin e roug e a r g en té e . Saveur se
rap p ro ch an t d e c e lle du D. K . M a te li.
h. — D. K. W ie s e n e r i Rev. Ilo rt. 1 8 8 7 , p. 8 3 .— F ru it oviforme o b s cu rém en t côtelé,
a rro n d i, d ’un beau ja u n e d ’o r p a s s an t au ja u n e ro u g e â tre à la m a tu rité . Calice très
g ra n d .
Le D. R o x b u rg h ii Carr. in . Rev. H o rt. 1872, p. 233, f . 28 e t 29; s y n . 2 ). K a k i
R o x b u r g h , F lo r . in d . H, p . 327, d o it ê tr e a u s s i c o n s id é r é com m e u n e d es n om b r eu ses
fo rm e s du K a k i , se r en c o n tr a n t p lu s sp é c ia lem en t au x Indes e t p a r a issan t p lu s sen sib le
au froid q u e le ty p e .
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