■ H
YI
? !
■■íf
i
Le fr. co rylifo lia Hag. et Maxim. — Reg. mon. Bet., t. 8, du Japon, est
encore à peu près inconnu dans nos cuitures.
Le fr. u lm ifo lia Sieb. et Zucc. — Rég. mon., t. 6. — fr. costata Traut.
de la Mandobourie et du Japon, remarquable par scs feuilles dont la dentelure
rappelle celle des ormes, est aussi à peu près inconnu dans nos
cultures.
SECTION I I .— BETULASTER S p a c h .
Chalons p a r 2-1 en grappes. Samares non cachées p a r les écailles des
cônes dont les lobes la té ra u x sont peu ou p as développés. Arbres du
Népaul el du Japon.
1 3 B. à ch a ton s cy lin d r iq u e s. — B. CYLINDROSTACllYA Wall.
Pl. As. ra r., II, p. 1. — Koch, Dendr., II, p. 639 — fr. acuminala var.
cylindrostachya Reg.— Belulaster c ylindrostachya Spacb, m Ann. So.
nat. 7“ sér., XV, p. 198 (1841). — Himalaya.
Arbre de 8 à 6", à rameaux tomenteux, courts et pou fournis de
feuilles; celles-ci ovales-lancéolées,acuminées, arrondies ou cordilormes a
la base, avec dents écartées et aiguës, pubescentes dans le jeune âge ainsi
que le pétiole, plus tard plus ou moins glabres, longues d’environ 9“™ sur
6 de large; pétiole 8-9% toujours pubescent grisâtre. Cônes solitaires ou
par 3 de 7 à 8™ long, environ 2 fois plus gros que dans le fr. a cum in a ta .
Habite l’IIimalaya; non encore in tro d u it ou très rare dans nos culUires.
L e fr. acMWii'naia Wall., des mêmes contrées et voisin du précédent,
s’en distingue surtout par ses feuilles plus allongées et par ses cônes
pins grêles et plus nombreux sur le même axe. Encore â peu près inconnu
dans nos cultures.
4 3 2 . — A U N E . — ALNUS T o u r n .
Nom p r im itif v en a n t peut-être d es m o ts c e lt iiiu e s a l et la u , v o isin d es ea u x ; a lln sion
à l’h a b ita t d e c e s p la n t e s .
Les Aunes, comme organisation de leurs fleurs, sont très voisins dos
Bouleaux ; ils ont aussi des fleurs monoïques en chatons. Sur chaque
écaille principale des chatons mâles se trouvent 4 écailles secondaires,
deux de chaque côté et généralement 3 fleurs formant une'cyme ; ces Ileurs
comprenneni un périantbe souvent peu développé formé de 4 folioles libres
ou unies à la base, les étamines en même nombre leur sont superposées;
celles-ci ont des anthères biloculaires extrorses el déhiscentes pa r 2 fentes.
Rarement la fleur est 10-12 mère et 10-12 andre. Dans le chaton femelle,
ordinairement plus court, ovoïde el plus rigide que celui des Bouleaux,
on ne Irouve â l’aisselle de chaque écaille que deux fleurs semblables à
celles de ces de rn ie rs; Iç fruil est aussi une samare monosperme, à aile
plus ou moins développée. Mais dans les Aunes, les écailles deviennent
ligneuses et sont persistantes, les cônes ne se désarticulent pas. Les fleurs
AUNE
i :
des Aunes sont aussi précoces, les chatons maies
l ’année précédente. Les feuilles sont simples, penninerves, accompagnées
de 2 stipules et d isp o s é s suivant l'ordre i jS; les jeunes pousses sont
triangulaires ainsi que leur canal médullaire et portent des bourgeons
stipités formés de 3 écailles dont l’externe embrasse les “ ^ 0 ^
L structure dn bois des Aunes est aussi très voisine de celle des Bouleaux
c’est également un bois demi-lourd el d e m i - d u r , homogène, a couches
annudieB rendues distinctes p a ru n tissu de fibres ligneuses plus serre
«lus coloré au bord externe de chacune d’elles. Les vaisseaux égaux,
s m . »» » « P »
OU na r petits groupes ou séries radiales. Les rayons médullaires sont en
a^pm’ence de deux sortes, les uns très nombreux et très fins, sont tout a
foif invisibles à l'oe il nu, les autres beaucoup plus gros ( fa u x rayons), et
p t r a T s f o u ? : visiùles. Ces rayons sont en réalité formés de rayons
L a lo g u e s aux premiers, mais plus rapprochés et sépares seulement pa r des
fomes de tissus fibreux, sans vaisseaux. On distingue aussi, comme d ns
les Bouleaux, des taches brunes médullaires f°®“ ®®^/®.
englobé dans la masse ligneuse. L e b o i s des d anes, d abord blanc, se colore
en rouge quand on le débite et devient rose-clair à 1 état sec. Il présente
quelques grandes el larges maillures dues à ses faux ^ f®’
A u n l ne résisle pas non plus aux alternatives de secheresse et d humidité,
mais par conire, soumis à une humidité constante ou plonge dans eau,
sa durée est considérable, presque égale à celle du chêne et sert avantageusement
pour les travaux hydrauliques. Ce bois est doux, cassant.
Je rce et se tourmente beaucoup. H brûle rapidement en produisant une
. .« p ~ p < i »■'•p'“ “ -
tempérées et froides de l’héinisplicre boréal et se ren contrant le 'ong des
cours d’eau, ou dans les parties humides des bois. H® ^ ®®^®®®^
forestières et ornementales; leur bois, comme nous le dirons pour 1 espece
principale, est recherché pour un grand ‘i ’®” ?'®’"’' ! ®
L n e s ont apparu sur le globe â peu près en même emps que les B o c a u x
les esnèoes fossiles les plus anciennes se rapprochent surtout, dit M.
Sanorta H c p. 144), du groupe des espèces orientales : A . subcordata,
A orientalis, A oblongala,atc.-, l’.l. glulinosa s’est répandu idua tardi-
vùmlnt que fos p ré c é d é e s ; il est venu, suivant l’auteur cité, du Nord dans
le cours du miocène. On a signalé sa présence sous la dénomination de A
Kefersteinii dans le tertiaire ancien du Spilzberg. du Groenland et de
‘" Ï “ « se multiplient comme les Bouleaux au moyen de leur semences
traitées de la même manière.
1 Si: I