rouges; axes, pédoncules cl pédicelles pulvérulciils ; calice pourpre, 4-ii
lobes assez profonds; pétales d’un rose vif marqués en dedans d’une taclic
basillaire couleur sang ; fdets roses, poilus, uu peu déclinés. Capsule
obovée ou ovale-globuleuse, très incquilatérale, de la grosseur de celle du
M. d'Inde, et peu ou pas spiuelleuse. Graines généralement plus petites,
à bile moins développé et tégument plus rouge.
L’origine de cette belle espèce est inconnue; on fa signalée seulement
en France vers 1812 et en Angleterre vers 1820. Certains pensent que c’esl
un hybride enlre l’./f. hippocastannm eA l'Æ. rubra, dont il lient assez
bien le milieu par ses caractères. Ses feuilles el ses fruits le rapprochent
du premier, taudis que scs Ileurs à 4 pétales le ramènent vers le second.
L’Æ. rubicunda est uu très bel arbre d’ornement lleurissant environ
18 jo u rs [iliis tard (juc le M. d’ Inde, mais il n ’a tte in t jamais les dimensions
de ce dernier. Multiplication de semis, mais les produits présentent souvent
de grandes varialions par rapport au type, aussi ('mploic-t-oii le plus souvcnl
la grcflo sur le M. commun.
V a r ié té s .
a . — Æ . R. W a t s o n ia n a Dietr. — Æ . r u b i c u n d a Lodd. Bol. Cali. I. 1212. — Æ .
c a r n e a NVals. Dendr. Brìi. I. 121. (non Gnimp.) — P a r i a W a ts o n ia n a S pa ch. — F le iiis
pins fon c ée s, co ro lle pourpre n o irâ tre: é tam in e s un peu plus c ou r te s que. les 2 pétales
su jié r ieu r s.
b. — Æ. R, B r io t ii Carr. Bev. Horl. 1878, p. .370 e t ie.on. — O btenu e, dit-on, d e sem is
du type à 'rrianou par Briot on 1858. Fleurs roug e v io la eé, très fon c é, a vec macu le plus
cla ir, rouge o range <lans les d iv isio n s su p é r ieu r e s: ca lice, iile ts et s ty le s éga lem en t très
co lo rés.
c. — Æ. R . in t e rm e d ia Andr. Rev. Hort. 1867, p. 346 e t 1883, p. 268. — D’abord
ob se rv ée en 1867, par M. F . André, chez M. S cipion Cochet, p ép in ié r iste à S u isn e et
p ro v enant d ’un é éÆ . r u b i c u n d a fait v e r s 1843; en su ite un 2« in d iv id u au Parc
Monceau, p ro v en an t de chez M. Château, à Beaugé (Maine-et-Loire). Forme une b e lle tête
a rrondie plus a llo n g é e q u e dans le typ e . Ramifications d es th y r se s v e r te s et r o ses. J eu n es
Ileurs b lan ch e s à l’in té r ieu r , bordées de rose saum on n é a vec u n e large tache j a u n e <l'or
vil' au c en tr e des p é ta le s su p é r ieu r s; l ’e x té r ieu r e s t str io lé et m a cu lé de p o in ls rouges,
g lan d u leu x .
\ .'Æ . R . v e r s i c o lo r Cm'w Rev . ITort. 1 874, p. 336, ne n ou s pa ra ît pas d llîé r e r du
.L l.T î.in ierw ie r fîa André; il a au ssi d es fleurs r o ses, d'autres ca rn é es et d ’au tr es presipie
blanches, a v e c ra ch is c o u r tem en t v illeu x . ro u g e â tr e .
d . — Æ . R. p y r am ld a lis Rriol. Rev. Hort. 1882, p. 362. — B ran ch es très rapproch
é e s, r e la tiv em en t c ou r te s e l très tén u e s. Fleurs rouge v in eu x , peu fon c é. O blenue par
M. B e r lin , h o r licu lieu r à V e r sa ille s.
— Æ - R* fo li is v a r ie g a t is Hort. — F eu ille s d iv ersem en t te in té e s <le b lan c e t do
ja u n e .
Citons entlii les v a r ié té s n a n a ., to r tu o s a e t h e t e r o p h y l la , d on t le nom in d iq u e le principal
ca ra ctè r e .
SECTION II. — PAVIFÆS.
