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n’y atteint pas de grandes dimensions, 2™ à 3™, au plus. En Chine, les indigènes
mangent ses pousses comme des asperges. Ce qui lui a valu le nom
d’edulis.
8 .— B . d u Q u i l io .— B. QUILIOI Carr. — B. Alazeli I lo r t.— Phyllostachys
Quilioi. A. et C. Biv., 1. c.,p. 241. — Japon, 1866; ce Bambou,
rapporté du nord du Japon en 1866 par l’amiral Du Quilio, a une très grande
ressemblance avec lefr. m itis ; le mode de végétation est à peu près le même
et ses caractères distinctifs très secondaires. Les turions qui, en Algérie,
sortent en mai sont coniques. Les gaines spathiformes, dis tiques et caduques,
elliptiques ausommet, sont striées, glabres, terminées en pointe dressée,
d’abord violacées, puisverdàtre-jaunâtre et bords garnis de très petites dents
blanches. Les tiges se ramifient pendant qu’elles croissent et s’allongent;
l’écaille binervée, qui enveloppe ces ramifications à l’origine, porte sur ses
deux nervures assez saillantes, des poils raides sub-épineux, tandis que la
memhiiine a son sommet divisé en 3 lobes inégaux et plus ou moins aigus.
Feuilles lancéolées aiguës, scabres sur le dos et terminées en une longue
pointe aiguë. Le chaume a aussi les caractères de celui du fi. mitis. Les
inflorescences qui permettraient de mieux déterminer la nature de ce
bambou sont encore inconnues. Sa rusticité est égale à celle du B. mitis.
9.— B . v e r t - g l a u q u e .— B. VIBIDI-GLAUCESCENS Cavr.— Phyllostachys
viridi-qlaucescens A. et C. Biv., 1. c., p. 245,fig. 28 à3 2 .— Chinel846.— Se
rapproche aussi du B. mitis, mais s’en distingue facilement par ses gaines
spalhilormes longues de 23 à 30°” , avec poils rudes sur le dos et munies au
sominet de deu x petits appendices membraneux et longuement pectinés.
Le cliauine dépouillé de ses gaines spathiformes est presque cylindrique se
déjetant un peu d’un noeud à un autre, d’un vert tendre et recouvert d’une
efflorescence glauque; la saillie des noeuds est violacée avec bourrelet de
matière glaucescente; à la base des mérilhalle et sur la côte ensoleillée, on
voit souvent une tache violacée foncée. Les ramifications apparaissent dès
lab a s e du chaume et au fur et à mesure qu’il se développe: elles sont
souvent au nombre de 3 à chaque noeud, celle du milieu alors peu développée
et leur écaille binervée à limbe inégalement bifide au sommet. Pendant
toute la durée de l’existence du chaume, ses ramifications se subdivisent
à l’infini et, a part les ramifications de premier ordre, les gaines spa-
thiforines sont remplacées par de très petites écailles caduques au nombre
de 3 ou 41 Feuilles à gaines longues de 7-8™, glabres; ligule à sommet
denté-violacé; limbe elliptique-lancéolé, lÜ à 15«” long sur 10-13“ /” large,
à bords garnis de petites dents épineuses glabres et vert glauque sur les
2 faces, surtout en dessous ; à la base une expansion membraneuse, divisée en
lanières filiformes purpurines et disposées en collerettes.— Ce Bambou
rapporté de Chine en 1846 par le vice-amiral Cécile, peut dans de bonnes
conditions, dans le Midi ou en Algérie, atteindre après 3-6 ans, 3 à 6™ de
hauteur sur 7 à 10'“ de circonférence, mais moitié moins dans les environs
de Paris, quoique rustique. Il ressemble aussi au fi. aurea, mais ses tiges
sont plus flexueuses et il est aussi moins traçant.
10.— B. n oir.— B. NIGBA Lodd.— Phyllostachys nigra Munro. — A. et G.
Riv., 1. c.,p. 288, f . 33, 34, 35,36.— Indes orientales.— CeBambou qui peut
atteindre 2 à 4“ de hauteur sur 6 à 10°™ de circonférence, se distingue
facilement des autres espèces du groupe, par ses chaumes d’abord d’un
vert olivâtre et d’un brun foncé à l’approche des noeuds et plus tard d’un noir
brillant avee double sillon d’un mérithalle à un autre. Les noeuds, peu saillants,
sont formés de 2 bourrelets dont le supérieur est noir et l’inférieur
blanchâtre; chez les turions, les gaines spathiformes, violacées, présentent
les caractères de celles de l’espèce précédente, sauf qu’elles sont plus grandes,
brusquement terminées en une languette souvent garnie au dos de poils
couchés, ciliées sur les bords et pourvues aussi à la naissance de la languette
d’appendices pectinés. Les ramifications qui ne commencent à apparaître
que vers le huitième ou le douzième noeud, sont avant leur développement
enfermées dans une gaine bioarénée divisée en 2 lobes acuminés, aigus, en
forme de 'V avec nervures couvertes de villosités blanchâtres. Les feuilles
linéaires-lancéolées, de 6-12™ long sur 1 à 1/2 de large, sont ciliées sur un
ou sur les deux bords et subpubescentes en dessous. — Cette belle espèce
très rustique, est très traçante. Sa culture pour cannes ou manches de
parapluies est avantageuse.
V a r i é t é .— B. n . p u n o ta ta H o r t . — T i g e t a c h e t é e d e p o i n t s n o i r s .
11.— B. d o r é .— B. AUREA I lo r t .— Phyllostachys aurea A. et C. Riv.
1. c., p. 262, f. 36-37.— Chine et Japon.— Ge Bambou est par ses caractères
botaniques (en dehors des fleurs), très voisin du B. mitis, mais il s’en
distingue par ses dimensions moindres, 2 à 4“ sur B à 7°” de circonférence,
par ses chaumes d’un beau jaune en vieillissant et surtout par ses noeuds
rapprochés et très renflés au-dessous, rendant ainsi ces chaumes noueux.
Les gaines spathiformes des turions, sont peu ou pas ciliées et sont terminées
par un limbe avorté très long, en forme de languette flexueuse. Feuilles
lancéolées-aiguës, vert tendre, de 10-12°” long sur 2°” large, denticulées
sur un seul côté et un peu glaucescentes en dessous avec gaine pourvue
de poils soyeux.— Cette espèce forme de belles touffes très élégantes et très
rameuses. Rustique dans toute la France, mais ne prenant sa teinte jaune
caractéristique que dans le Midi.
12.— B. flexueux.— B. FLEXUOSA Hort. — Phyllostachys flexuosa A.
e t c . Riv., 1. c ., p. 268, 38-41.— Chine 1864.— Chaume de 2 à 3” de
hauteur sur 3 à 6™ de circonférence, un peu incliné au sommet, flexueux,
avec mérithalles alternativement coudés, d’abord vert tendre puis vert
doré en vieillissant. Gaine spathiforme, légèrement violacée à la naissance,
striée, glabre, même sur les bords; limbe petit, tronqué, déchiré, sans
expansion membraneuse pectinée. Les ramifications géminées naissent