
Croit dans les contrées les plus seplenlrionalcs de la Caroline, dans les
monts Alléghanys, en Pensylvanie, dans la vallée de l’Ohio, etc. Introduit
en Europe vers 1764, il est aujourd’hui très répandu dans les parcs, où il
produit le plus bel effet. 11 est très exposé à être attaqué par le gui. Ou le
greffe ordinairement sur le Marronnier d’Inde.
V a r ié té s .
a . - Æ . F. p u r p u r a s c e n s Gray. — Æ . h y b r id a OC. — Æ . d i s c o lo r Pn r sh . —
lîü t. Reg. t . 310. - P . d i s c o lo r Poir. — Spach, lo c . c it . p . -28. — Æ . P a v i a d i s c o lo r
I orr. et Gray. — OilKire du type par se s fleurs rou g e ja u n â tr e ; ca lic e p o u r p r e ou p u r -
p u r e s c e n t- , p é ta le s la v és de ja u n e e t de pourpre liv id e ; j eu n e s p o u sse s g labres e t fo lio les
mo ins tom en teu se s, p lu s g lau q u e s, p lu s p e tite s Rachis m o in s lon g s, plus g r ê le s.
b. Æ. F. l iv id a Spach. — flétales la v és d e ja u n e , d e rou g e et de v io le t, v e in és de
pourpre e t un peu p lu s g rands q u e c eu x de la v a r ié té p récéd en te.
/ ' • n iu ta b il is Spach. — Pé ta le s d ’abord ja u n e lavé de rou g e , p u is violel liv
id e ; n ’e st q u ’une lég ère va r ia tion d es d eu x v a r ié té s pr é c éd en te s.
d . Æ. F . c o r ia c e a Hort. — Arbre m o in s v ig o u r eu x ; feu ille s plus p e tite s et mo ins
p n h escenfes.
6. — M . P a v i e r . - Æ. PAVIA Lin. el Willd. — GuiiFip. Fr. II. t. 21. —
Lodd. Bot. Cab. t. 1257. — Koch, Dendr. I, p. .510. — P. rubra Lmk.
l'.ncy. t. 27.3. — p . octandra Mill. — P. Michauxii et Willdenotmana
Spach, Vég. Phan, III, p. 30-32, o tt. 18. — Viilg. Pavier rouge. — N. de
l’Amérique.
Petit arbre de 5-6“ , à cime arrondie, déprimée, presque en parasol.
Pousses pubescentes, puis lisses, gris clair. Feuilles beaucoup plus petites
que dans l’Æ. flam , 28-30™ au lieu de 40-4,5. Folioles b, lancéolées ou lan-
l'éolées-obovales, pétiolulées, longues de 12-18'“ , larges de 5-6, luisantes,
vert foncé en dessus, pâles en dessous, fortement tomenteuses, pubescentes
dans le jeune âge, à l’état adulte, touffes de poils rouilleux â l’aisselle
des nervures, irrégulièrement dentées ; pétioles, pédoncules et jeunes
pousses rouges ou rougeâtres, couverts d’un velouté subferrugineux. Panicules
10-20'“ , lâches. Pédicelles presque aussi longs que le calice. F’ieurs
p ou rp re noirâtre. Pétales latéraux à lame elliptique un peu plus courte
que l’onglet, couverts, ainsi que les inférieurs, de nombreux poils rouge
p o u rp re; fllets velusinférieurement; capsule petite, subglobuleuse; graine
à hile peu développé; sillon bien marqué. Très ornemental; fleurit environ
15 jo u rs plus tard que l’Æ. flava.
V a r ié té s .
a . ~ Æ . P . a t r o p u r p ú r e a Spach, loc. c it. p. 29. — Æ . P . v . s u b l a c in i a ta W a ts.
Dendr. Brit. t. 120. — Arbrisseau à b ran ch es p en d an te s, fa ibles. P é tio le s g lab r es, r o u g
eâ tr e s. F eu ille s lan c éo lé e s p o in tu e s, p r o fo n d ém e n t d e n te lé e s ou in c is é e s - d e n t é e s , lu isan
tes en d e ssu s, v e r t jau n â tr e en d e sso u s, g labres aux d eux faces. Calice r o u g e f o n c é ;
c o r o lle p o u r p r e -n o i r â t r e .
P* a r g u t a Lindl. Bot. Reg. t. 993. — P a v i a L in d l e y a n a Spach. — F eu ille s
lancéolées ou la n e éo lé e s-o b lo n g u e s , a c u m in é e s , f in em e n t d e n té e s , p u b esc en tes en d essous.
