
I I ; •
;
i''- '
1‘ ' ' !'
i 'ii ' 1 j :
i ..
très souvent cultivé dans les oseraies, où il donne des pousses fines, allongées,
so fendant facilement et reclierchéos par les tonneliers. En revanche,
elles sont peu souples el cassent facilement lorsqu’on les emploie pour
palisser.
Va r i é té s .
S . R . v im in o ïd e s Wiiii. — S . v im i n a l i s - p u r p u r e a Gonlcjcan. — S. e le a g n e fol ia
Tausch. — Se rapproche davantage du S . v im i n a l par lo port et les feuilles longue
nient acuminées, ii hords enroulés.
S . R . p u rp u r o ïd e s Greu. cl i iod.—S .F o r b y a n a Sm. — Hartig, 1.120 (43“), à feuilles
obovales-lancéolées, plus eourtemciit acuminées, plus larges, planes et un peu glauques
en dessous.
Il existe encore d'autres hybrides du S. po u rp re, mais ils sont assez
rares e tp e u importants; nous citerons seulement le S. hijlda Wulfen. —
fr. jOiirfrMi'ea-incana Wimm. Arbrisseau de 2 à 3", à feuilles liiiéaires-lan-
céolées, blanclios-lomcutouses, fariiiacécs ou dessous,parfois glabrescentes,
glauques. Le fr’. pontedera Kocb ; S. cinerea-purpurea W im m ., très disséminé
en Europe, est aussi im livbrido do co groupe.
D i v i s i o n I I . — S a u l e s l a t i f a l i é s , t o p u l c i i x , r é t i c u l é s .
P o u s s e s n o n k e e il é e s , n o u e u s e s , n e p o u v a n t s e r v ir d ’o s ie r s . F e u i l i .e s a u p i .u s
3 -4 FOIS AUSSI l o n g u e s QUE LARGES, IIKTICULÉES-SILI.ONNÉÈS EN DESSUS, ONDULÉES
CRISPÉES EN DESSOUS. É t a m in e s l ib r e s a a n t h è r e s ja u n e s . C a p s u l e s
LONGUEMENT PÉDICELLÉES.
SECTION v i l — s . m a r c e a u x
Feuilles tomenteuses ou soyeuses en dessous ; pétioles non gla n d u leu x .
Chatons précédant les feuilles, les femelles munis de peliles feuilles à la
base. Ecailles discolores, persistantes; J neclaire; style court. Arbre
ou arbrisseau à écorce lisse ou seulement gerçurée au p ied d u n âge
avancé.
22.— S. M a r c e a u . - S. CAPREA L in .— Iloffm. Sal., t. 2 1 .— Host, Sal.,
t. 66-67. — Hartig, t. 38 (48).— Rclib, El. Germ., t. 577.— Fl. Dan., II,
t. 2 .4 3 .- Eiigl. Bot., t. 1488.— Forb. Salie. Woburn., 1 .122.— Anders.,
p. 78, t. 5, lig. -48. — Wimm. Salie., p. 58. — Coss. AU., t. 31. — Gren.
el Godr., III, p. 138.— Math. Fl. forest., p. 404.— Boiss. Fl. Or. p. 1188.
— Masclf. AU. P l.f r ., t. 303. — G. Ilemp. et K. Wilh., loc, c it., t. 23.
Ya\g. Marceau, Marseau, MarsauU, Marsaule, B o u rsa d e .— Europe cl
Asie.
Grand arbrisseau, lo plus souveni petit arbre pouvant atteindre 8 à 10"
de hauteur sur 1™ do circonférence, à brancbes pou nombreuses, étalées.
Jeunes pousses arrondies, grosses, grisâtres ou brun-rougeâlre; pousses
plus ou moins tomenteuses. Bourgeons vert-rougeâtre, glabres, l’écorce
d’abord gris-verdâtre, lisse, puis crevassée en losanges, finalement gerçurée
éliculée. Feuilles amples, obovales ou laneéolées-oblongues ou elliptiquesobtuses
ou brusquement acumiiiéoa en pointe recourbée, environ 2 fois
aussi longues iiuo larges, obscurément oréneléos-onduléos, glabres ou
glaucesconlcscn dessus, ?itanc/ie,s' lomenlcuses, glauques ot à nervures rcticu-
l é e s o n dessous. Péliole court,2-4%, stipules rares, réniformes ou somi-oordi-
formcs. Cbatons sessiles ol munis de courtes bractées à la base, les mâles
ovoïdes, gros, les femelles ovoïdos-oblongs. Capsule ovoïde allongée, loii-
guoment pédicellée tomenteuse ; style très court; stigmate bifide.
Le S. M arceau occupe une aire géograidiique comprenant toute l’Europo
el la Siliérie jusque dans la région de l’Amour. En Europe on le trouve
surtout dans les parties centrales ; il peuple de préférence les régions de
plaine et de collines, mais il pénètre aussi dans les montagnes, oü il peut
atteindre 1500 â 1800 mètres d’alliludo. Il croît sur les sols frais, Immides,
marécageux et mémo tourbeux ; sur les sols secs ol pierreux il végète
encore ainsi que sur les ruines, les roclicrs ot les déblais dos carrières. H
so multiplie facilement do semences qu’il [iroduit en abondance, ce qui,
jo in t il sa faculté do croître sur tous les sols, en fait l’espèce du genre la
plus répandue. Il envahil aussi très souvent les bois, au point do devenir
nuisible aux bonnes essences, et c’est une de celles, ordinairement désignées
sous le nom de bois blanc, auxquelles on fait la guerre dans les
ucUoiemenls ot les éclaircies. Par contre, il peut être parfois utile en
contribuant â compléter le massif lorstpio les bonnes espèces sont ra re s;
son couvert léger leur ost peu nuisible cl (lar sa croissance rapide il les
excite à pousser eu hauteur. Sa longévité s’étend rarement au delà de 40 à
80 an s. Lo fr. Alarceau rejette aussi aliomlammcnl de soucbe ot forme
des cépées vigoureuses, mais il so mulliplie plus diffioilemeul que les autres
snulos, par boutures ou pa r plançons. — Son bois a l’aubier blanc ou
jaune clair et le bois parfait passant insensiblement au rouge vineux au
coeur; c’est le plus fin, lo plus dur et le plus lourd de tous les bois de
saules d’Europe, sa densité o rdiiiaircmout de0,428pout s’élever ju sq u ’àO,723
(Malbiou 1. c.). 11 résiste assez longtemps aux intempéries, ce qui le fait
souvent employer pour éclialas otpcrcbcs àlioublous; il prend aussi un assez
beau poli et peut être fondu on longues lanières utilisées dans la spartorie
grossière. Comme combuslililo il brûle rapidement avec une flamme dégageant
beaucoup de chaleur ascoiidanlc. D’après Gb. Hartig, lo liois d un
arbre do 80 ans comparé à celui d’un liûtrc de 50 ans, a donné les résultats
exprimés par le rap p o rt que voici ;
P lu s h au t tlcgrê d e c h a l e u r .......................................... '«D à 100
Durée d e la c o m b u s t i o n ................................................. â 100
Kau v a p o r isé e .............................................................................^
L’écoroe de ce saule, qui contient ju sq u ’à 7 0/0 de taimm, esl utilisée
dans le nord de l’Europe, oü le chêne fait défaut, pour le tannage des
peaux. Sou liber peut être aussi utilisé comme celui du lilleul pour nattes
et cordages.