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mâles apparaissant en mai-juin sur les pousses de l’année, et sur uncourt
pédicule grêle ; anthères à 4 loges. Cônes solitaires au sommet de ramilles
portées sur des rameaux d’un an, dressés la première année, pendants la
deuxième; ces cônes, -4-S™ long sur environ 3 de diamètre, sont formés
d’écailles ciinéiforines épaisses, insérées presque à angle droit sur l’axe, à
sommet rlioinboïdal, déprimé, ridé. Graines ordinairement b sous chaque
écaille, longues d’environ S% et larges do 3% 1/2, comprimées, échancrées à
labase. Cotylédons ordinairement 4.
Habite la Californie, les pentes ouest de la Sierra Névada, à partir du
Comté de Placer jusqu’à la baie de Deer et sur d’autres points entre les 38“
et 80» de latitude, entre 1800 et 2200"' d’altitude. Cet arbre prodigieux a été
découvert pour la première fois par Douglas, enl831, dans la haute Californie,
Comté de Calaveras, dans une vallée, près des sources du San Antonio.
11 vit un groupe de 70 à 80 de ces arbres dont la hauteur variait de 61 àl38l"
et leur circonférence de 9" à 29“ , âgés, d’après Lindley, de plusieurs
milliers d’années. En 1833 W. Lobb constata de nouveau l’existence de
ce groupe et envoya en Angleterre, en 1884, des cônes obtenus avec des
coups de fusil à balles qui assurèrent l’introduction définitive de cet arbre.
Boursier de la Rivière fit un pareil envoi en France. Aujourd’hui le
S . gigantea est très répandu dans toute l’Europe et les individus dépassant
22 à 23“ de hauteur sur 4“ de circonférence ne sont pas rares
(v. phot. n° 142). Ce sont les sols irais et profonds même un peu humides
qui lui conviennent ; sur ceux tourbeux il réussit encore, mais sur ceux
calcaires, secs ou siliceux, arides, il dépérit bientôt. Sacroissance est très
rapide et sa rusticité suffisante pour résister aux plus grands froids du
climat parisien. Gomme il fructiiie de bonne heure, et donne de bonnes
graines, ou le multiplie facilement de semis. Son bois rose ou rougeâtre
rappelant un peu celui de l’Acajou, est très léger (0,282j, mou, peu fort
mais à grain fin, et susceptible d’un beau poli. D’après M. Sargent, il
résisterait aussi en terre très longtemps à la pourriture. Mais le grand
emploi de cet arbre réside dans son utilisation en ornementation où il
produit le plus bel effet, soit en avenue, soit isolément ou en massif.
^ a . — S. G. p e n d u la Ga r r . ,
m e n t c u r i e u s e p a r s e s b r a n c h e s
d e s em i s , .p a r M. L a l a n d e j e u n e ,
b . — S . G. g la u c a l l o r t .
c . — S. G. v a r i e g a t a I J o r
t a n t e .
On a a u s s i s i g n a l é l e s v a r i é t é s
V a r i é t é s .
i n l i c v . H o r t . , 1889, p . 548, t. 1 3 7 .— V a r i é t é e .x t r êm e -
f r a n c h e m e n t r e t o m b a n t e s j u s q u ’a u sol . O b l e n u e e n 1 8 6 3
h o r t i c u l t e u r à N a n t e s ,
l l am i l l e s e t - f e u i l l e s g l a u q u e s a r g e n t é e s .
•t. F e u i l l a g e p a n a c h é d e b l a n c e t d e j a u n e . P e u m é r i -
p y r a m i d a l i s c o m p a c t a e t p y g m æ a .
2.— S. à f e u i l l e s d ’I f .— S. TAXIFOLIA de Kirwan, Conif., V, II, p. 47.
