
retés. Le liquide est ensuite remis dans la chaudière, on l’amène au moyen
d’un feu vif, à uu état pâteux suffisant, ce qui est reconnu quand on sent
entre les doigts de petits cristaux de sucre. On le verse ensuite dans des
moules ou baquets destinés à le recevoir. De ces moules, la mélasse s’étant
écoulée, il reslo du sucre en grain ou cristaux ([ui est aussi bon et aussi
beau que celui de canne et qu’il n ’y a plus qu’à raffiner si on le veut tout
à fait blanc.
Avec un litre de mélasse étendu de seize fois son volume d’eau, avec un
peu de levain pour exciter la fermentation et une cuillerée d’essence de
Spruce {Tsuga canadensis), on fait une bière agréable. Cette même mélasse
peut servir aussi à faire du vinaigre.
L’opération de l’extracLlon do la sève dure environ six semaines ; pendant
ce temps on eslime (pie trois personnes peuvent exploiter deux cent
cinquante arbres qui donnent 800 kilog. de sucre ou environ 2 kilog. par
arbre ; certains érables arrivonl à donner jusqu’à 12 litres de sève en vingt-
quatre heures. Les arbres peuvent être soumis à cette opération pondant
une longue suite d’années sans paraître en souffrir.
L’A. à sucre est, aujourd’hui, très commun dans les plantations ornementales
d’Europe, où il forme un bol arbre quand il est planté sur des terrains
frais et fertiles, mais au point de vue de la p roduction du sucre, il ne
saurait faire une concurrence sérieuse à la betterave, car sa culture ne peut
être avantageuse que lorsqu’on est en pays où la terre et le bois n ’ont
qu’une faible valeur.
V a r i é té . — A. S. n ig r um To rr. e t Dr. — A . n i g r u m Michx. f. H ist. Arb. A m .I l ,
t. 16. — Spach, Vég . Phan. III, p . 10-4. — B la c k S u g a r M a p le . — Diffère du type par
se s feu ille s d’un v e r t plus som b re , non g lau q u e s, p u b e sc en te s cn -d e sso u s môme Èi l ’état
ad u lte. lis t au ssi exp lo ité p our TextracLiori du su c r e.
Mrables du .lapon.
21. — E. palmé. — A. PALMATUM Thunb., le. Fl. Jap ., t. 3. — Fl. d.
Serr. XII, t. 1273. — A. polymorphum. Sieb. et Zucc., Fl. Jap ., t. 188-
186. — Japon.
Petit arbre de 3 à lü " , à écorce grisâtre. Rameaux grêles, lisses, verdâtres
ou rougeâtres, glauques. Ifeuilles palmées, divisées en 8 à 7 segments
dépassant le milieu du limbe ; lobes oblongs ou lancéolés, acuminés, finement
et aigûment dentés. Fleurs rouges, en ombelles composées de 8 â 7
fleurs. Très jolie plante à feuilles très polymorphes, mais craint les hivers
un peu rigoureux du climat parisien cl demanded être mise dans une situ a tion
abritée. Ce sont les sols siliceux frais ou la terre de bruyère qui lui
conviennent le mieux. Habite les forêts des régions montagneuses do tout le
Japon central, souvent au milieu des grands massifs de flliododendron.
Introduit vers 1840, pa r Van Siebold. Mult. facile de boutures, de greffes et
de couchage.
ÉRABLE
V a r ié lit.
A. P . a tr o p u rp u r eum u i ’T o i r x i v T t . 523. - F eu ille s à 9-10
4 u " s ! : b ^ “ ^ "
D . TOSCO p i c l u m l lo r l. o r n a t u m C a n . , Uev. Hort. 4867,
- « m o s e t ~ n r : L u p é e ’s ou ê c in i é e s , à nervures plus p a le s. - ,1a-
^ ° l : . 7 ! ‘ p a im a t i i i d u m , F i .d . Berr. XXI, p . 40, t .
beUe tein te v e r t tondre, trè s fin em en t d écoupées en s e gm en ts atte ign .m
I XII 1 .1 2 7 3 . — F eu ille s roug e vif.
1 1 : r s è ' i - ‘ » m u 7 o7 “ ; découpées
en 5-7 lob e s in é g au x , à d en ts a ig u é s, vert
ém eraude à nervu r e s v e r t fon c é. .Japon, 4875. très v a riab les ; on y ren-
A . P . s e p t e m l o b u m T h u n b . - Japon. f 7 7 , ,„ n e r s , sim plement
con tre tous le s in te rm éd ia ir e s , d ep u is la “ ''“ U c o im é e s en 7-0 lob e s plus ou m o in s laci-
dcn té s, ju sq u ’il c e lle s à feu ille s ¡„ s cu r ieu se e s t la var. v e r s ic o -
n ié s. La cou leu r e s t a u s s i va r iab le ; so u s «e w p o i t , la p in s
lo re , rep r ésen té e dans la Fl. d . Serr. .XIV, t. 4408.
Quant aux autres espèces du Japon designciis sous es nom ^ __
nicum Tliunb. icDm Fl. “ g"")); ^ ^ c r a n lh u m Sich. et Zucc.
ru/inerve bieb. et Zucc. 11. Jap ., t. l i ■
Fl. Jap ., t. 151, et A. eralægifohum ictch. cl Zucu 1 L ^
sont encore très peu connues et, d ailleurs. ' " 7
possible que toutes ces prétendues espèces appa
polymorphe, probablement l’A. p a lm a lum , décrit ci-dessus.
II, _ f e u il l e s COMPOSÉES.
N eg undo.
A NFtHINDO Lin. — Miclix. f. Hist. Am. Arb. H,
22. - E . negundo. - y ” 7 iVnVt Arcb 1 t 40. - Guimp. Fr. U,
I. i s . - NiJuv. Dull. V t. . y ; ; fra x in ifo lium Nuit,
) * l , : v r . n " ) . n : ¿ 7 / r - - "
Bourgeons p e tits , verts, ^PP™ courtement pétiolées,
paires de folioles, plus une tci i > •n.-.n-.,lc,neiil dentées ou inciovales
lancéolées, cuspidées ou mibesccntcs eu dessous, barbues
aux aisselles d e sn e rv u io s , lacli b > élamiues 4-8
Fleurs dioïques ; calice à 4-8 dents inégales; corolle n u lle ,