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moins cluimus ; graine glabre il embryon périphéri/iue ; albumen farineux,
al)Oii(liint. L’es]ièce ligneuse suivanle est assez commune dans les cultures.
P . d i o ï q u e ,— P. DIOICA Lin. — L’IIeril. Slirp., l, 7 0 .— Vulg. Bel-
sanibra, Belombra. — République Argentine. — Curieux arbre de 10 à
lo"'de hauteur, il tronc énorme, développant souvent dès la base plusieurs
liges volumineuses, de manière à former une immense cépée, surmonléo
d'une cime ou léle très ample, ovale-aplalio, à ramiücations grosses, diffuses
et relevées. Le tronc, est lisse ou verruqueux et d’un gris clair. Feuilles
ovales-lancéolées, de moyenne grandeur, vert sombre, enlièrcs ou glabres,
tombant plus ou moins tût dans l’iiiver, suivant la tcmpératiire. Fleurs
lielites, rosées, en grappes. Fruit charnu, noirâtre. — Cet arbre est assez
répandu dans la région medilori'anéeime où il végèle admirablement en
pleine terre. C’est même une espèce onvaliissante et nuisible aux aulros
arbres situés dans son voisinage (i). Son bois mou, spongieux ot léger
n ’a aucune valeur. Sous le climat parisien co ii’cst qu ’un petit arbrisseau
que l'on rentre en serre pendant l’hiver et que l’on sort eu plein a ir eu été.
Dans toute la région de l’oranger, il ost souvent planté en avenue. Pour
que la cime soit bien fouriuo ou doit la lailler tous les doux ans. 11 ne
donne généralement des ileurs que sur les pousses de deux ans. C’est une
plante exigeante sous le rapport du sol qu’ollc appauvrit rapidement, mais
elle résiste bien à la séelieresso et à des froids de 8 ii 6 degrés. Ou la mulliplie
de graines et pa r boutures berbacées faites en élé.
LXXV. — lïlYRICACÉES. — M Y l t l C A C I w E
4 2 7 . - G IR IE R . - MYIUCA L in .
De M y r ik e , an c ien nom gr e c v en an t d c m y r o n , p a rfum; a llu sio n à l’od eu r
qu e d é g a g en t q u e lq u e s e sp è c e s .
Arbrisseaux àfeiiillcs alternes, entières, dentées ou serrées, penninerves.
Fleurs amontacées, dioiques, rarement monoïques. Les mâles, à l’aisselle
d’une bractée, ont de 2 ,à 8 étamines, à lilet légèrement monadelphe et les
anthiu-es extrorses â déliisccnce longitudinale. Les femelles sessiles, dans
l'aisselle d’une bractée, nues ou entourées de deux ou plusieurs braetéoles,
ont uu ovaire lilire, à 1 loge, 1 ovule ortlioLrope el un style longuemeni
bifide. Fruit drupe, à péricarpe rugueux, papilleux, gorgé il’une substance
cireuse qui exsude îi sa surface. Le noyau plus ou moins d ur contient une
graine dressée ronfermanl un embryon à cotylédons cbarnus et peu ou pas
albuminés. — Le genre comprend une trentaine d ’espèces qui babitent
toutes les ¡lartios tempérées du globe. Ces arbrisseaux doivent leur nom de
(i) lîn 1S88, nous avo.ns vu au Jardin de la V ille d ’Ily è r c s un in d iv id u de 7-8‘», avec
4-5 tig e s d e i “ à i^OO de h au teu r .
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Cirievs â la cire contenue dans le péricarpe ol â la surface de leurs fruits,
qui a beaucouj) d'analogie avec celle des abeilles. Pour l’extraire il suftit
de jete r ces fruits dans l’eau cbaude, la substance vient surnager el il n’y a
plus qu'il la récoller après refroidissement de l’eau. L’espèce la plus connue
sous ce rapport esl le M. cerífera. La p lupart ont une écorce astringente,
qui fournil par la dislillation une huile pyrogénée qui a l’odeur du fin cuir
de Russie el peut servir ii le p rép are r; enfin certaines sont cultivées en
omcmenfaliou. — Les M. sc plaisent dans la terre siliceuse ou de bruyère
luimide. On les mulliplie soit de graines semées aussitôl mûres, soit do
marcültes, soit de boutures faites au printemps, ou par division des touffes.
1. - M. g a l é . — M. GALE Lin.— Flor. Dan.,II, t. 8’2 7 .-N o u v . Duham.,
II, t, 87. — Rcbb. Elor. G e r., H, t, 62ü. - Spacb, Végét. Phan., XI, ji. 2()ü
e ù . 9 7 . - Math, Fl. for,, p. 378. — Vulg. Bois sent bon; P im en t r o y a l.—
Europe ot Amér. sept"’. — A rbrisseau de 1“ â 2“ , formant un buisson élargi,
peu serré, très aroinaüquc, ponctué sur presque toutes ses parties. Feuilles
caduques, lancéolées, spalulées, denticulées vers lo sommet, rétrécies ol
entières à la base, vert glamiue on dessus, jau n â tre s et pubescentes en
dessous avec bords légèrement enroulés. Fleurs mâles nues, à i élamines,
en petits chaions longs de 18%,, les femelles avec deux braetéoles latérales
soudées à la base de l’ovaire, accresccntes cl accompagnant le fruit sous
forme de 2 ailes opposées. Fruit soc, indéhiscent, monosperme, en un petit
épi. Floraison avril-mai. Fruct. août. Assez commun sur les sols marécageux,
tourbeux, à base siliceuse, des forêts du nord et de l’ouest de 1 Europe.
11 se retrouve aussi en Sibérie et même en Amérique. Racines longuement
traçantes et drageonnantes.
Vai-iété. — La va r ié té P m in g a l e n s i s se d is tin g u e par u n e p u b esc en c e plus g rande.
2. — G. c o m m u n . — M. CERIFERA Lmk., t. 809. — Catesb., Carol., I,
p 69. —■ il/, arborescens Mich. Flor. lior. Amer. — Vulg. Oalé Cirier.
Arbre à cire. — C. de la Lousiane ; C. de la Caroline. — Louisiane. —
Arbre de l'",80 à 4™, toujours vert. Eeuilles étroites, pointues, dentées
dans leurs parlies supérieures, longues de 48 à90%„, les adullos glabres ou
â peine puliérulos en dessous. Fruits petils, à peu près de la grosseur d’uu
grain de poivre el couverts d’une substance grenue, cireuse, se réduisant
en poudre fine sous les doigts et laissant dans les mains une odeur agreable.
Celte substance retirée comme nous l’avons dit, lenanl de la cire el
du suif, sert à faire des bougies répandant en brû lan t une odeur agréable.
Un Cirier vigoureux produit 3 kilog. de fruit qui peuvent donner 23 «/o
de leur poids de cire. Ge Cirier habite aussi les stations basses ot marécageuses.
Il ne supporte pas la pleine terre sous le climat parisien.
3 G, ¿ 8 P e n s y l ’v a n i e . — M. PENSYLVANIGA. — Nouv. Duham., II,
t, 3 6 . — AI. carolinensis Mill. — Catesb. Carol., I, t. 13. — Cirier de Pensylvanie.
— Arbrisseau louffu, multicaule, haut de 1 à 3“ , à ecorce unie,
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