Fleurs plus p e tite s q u e dans le type.
c. — Æ . P . h u m ilis Lindl. Bol. Reg. l. J018. — Spach, lo c . c it. p. 31. — P . h u m il i s
c r is p a Hort. — P . c r is p a . Horl. — .Arbrisseau nain, à tig e s grêles. Rameaux r e tom b an is,
cylindriques, rougeâtres, glabres. F o lio le s pro fon d ém en t d en te lé e s, p u b esc en tes en
dessous. F leurs p ourpre-iio irà lrc; capsule p u b ese en te, ol)ovée.
d. — Æ . P . v e r s ic o lo r S|)ach. — Æ . P a v ia W a ts. Dendr. Brit. 1, t. 151. — Æ . P -
W h i tl e y i Horl. — Æ . P . L y o n i llo r l. - Tète p yramidale ou a rrondie; ca lic e roug eâ tre:
¡lélales lavés de ro se, de vert e t de ja u n e . Fleurs fer tile s ja u n e s , les r ou g e s sté r ile s.
e. — Æ . P . lu c id a Spach (non Hort.). — F o lio le s d ’un vert très fon c é, lu isa n te s en
dessus, pâles en d e ssou s, c o to n n eu s e s aux a isse lle s d es nei’vures. F eu illa g e p lu s ample.
Fleurs pourpres. -V Segrez, on cu ltiv e u n e sou s-v a r ié té , le Æ . P . L . p r o l i f e r a , plus touiTue
et plus v ig ou r eu se .
Les P a v i a in t e rm e d i a Spach (non .Vndré), m a c r o c a r p a Ilort. et s a n g u in e a Hort. son t
aussi des v a r ié té s de VA i. p a v ia .
7. — M. d e s Indes. — Æ. INDICA Colebrook. — Brandis, For. Fl. 1ml.
p. 103, L. 19. — Hook. L, Fl. Brit. Ind., p. 675..— Bot. Mag. t. 6117. — Fl.
d. Serr. 13, t. 1368. — Pavia indica Gambess. — Inde.
Bel arbre de 20-26“ , à tronc droit, verruqueux. Raniilications érigées cl
pousses robustes, d’un roux clair, glabres, marquées de nombreuses len-
ticelles. Bourgeons latéraux ovoïdes aplatis, brun rouge, les lerminaux pyramidaux,
visqueux, brun rouge. Feuilles grandes, atteignant de ü“ 50 â
0“ 70 de longueur, dont 28 â 38 de pétiole ; rachis arrondis, glabres. F’oliolcs
8-9, ordinairement 7, pétiolulées, oblongues acuminées, 22 a 28 paires de
nervures, glabres, glauques en dessous, bordées de grosses dents serrées,
linement sous-dentées. F'ieurs blanches eu grandes panicules, rappelant
celles de l’Æ. hippocastanuin. Pétales supérieurs marqués à la base d’une
Inehe rouge, les latéraux d ’«Me tec/ie rose ; ces pétales densément velus au
dos; étamines 8-8, plus longues que la corolle et courbes.
Cette espèce, une des plus belles, sinon la plus belle du genre, habite les
vallées humides et ombragées du N. de l’Inde, où elle charme le regard par
son beau feuillage et ses grandes panicules de ileurs. Blinckwork l’a trouvée
dans le Kamaon, S. Webb dans le Sirmorc, et d’autres voyageurs dans le
Gurhwall, le Kunawar et près des sources du Gange. Elle habite les montagnes
à une altitude de 2800 à 3000“ . Signalée d’abord en 1828 dans le catalogue
de Wallich, son introduction n ’a eu lieu en Europe que vers 1848;
elle est due au colonel Buubury, qui en envoya des graines à sou frère, Sir
Henry Bunbury, hab itan t Wilden-Hall, Suffolk. En F’rance, ce bel arbre est
encore très rare. Nous ii’en connaissons qu’un pied, planté vers 1874 ii
l'Arboretum de Segrez, qui fleurit et fructilie tous les ans et qui a parfaitement
résisté au grand hiver de 1879-80.
8. - M. à p e tite s fleurs. — Æ. PARVIFLORA Walt. Fl. Carol. — Mlf.
Trait. Arb. t. XV. •— Æ .maeroslachyaiiPvAa.. Bot. Mag. t. 2118. — Pavia
maerostachya DC. — Herb, de l’Amat. t. 212. — P. alba Poir. —75 edulis