4. — M. glabre. — Æ. GLABRA Wild, — Gray, Gen. t. 170. — Koch,
Dernlr. 1. p. 508. - Æ. p a llid a Willd. — Bot.“Reg. 24, t. 51. — Æ. lucida
Horl. (non Spach). — Pavia 0/ifOC».s/s Michx. f. Hist. Arli. Am. Il,
I. 20. — /'■ glabra Spach, Vég. Phan. III, p. 23. — P. Spach.
in. loi' cit. p. 22. - • Etats-Unis, 1821.
Petit arbre de 8-18“ sur l “ à l “ 80 do circonf., à cime ovale, pyramidale,
Irès louffue; jeunes ramules gris-clair; écorce du Iroiic lisse. Bourgeons
secs, roux, écailles du terminal îi sommet libre, cuspidé. Feuilles ordinai-
l'cnieut .0 folioles, coiiricmcnt péliolnlécs, elliptiques-lancéolées, bordées
lie grosses dents ou crans peu profonds, finement dentées, longuement acu-
uiinées au sommet, cunéiformes 7x la base, longues de IS -lo ”", larges de
3 à 8. légèrement pubescentes dans le jeune âge, glabres à l’état adulte,
sauf quelques touffes de poils grisâtres aux aisselles des nervures, veri
foncé en dessus, pâles en dessous. Pétiole commun teinté de rose â l’au-
lomno, 12-18““ , finement strié, glabre. Panicules 18-18“", assez denses,
pyramidales ou oblongues; axe, pédoncules, pédicelles et calice pulvérulents
; calice jaune verdâtre, tuliuleux, campanulé. Pétales 4, jaune pâle,
les supérieurs panachés de pourpre en dessus, les inférieurs légèremeiif
lavés de rouge au-dessus de l’onglet; filets poilus descendants; capsule
obovée ou ovale globuleuse, spincllcuse, 2-3 fois plus petite que celles du
M. d’imle. — Habile l'O. des monts Alléglianys, la Pensylvanie e lle N. de
l’Alabama. Très décoratif par son port et son feuillage.
“), — M. jaun e. — Æ. FLAVA Ail. — Desf. Hist. Arb, I. p. 388. —-Wals.
Dendr. Bril. II, t. 163. — Lodd. Bol. Cab. t. 1280. — Æ. octandra Marsh.
— Æ. lutea Wang. — Koch, Dendr. I, 809. — Æ. neglecla Lindl,
Bol. Reg. 12, t. 1009. — Pavia /lava Moeneh. — Spach, Vég. Phan. III.
p. 28. — P. lutea Lmk. Diet. V. t. 94. — Nouv. Duh. III, t. 38. — Michx,
Hist. Arb. Am. III, t. 11. — P. neglecla Don. Mill. Dici. — Spach, loc.
cit. HT, p. 24. — États-Unis, 1764.
Arlire pouvant atteindre dans son pays 18 â 28“ de haut, sur 1“ 80 à 2“ 70
de circonf. (Sargent), mais dans nos cultures il dépasse rarement la moitié
(le ces dimensions (v. pl. phot, n» 68). Tronc lisse, g risâ tre ; cime arrondie,
très touffue. Rameaux gris clair. Bourgeons roussâtres, pointus. Folioles
0 . nMement péliolulces, laneéolées-oblongues, 18 à 20““ de long, larges
de 4-6. longuement acuminées, rétrécies â la hase, pubescentes-grisâtres
en dessous,\es jeunes cotonneuses, pulvérulentes, ainsi que les pétiolules.
Pétiole commun très long, lu à 2 8 ““ . Panicules longues de 12 à 18 ““ ,
denses; calice long, très évasé au sommet, jaune verdâtre d environ deux
tiers plus court que la corolle; pétales 4, jaune pâle, veinés de rouge en
dessus, velus, un peu visqueux, les 2 extérieurs plus courts, à onglet plus
long que le calice et s’épanouissant en une lame ovale ; les 2 in té rieu rs â
onglet étroit, saillants hors des pétales extérieurs et se term inant pa r des
lames assez petites, conniventes. Etamines ordinairement 7, plus courtes
que la corolle; filets dressés, velus. Capsule brun-verdâtre, ovale ellipsoïde,
lisse ou avec quel([ues rares pointes. Graines 2-3, arrondies.