
ne vee, glabre 7-8% long sb r 5-6 large. En somme, e.pèce très voisine
de la precedente au point de vue botanique, tout y est seulement plus
g ran d . Cette espèce, originaire de la Clune, introduite par Fortune il y a
une quarantaine d ’années, est beaucoup plus lielle que la précédente et
d une très grande ru sticité; les plus grands froids du climat parisien ue
l a i e cten tp a s. Elle trouve sa place soit dans les bosquets d ’arbustes soit
en bordure, ou meme isolément comme arbre, où elle serait d’un très bel
e le t; sonbois rosé très d u r e t très lin serait susceptible do nombreux emplois.
- Quant au F. caUfornica Ilort., celui que nous avons toujours
trouve sous ce nom, no dillerait pas du F. Fortunei Carr
Ti-ibii III. _ S j r i i i g c e s .— H. Bn.
COROLLE GAMOniTALE. - ANDROCEE ME10.STÉM0NÉ, OVULES 2 , DESCENDANTS
FRUIT SEC, LOCULICIDE.
3 8 0 . — L IL A S . — S T R I N G A L in .
Du g r e c s y r i n x , tuy au ; a llu s io n à la formo ifc la c o r o lle .
Arbrisseaux à feuilles opposées, caduques, simples, entières. Fleurs
odoiantes. bermaphrod,tes. régulières, eu grappes terminales composées
de cymes tncbotouies. Galice tubuleux ou campanulé, 4 lobes valvaires
Coiollegauiopotaie, ordinairement bypocratériformc, à tube plus ou moins
lou^, 4 lobes a lte rn an t avec les dents du calice, valvaires ou plus ou
moins mdupliqués. Etamines 2, portées au sommet du tube de la corolle
M o Z Z ° loges dorsifixes, sur filels plus ou moins’
allonges. Ovaire supere a i logos antérieures et postérieures- stylo
grele, surmou e d un sügmate ovoïde ou oblong, à 2 lobes épais; o v u le !2
dans chaque loge, collatéraux, descendants et anatropes. Fruit capsule
souvent comprimée perpendiculairement aux loges, s’ouvrant pa r deux
valves septicides. Grames pourvues d ’une aile étroite marginale, albumen
charnu; embryon ù cotylédons plats et radicule supérieure^plu.s ’ou Z n s
Le genre comprend huit ou neuf espèces des régions tempérées
de Euiope australe et de l’Asie tempérée. Ce sont de beaux, arbrisseaux
O r ^ s ^ U i f o i f r f r 7 et la Un les multiplie d eclats de souches ou de drageons quqeu allai tép lduup taerrtr adines.
especes emettent en abondance, ou bien encore de semis pom-les y !
botaniques; les variétés horticoles peuvent aussi être propagées pa r greffe
talion est b en connue; on sait quel parti on peut' en tire r dans les
fo S H T i T ' “ r r f ■ très facilement et pa r
L o nn r r inflorescences desséchées après la L -
raison, on augmente beaucoup leur produclion de fleurs.
N i
SECTION 1. — E U S Y R I N G A .
Etamines ne dépassant pa s le limbe de la corolle.
a. — Feu ille s lisses, g la b re s .
1. — L . c o m m u n . — S. VULGARIS I.in. — Bot. Mag., t. 113. — Desf.
Arbr. et Arliris., I, p. 98. — Nouv. Dubam., II, t. 6 1 .— Boiss., F l.o r.,
IV, p. 38. — Gren. et God., II, p. 478. — Math., Fl. for., p. 214. —
Asie-Mineure.
Grand arbrisseau de 3 a 4'" de haut, parfois petit arbre de 6" à 8“ , de
bonne heure ramifié et formant une cime ovale arrondie. Tige grisâtre,
couverte chez les individus â g é s .d ’une écorce roussâtre gerçurée en spira
le ; pousses brun verdâtre, brillantes. Bourgeons gros, ovoïdes, verts,
rosés ou rougeâtres. Feuilles ovales-cordiformes, pointues, très entières,
vert sombre en dessus, plus pâles en dessous et très glabres, 6, à 12™ long
su r 6 à 8®"* de large; pétiole canaliculé en dessus et long de 20 à 28“ /,„.
Foliaison très précoce. Inflorescences naissant ordinairement pa r 2 de
chacun des deu x bourgeons latéraux terminant les pousses de l’année
précédente. Thyrses denses, ovoïdes; pédicelles à peu près aussi longs
que le calice. Celui-ci verdâtre ou violet, parsemé de glandules, dents
triangulaires, pointues. Corolle lilas ou par variation, pourpre, violette
ou blanche, lobes obovales ou elliptiques-obovales, presque étalés, la rgeur
du limbe plus grand que la longueur du tu be. Capsule elliptique
acuminée, longue de 6 à S“ /,,, su r S"’/,,,; graines brunes, ailées.
Cette espèce passe pour être originaire de l’Asie-Mineure et présente
aussi le caractère de l’indigénat en Hongrie, en Transylvanie et en Serbie.
Mais on ignore à quelle époque elle est arrivée dans les États de l’Occident.
On sait seulement qu’un nommé Busbec, ambassadeur des Pays-
Bas à Constantinople, l’avait introduite de cette ville dans l’ouest de
l’Europe, en 1562, sous le nom de Lilac, et suivant Desfontainos, la première
notion précise, que l’on possède de la plante, remoiUe seulement
à '1 8 6 8 et c’est à Maltbiole qu’on la doit. Quoi qu’il en soit, l’espèce en
question s’est rapidement propagée dans toute l’Europe, où elle est au jo u rd
’hui subspontanée dans toute la zone tempérée, et réussit même en plein
a ir en Norvège. Des froids de "28 à 30 degrés ne l’affectent pas; ses souches
puissantes, drageonnantes, ses nombreuses graines, ainsi que son peu
d’exigence s q u s le rapport de la nature du sol, assurent sa propagation.
On l’utilise en sylviculture pour les reboisements des sols en pente et
peu profonds, où grâce à son système radiculaire très développé et a ses
drageons elle maintient et u tilise les terres. — Sonbois blanc dans le jeune
âge devient rosé ot veiné ou marbré de brun rouge au coeur, chez les individus
âgés; ce bois est lourd(0,99l), dur, coriace, fort, mais il a souvent
la libre torse et se tourmente facilement, aussi est-il peu employé. H
fournit d’ailleurs un e.xcelleiit combustible. — Mais le grand emploi
du Lilas réside, comme on le sait, dans ses qualités ornementales.
On en cultive sous ce rapport un grand nombre de variétés dont la