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Th u y a s el feuilles écailleuses fo r t em e n t é la rg ie s , d é cu r r en te s à la base,
acuminées, aiguës au somiHct. Strobiles ovoïdes, longs do 20-22%, larges
de 10, <à -4 grandes écailles valvaires, portant au sommet un petit mucron ,
Graine obovoïde, surmontée de 2 ailes.—Habite le N. de la Californie et de
rOrégon. Introduit par Jeffrey en 1883. Très bel arbre, très rustique et de
croissance assez rapide.
2 . L . d e Don.— L. DONIÂNA Endl.— Kev. Hort., 1866.— Garr., 1. c.,
p. 3 3 . — Thuya doniana Ilook.— Nouvelle-Zélande, 1852.
Arbre de 20 à 23“ sur 2 do circonférence. Branches étalées, à ramilles
distiques, très comprimées. Strobiles de 12-15"'/" long, avec écailles porlant
un niucrou spinescenl vers le sommet.— Habite la Nouvelle-Zélande du
nord, les forêts voisines do la baie des îles. Ne résiste pas à la pleine terre
du climat parisien.
3 .— L. du C h ili.— L. CHILENSIS Endl. — Carr., 1. c., p. 89. —
Veitch, 1. c., p. 267.— T h u y a chi lens is Don. — Spach, 1. c., p. 342.—
Chili austral, I8L7.
Arbrisseau ou grand arbre de 28" do hauteur, a ramilles comprimées et
feuilles imbriquées, marquées de chaque côté d’un sillon glauque. Strobiles
rappelant beaucoup ceux du T h u y a o c c id en ta l i s . Graines bordées d’un
côté d’une membrane et p r o lo n g é e s d e l 'au t r e en une aile.— Habite le sud
du Chili, sur les pcnte.s des Cordillières des Andes, autour du 34“ sud. —
Introduit en 18-47 par MM. Hugh. Low. de Clapton. Gèle à Paris.
4 .— L. T é t r a g o n e . — L. TETRAGONA Endl. — Garr., 1. c ., p. 8 6 .—
Veitch., 1. c., p. 288.— Thuya letragona Hook. — Chili austral, 1849.
Grand arbre, parfois arbrisseau, à ramilles tétragones, distiques. Branches
étalées, ascendantes. Fduilles courtement ovales, carénées sur le dos.
Habite le sud du Chili, Andes de Valdivia. — Introduit par Lobb en 1849.
— Gèle à Pa r i s .
479. - CALLITRIS. - CALLITRIS Vent.
A l t é r a t i o n p r o b a b l e d u m o t Catlistos, t r è s b e a u , a l l u s i o n à l a b e a u t é d e l a p l a n t e .
Fleurs monoïques constituées sur le type de celles des Cyprès. Chatons
mâ le s ovoïdes ou cylindriques, terminaux sur les ramules; anthères
groupées en spirales, courtement stipitées; connectif en forme de'bouclier
ou suborbiculaire pelté, portant 4 loges bivalves, à déhiscence longitudinale.
Chatons feme l le s terminaux, formés de 4 écailles en 2 séries,
d’abord étalées, puis connées, valvaires; ovules solitaires à la base des
écailles lesplus étroites et géminés à la base des plus larges, dressés en
forme do bouteille. Strobiles subglohuleux, tétragones, à 4 valves
ligneuses, carénées dans le dos, rnucronées au-dessous du sommet. Graines
1-2 par écaille, ovoïdes, déprimées, pourvues d’une aile membraneuse,
péricarpe cartilagineux; embryon à 3-6 cotylédons. Maturation annuelle.
Arbres ou arbrisseaux à rameaux cylindriques ou anguleux, comprimés
articulés, à feuilles opposées-décussées ou verticillées par 3-4, épaisses
carénées, décurrentes, glanduliféres. On en connaît une espèce habitant
l’Afrique du nord, forestière et ornementale.
a . — G a l l i t r i s v r a i s .
C. q a a d r iv a lv e .— G, QUADRIVALVIS Vent. — Rich. Gonif. 46, t. 8.
— Carr., 1. c ., p. 81.— Prodr., XVI, p. 452.— Math. Fl. for., p. 483.—
Thuya articulata Vahl. — Nouv. Duh.. III, p. 18, t. 5. — Vulg. Thuya
articulé.— Algérie, Maroc.
Arbre de 8-6" au plus de hauleur. Rameux dès la base, se dénudant en
vieillissant et formant une cime étalée en parasol, à ramification diffuse,
comprimée, articulée, ce qui lient à ce que les feuilles opposées ot quaternées,
intimement et longuement soudées aux ramilles, ne deviennent libres
que tout à fait au verticille ou articulation suivante en formant 4 pelites
pointes. Strobiles ovoïdes, de la grosseur d’une petite noisette, brun cannelle,
couverts d’une efflorescence glauque, formés de 4 écailles triangulaires.
Graines ordinairement 6, subtriquétres, à tégument cartilagineux
terminé en aile membraneuse. Floraison fm octobre, fructification
juin-juillet de l’année suivante.— Cet arbrisseau, commun dans
les montagnes du N. de l’Afrique, forme seul, ou en mélange avec d’autres
essences (Olivier, Pin d’Alep), des massifs d’une grande étendue. Il repousse
bien de souche, peut constituer , des taillis et sa lige se couvre de nombreux
broussins, mais sa croissance est très lente et les Arabes le
détruisent sans aucun souci. Son bois à aubier blanc peu abondant et
coeur rouge-brun assez foncé, à odeur vive, aromatique, à grain très
tin, est d’une très grande valeur pour l’ébénisteric de luxe, surtout celui
provinant de loupes se développant à la base de la tige. Sa résine blanche
fournit la sandaraque. Réussit très bien dans le midi de la France, mais
exige l’orangerie sous le climat de Paris.
F r e n e l a .
Les F r e n e la Mirb. sont très voisins des Callilris et sont généralement
réunis à ce dernier genre. Cependant, ils s’en distinguent, d’après Spach,
en ce que leurs strobiles à 6 écailles simulent finalement une capsule à 6
valves, par leur réceptacle qui est tuberculeux, leurs graines moins largement
ailées, leurs feuilles verlicillées-temées, glanduleuses et leurs ramules
triquètres.— On en connaît une dizaine d’espèces habitant l’Australie et
différentes îles de l’Océan indien, mais très peu sont cullivées. Nous signalons
seulement parmi les plus anciennement introduites (1820) : le F. tri-
que tra Spach, arbrisseau ou polil arbre de la Nouvelle Hollande ; le F. a u s tr
a lis Mirb., arbre de 15 à 20", de la Tasmanie (1804), et le F . Gunnii
Endl., grand arbre pyramidal, égalomcnt de l’Australie (1820). Toutes ces
plantes ne peuvent être cultivées que dans le Midi de la I rance ou en orangerie.