— S. sempermrensEriAX.— Decne. Bull. soc. Bot. I, p. 70. — Garr., 1. c.,
p. 210.— Prodr., XVI, p. 436. — Veitch, Man. Conif., p. 212.— Sarg,,
1. c., p. 184. Beissn., 1. c., p. 158, f. 39.— Taxodium sempervirens
Lamb. Pin., 2”éd., t. 52,— Gigantabies T a x ifo lia Nelson.— Eed-Wood.
Californie, 1840.
Grand arbre pouvant atteindre de 60 à 90“ de hauteur sur 7 à 22“ de
circonf., se distinguant facilement du précédent par ses feuilles distiques
ou subdistiques, linéaires falquées, plus rarement droites, longuesde ISIS“
/“ , sillonnées au milieu et vert gai; par ses cônes sessiles, ovoïdes,
plus pelils que ceux de l’espèce précédente et â maturation annuelle.
Graines 3 à B par écaille et insérées vers le milieu de celle-ci, aplaties,
atteignant souvent la longueur de l’écaille et ailées. Cotylédons 2, rarement
3. — Habite la haute Californie où Menziès le trouva en 1796, ainsi que
Douglas en 1836, etde même Hartwegen 1846 qui l’introduisit. Il exige à peu
près les mêmes conditions culturales que le S. gigantea et sa croissance
est aussi très rapide, mais il présente une particularité, c’est de très bien
repousser de souche, de drageonner même et de pouvoir former des
cépées bien fournies. Quoique aussi très rustique, il l’est cependant moins
que son congénère et soulfre beaucoup des grands hivers du climat parisien
; il est particulièrement sensible aux gelées printanières et à celles
d’automne qui détruisent assez facilement ses jeunes pousse's; par contre
il supporte très bien le couvert.
Son bois rouge vineux, de 0,420 de densité, est supérieur à celui du S.
gigantea et reçoit de nombreux emplois dans son pays. Cet arbre pourrait
donc être avantageusement introduit dans les reboisements des terrains
mouvants ou humides, sauf dans le voisinage de la mer qui lui est contraire.
Le S. ta x ifo lia est aussi un très bel arbre d’ornement.
V a r i é t é s .
o ,. — S. T. g r a c ilis l l o r t .— B r a n c h e s g r ê l e s e t f e u i l l e s p l u s t é n u e s .
6 . — S. T. a d p r e s s a H o r t . — S . T . p y r a m i d a t a H o r t . — A r b r e p y r a m i d a l e t
f e u iU e s p l u s c o u r t e s , t r è s l ' a p p r o c h é e s e t a p p l i q u é e s l e l o n g d e s r a m e a u x q u ’e l le s
r e c o u v r e n t p r e s q u e e n t i è r e m e n t .
c . — S. T . v a r ie g a ta R e v . H o r t . 1890, p. 3 3 0 .— F e u i l l e s d ’u n v e r t g l a u c e s c e n t
p a r t o i s d ’u n v e r t j a u n â t r e e t m ê m e p a n a c h é . O b t e n u e c h e z M, C r o u x , â S c e a u x .
4 7 0 . — C U N N I N G H A M I A . - C U N N I N G H A M I A R . B r . , s y n . B e l t s . S a l i s b .
D é d i é à J . e t A. C u n n i n g h a m , d e u x b o t a n i s t e s e t c é l è b r e s c o l l e c t e u r s
d o n t l e p r e m i e r d é c o u v r i t l ’e s p è c e .
Genre créé pour une espèce d’arbre de la Chine, se distinguant par des
fleurs monoïques, les mâles en épis cylindriques réunis en tête, les
anthères à 2, 4, 6 loges surmontées d’un large conneotif ovale. Chatons
femelles, fasciculés à écailles courtes, portant 3 ovules devenant des
fruits entourés d’une aile étroite. Cônes ovoïdes, à écailles coriaces,
lâchement imbriquées. Maturation annuelle. Embryon deux cotylédons
obtus.
C. d e l a C h in e . — C, SINENSIS R. Br. Conif., 80, t. 1 8 .— Spach,
Végét. Phan., XI, p. 360.— Sieb. et Zucc., Fl. Ja p . , H, t. 103-104. —