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e u p iio rd ia cé e s
comprimés tra în an t sur le sol. Feuilles elliptiques-lancéolées, à bords
Itge.era en t revolutes. Fleurs grandes, peu nombreuses. Flor. été Demi-
rust.que. On rencontre aussi parfois dans les cultures ornementales ■ Les
~ comprimée el
t 7 i r 17/. salicifoUum Sieb.
et Zucc. j u //. monogynum T b u n b .,à feuilles elliptiques-obtuses, persisÎ
T u d i e : p L Î Z t f
XXXV. — OCHNACÉES. — OCIINACEÆ.
283. - OCHNA. _ OCHNA Selireb.
De ocAufl, ancien nom grec ch, poirier sauvage ; allusion à la ressemblance du feuillage
(le ces arbres.
Arbres ou arbustes glabres, à feuilles alternes, caduques, serrulées,
coi,aces, luisantes, a nervures secondaires parallèles, fines, avec deux
stipules axillaires. Fleurs assez grandes, jaunes, en grappes ramifiéescarpelles
d-lü. F iu it plusieurs drupes rapprochées sur un récentacle
F A s T T iY T" ®°.“ P‘’®“ ‘i ™® vingtaine d’espèces habitant l’Afrique,
notmnn i n t l T Quelques-unes sont cultivées dans les serres,
notamment le 0. atropurpúrea Scbreb. Bot. Mag. t. 4819, du Cap de
n®'-“ “ -' "igûment denticufees,
fleurs solitaires, a calice brun-pourpre et pétales jaunes ; fruit violet foncé
Citons aussi 10. multiHora DC., de Sierra Leone, à feuilles oblongues ou
lanceolees-oblongues et fleurs jaunes.
Le genre Gomplüa (syn. Garatea Aubl.) de la même famille, renfermant
une centaine d especes, de toutes les régions tropicales du globe, fournit
fleurs I r T e E ®*^“ ®‘®® P®“ ® '®®®® b®"®«
¡ ¡ m V n r r T ‘®“ ®® olimufornus
rxhrn '! lÎ ' x' ^ ®‘ d iganlop/iylia p h ia s ta Plancli., de 1 Amérique du Sud. Elu'h., syn. G. Theo-
XXXVI. - EUPHORBIACÉES. — EUPIIORBIACEÆ.
284. - EUPHORBE, - EUPHORBIA L in .
Du nom à’Euphorbus, médecin d’un roi maure.
t a r t Ï Ï T s 'T E ” ! - “'" ' des herbes annuelles ou vivaces,
très v a r ia b Ï iT ° “ parfois eactiformes. Leurs feuilles, de forme
1res vaiiable, alternes ou opposées, parfois nulles, sont souvent accompagnées
de stipules latérales. Les fleurs ordinairement accompagnées de
bractées formant involucre, sont disposées en cymes axillaires ou terminales
; leur réceptacle de forme variable porte un calice gamosépale a
8 lobes (rarement 4-8) a lternant avec autant de glandes ; étamines en
nombre indéfini, en cinq faisceaux opposés aux lobes du calice ; le filet de
longueur variable, avec une articulation, se termine par une anthère ;
l’ovaire porté au sommet d'une colonne term inant le réceptacle est a-
3 loges de chacune 1 ovule anatrope. F ru it capsule à trois coques, lisse ou
verruqueuse, à déhiscence septicide. Graines à tégument crustacé avec
albumen charnu ou oléagineux.
Les Euphorbes renferment ordinairement un la te x doué de propriétés
irritantes et vésicantes.
Le genre comprend plus de 700 espèces h ab itant.les régions tempérées
et chaudes du globe. Un assez grand nombre sont cultivées dans les serres
comme plantes d'ornement, notamment parmi les espèces ligneuses, VE.
atropurpúrea Willd. Bot. Mag. t. 3321, des Canaries, inerme, à fleurs
entourées de bractées pourpre foncé ; l’A’, fulgens Karv. syn. Jacquiniæ-
llora Hook. Bot. Mag. t. 332, du Mexique, à tige effilée, flexueuse, cylindrique,
feuilles lancéolées-linéaires et fleurs rouge vif; l’A. splendens
Boyer, de l’Ile Bourbon, arbre hérissé d’épines droites, bractées rouge
v if; l’A. p u lch e rrim a Willd. Bot. Mag. t. 3493, du Mexique, arbrisseau de
2-4 à fleurs jaunes, entourées do grandes bractées rouge-écarlate. Citons
enfin, l’A. dendroïdes Lin., spontané dans les Alpics-Maritiiiies et autres
points du Midi de l’Europe, bel arbrisseau de 1“20 à 1""60.
Parmi les autres Euphorbiacées cultivées comme plantes d’ornement ou
à d’autres points de vue, nous indiquerons : 1» le Ricinus commimis
Lin. ; Lmk. Encycl. t. 792,; Bot. Mag. t. 2209. Originaire de l’Inde et de
l’Afrique, herbe annuelle de 1"’80 a 3™ dans nos jard in s, et arbre de
6-8“ dans les pays chauds. Plantes d’ailleurs bien connues pa r les propriétés
purgatives de l’huile tirée de ses graines ; 2» le Manihot (ou Manioc)
utilissima Polil. syn. AI. edulis Plum. Jatropha Manihot Lin., de l’Amérique
équatoriale, dont les racines charnues, rappelant celles du Daîilia,
sont riches en fécule et fournissent le Manioc amer, dont le principe nuisible
disparaît par la fermentation, et le AI. dulcís H. Bn., syn. M .A ip i Pobl ;
Jatropha dulcisVotÜ)., Alanioc do u x , dont la fécule (cipipa oamoussache)
constitue le tapioca aux Antilles ; on fait aussi avec les racines du Manioc
une sorte de pain appelé Cassave, qui constitue la principale nourriture des
n èg res; 3« le Jatropha acuminala Lmk., bel arbrisseau d’ornement; 4» le
S tillin g ia seb ife ra Willd., arbre ci su if, indigène en Chine, à écorce gerçurée
écailleuse, feuilles pétiolées rhomboidales acuminées, rappelant celles du
peuplier noir, et graines enduites d’une substance cireuse, extraite pour
faire en Chine des chandelles, se rencontre parfois dans les cultures de
pleine terre du Midi ; 5“ les Codiæum, aujourd’liui très répandus sous le
nom erroné de Croton, qui font l’ornement des serres pa r leur beau
feuillage panaché. On en cultive un grand nombre de variétés différant