
Nous regardons lesfr. japonicum Sieb., R. chínense Fort., R.pulchrum
Ilort. et R. scandens Ilort. comme identiques avec le R. jasminoïdes.
3 5 6 . — N É R IO N , L A U R IE R -R O S E . — N E R I U M O L E A N D E R Lin.
Nom d é r iv é du grec n e r o s , h um id e ; a llu sion à l ’h a b ita t de c e s a r b r is s e a u x .
Genre comprenant 2 ou 3 espèces d’arbres ou arbrisseaux glabres à latex
irrita n t. — Fouilles opposées ou ternées. Fleurs régulières en cymes composées
terminales, blancbes, roses ou j a u n e s . Calice ü-parti, corolle en coupe,
munie à la gorge de B lames multilides opposées aux lobes a rro n d is;
étamines 5, portées par la corolle, à antbères sagittées, le conneotif se
prolongeant au sommet en un long appendice plumeux. Ovaire 2, pluriovulés
; stigmate obtus, dilaté à la base. Fruit formé de 1-2 follicules, subcy-
liudracé ; graines cbargées de poils, les supérieurs formant aigrette. — Les
Lauriers-roses sont de beaux arbrisseaux d’ornement que l’on multiplie
très facilement de boutures enfoncées dans la terre bumide, ou même
plongées dans l’eau d’une carafe, où elles p ren n en t facilement racines.
N . L a u r i e r - R o s e . — N. OLEANDER Lin. — Lmk, III, t. 574. — Fl.
Græc., t. 248. — N. Dubam., Y, t. 23. — Sav. El. Ital., I, t. 9. — Rcbb.,
Fl g e n n ., XVII, t. 1064. — Boiss., Fl. O r., IV, p. 47. — Batt. et T rab.,
Fl. Alg., p. S83. - Matb., Fl. for., p. 221. - Région méditerra-
néenne.
Grand arbrisseau ou p e tit arbre de 3 à S" sur 1" de circonférence, a
tige droite, écorce grisâtre, lisse , rameaux longs, grêles, dressés. Feuilles
persistantes, opposées ou ternées, brièvement pétiolées, longuement lan céolées,
épaisses, coriaces, finement penninerves, entières, ponctuées en
dessous. — Fleurs grandes, roses ou blancbes, en corymbes terminaux, en
juin-juillet. Follicules longs de 10 à 18™, grêles, semi-cylindriques, d’abord
cobérents, finalement distincts; graines imbriquées, bisériées, cotonneuses,
ferrugineuses, 8% long, couronnées d’une aigrette roussâtre.
Le Laurier-Rose est commun dans toute la région méditerranéenne,
su rtout en Algérie. Il se plait dans les ravins et au bord des eaux courantes,
où il ücurit pondant la plus grande partie de l’été et même de 1 automne.
Il se reproduit abondamment de semences et de drageons et pa r ses
racines profondément enfoncées, il contribue puissamment à consolid^er les
berges des cours d’eau et à fixer les atterrissements. — Son bois est blanc,
homogène, à accroissement annuel peu distin c t; canal médullaire triangulaire;
fibres grosses, mais à parois minces; vaisseaux fins, assez rares,
isolés ou disposés en séries rad ia le s; rayons égaux, très minces et tres
serrés. Ce bois peu lourd et peu dur, d’une densité de 0,874 à 0,613 (Mathieu),
n ’a pas d’usages spéciaux, mais son charbon est fin et très estiiné pour a
fabrication de la poudre. — Toutes les parties, mais su rtout l’écoroe et
les feuilles de cet arbrisseau, sont d’une saveur âcre et amère. Le sue opalin
dont elles sont gorgées les rend irritan te s, vénéneuses, narcotiques. Les
émanations que cet arbrisseau répand dans l’air peuvent occasionner de
graves accidents aux personnes qui reposent sous son ombrage. Depuis
longtemps dit le D" Bâillon (Bot. médic. p. 1268), les feuilles en poudre, les
décoctions’en extrait, ont été prescrites contre la gale. On les emploie encore
pour détruire la vermine. L’écorce et le bois servent en Provence a tu er les
‘ ‘^Le L a urier-Rose est aussi un bel arbrisseau d’ornement que l’on cultive
en pleine terre dans le Midi, dans les endroits frais et en orangerie. - Sous
le cUmat de Paris, pendant l’hiver, il demande une bonne terre et des
arrosages copieux. On lo cultive facilement en pot. Malheureusement il a
beaucoup à souffrir dos attaques des cochenilles. On le recepo pour avoir
de belles pousses.
a _ N L . a l b u m p l e n u m . - F leu r s b la n ch e s , gran d e s, d ou b le s.
s' - n ’ l a t r o p u r p u r e u m . - F leu r s r o u g e foncé.
c.’ - N . L . a u r a n t i a o u m . - F leu r s ja u n e o ran g e cla ir a cou r on n e fon c ée
raycC-de pourprOu e ^ ^ u m , _ p ieu r s gran d e s, sim p le s, ja u n e c u iv r e . ^
? _ n ’ l ' l o r m o s u m . - F leu r s ro se cla ir à l ’ex té r ieu r, p lu s pale a 1 in té r ieu r
- n ! L . g r a n d i f l o r u m . - F leu r s trè s gran d e s, ro se fon c e, n om b r eu ses et
r cu n ie s r a g t e u m . — F leu r s b lan c de -lait.
A _ N . L . p u n c t a t u m p l e n u m . - F leu r s d o u b le s, p o n c tu é e s.
• M L radicans. — Fleurs d ou b le s d ’un b eau blanc.
- n ! l ! r u b r u m p l e n u m . - F leu r s r o u g e s, d o u b le s, ro se s, parfois m acu lées
de b lan c . ' rtAon
D - N o d o r a n t . - N. ODORUM S o l a n d .-B o t . Mag.. t. et 203ù.
Bot S g I t 74. - Boiss, F l. Orient., IV, p. 4 8 . - Indes B o r e a l e s .-
Buisson o’u petit arbre ayant le port, le feuillage et 1 “ A®®®®®“ ®® ^
oleander mais feuilles plus étroites, Ueurs assez grandes, rouge pale ou
blanehes, à odeur musquée agréable ; écailles qui entourent la S®, g®/^® ^
corolle multifldes au lieu d’être trifides ou cuspidees. Originaire des Indes ■
boréales. Culture comme le précédent.
V a r i é té s . - P a rm ile s n om b r eu ses v a r ié té s ra tta ch é e s à c e tte e sp è ce , ’( '’T T Z Z Z
le N . 0 . c a r n e u m à fleurs co u leu r de cha ir e t le N . 0 . flo r e p l e n o , a fleurs p r e sq u e
d o u b le s . — -----------
ÜX. — LABIATÉES. — L A B I A T E Æ
3 5 7 . — R O M A R IN . — R O S M A R IN U S Lin.
Du la tin r o s m a r in u s , r o sée de la m er ; a llu sion ù l ’h ab ita t de c e tte p ia n te .
Genre monotype, caractérisé par un calice et une corolle bilabiés ; étamines
2 seulement, dont l’anthère n’a guère q u u n e loge fe rtile, filets
1-dentés à la base.
R . o f f i c i n a l . - R. OFFICINALIS Lin. - Fl. Græc., 1.14. - Lmk. Encycl.,
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