
dans la même gaine, molles, aiguës, verl clair, longues de 7-9“»> sur 2-3“™
de large; gaines courtes, panachées roux et blane(l). Chatons mâles roiis-
sàtres, oblongs, 12-20% long sur 3-4% large. Cbatons femelles violacés.
Cônes solitaires ou verticillés, 8-12™ long, sur 3 1/2 à 5 1/2 de diamètre
oblongs-coniques, rouge-brun luisant, portés sur uu pédoncule gros, court!
constamment réfléchi. Ecailles à apophyse rliomboïdale, aplaties, fm em e jl
carénées en travers, portant au centre un écusson gris-cendré, obtus
Graines 6% long sur 3% de large, obovoïdes, déprimées, gris-fauve en
dessus, gris-cendré en dessous avec marbrures noires ; aile grisàtre-pur-
purescent, rayé brun, droite sur le côté intérieur, dilatée de l’autre, 20%. long
sur 7 dans la plus grande largeur; embryon à 7 feuilles cotylédonaires.
Ce Pin appartient essentiellement à la région médit”“ et ne quitte généralement
pas la zone de l’Olivier; il s’étend par conséquent du Portugll au
Taurus et à la Syrie, puis du N. au S. delà Provence et de la Dalmatie à
l’Algérie et à l’Egypte. Du littoral il s’élève sur les montagnes qui le
bordent jusqu’à 1000" d’altitude. Dans cette aire il forme souvent surtout
à l’est de vastes forêts, pures ou en mélange avec les Chênes verts et
kermès. A l’état naturel c’est une espèce tout à fait calcioole, prospérant
encore sur les terrains les plus arides de cette catégorie. Dans la culture
il ne refuse de venir sur aucune formation géologique. Son couvert étant
très légerildemande la pleine lumière, el uue chaleur élevée, soutenue, aussi
ne supporte-t-il pas le climat du N. de la France, il y gèle à 14-18“ de
froid. Dans son aire sa croissance est rapide jusqu’à 23-30 aus, puis elle
se ralentit avec le temps. Son bois a l’aubier blanc et abondant, le coeur
est fauve clair, très résineux, ce qui le rend translucide, lourd el dur
(0,852-0,866); les canaux résinifères sont gros, bien apparents et assez
espacés. En somme c’est un bois de médiocre qualité, le plus souvent
employé comme sciage, pour caisses d’emballage, merrains, menuiserie
commune et traverses de chemin de fer après injection. Par contre, en
raison de la grande quantité de résine qu'il contient il fournit un assez bon
combustible. Ce Pin était autrefois résiné, mais donnant des produits moins
avantageux que le P. ma ritim e ,c elle industrie est aujourd'hui à peu près
abandonnée. Par contre, l’écorce, qui contient une notable proportion de
tannin, est utilisée pour le tannage des peaux.
V a r i é t é s .
p . H . P i t h y u s a S t e v . - Carr., 1. c . , p. 5 0 6 . - fr. I I . m i n o r l . o u i . - P . J I . s y r i a c a
Rau ch . fr. Æ A f t a s i c a Carr.— P e tit arbre très r a m e u x ,b u i s s o n n c u x ,a \ m i \ d . \ c s éta lé e s
r e l e v e e s à l 'e x t r é m i t é . F eu ille s s u b t r i q u é t r e s , très fin e s, c o n tu s e s , lo rd u e s, chiironnées.’
Cônes très p e t it s , à su r fa c e à peu p r è s u n ie , lis s e , lu is a n t e . Habite en Grèce le s m on ta
g n e s d e l ’A tliq u e e t le s d iv e r se s p a r tie s d e TAsie Min eu re. P lu s ru stiq u e q u e le type.
En h o r ticu ltu r e on d is tin g u e en c o r e le s v a r ié té s b r e v i f o l i a , v a r i e g a t a e t j ' o t u n d a t a ,
d on t le s n oms r ap p e llen t le s p r in c ip au x ca ra ctères.
(D On v o it so u v en t appa ra ître d an s le cou r s de l ’e.xisloncc de l'arbre, su r de c ou r te s
r am ille s d es feu ille s s o lila ir e s g lau q u e s.
Le P . P e r s i c a S la n gw .— C a r r ., 1. c .,
n on in tr o d u it e s t v o isin du P . d 'Â l e p .
ü02, de la P c ;se au stra le , p rob ab lem en t
10.— p . m a r i t im e .— P. MARITIMA Lmk. Dict.— Nouv. Duh., V, p, 240,
t. 72. — Spach, Végét. Phan., XI, p. 382. — De Chamb., 1. c., p. 20),
t. IIL — fr. Pinaster Soland. in Hort. Kew., éd. 1, p. 367 (1789). — Larab.
Pin., p. 9, t. 4-0. — Carr., 1. c., p. 463. — Math. Fl. for., p. 832. —
Veitcb. Man., p. 182,— Prodr , XVI, p. 382. — Beissn., 1. o., p. 221.—
fr. de Bordeaux. — P. des Landes. — P. de Corle. — Europe, Afrique
sept'“.
Arbre de grande taille, pouvant arriver à 30" et plus de haut sur 3",60 et
4" de circonférence. Croissant à l’état isolé ou peu serré, sa cime s’élargit
et s’aplatit d’assez bonne heure, au contraire à l’étal de massif serré, la
tige esl élancée et la cime peu développée. L’écoi-ce gris-cendré dans le
jeune âge se gerçure de bonne heure et se couvre d’un rhytidome écailleux,
gerçuré, rouge violacé, sombre. Bourgeons assez gros, non résineux,
roussâtres. Feuilles parmi les plus grandes du groupe, 18 et même 30“" de
long, épaisses, charnues, vert franc sur les deux faces, légèrement luisantes,
rectilignes. Chatons mâles ovales, jaunâtres ou roussâtres, 1“" long,
en épis long de 13 â 30%. Chatons femelles pelits, à bractées non saillantes,
rouge violacé. Cônes subsessiles, verticillés, oblongs-coniques,
aigus, longs de 12-18“", roux vif luisant ; écailles fortement bombées, pyramidales,
transversalement carénées, presque tranchantes; protubérance
centrale saillante, quelquefois déprimée, gris mat. Graines assez grosses
8-10% de long, déprimées, noir luisant sur une face, gris mat, et flnement
marbrée sur l’autre; aile brunâtre clair, droite d’un côté, convexe de l’autre,
environ 4 fois plus longues que la graine. Embryon à 8 cotylédons. F'ruct-
tification automne de la 2“ année, dissémination au printemps suivant.
Les cônes quoique ouverts restent souvent plusieurs années sur l’a rb re .—•
L’aire du P ma ritime est peu dillcrente de celle duÆ. d'Alep, elle s’étend
cependant moins vers l’est. 11 peuple des étendues considérables dans
tout le S -0. de la France au sud de la Gironde, dans les M» Alberts, les
Maures et l’Esterel, en Dalmatie, en Sicile, dans les îles de la Méditerranée
et dans le N. de l’Afrique; il s’éloigne peu du littoral, mais pousse néanmoins
dans le voisinage de la mer jusqu’à 1300" d’altitude (en Corse) et
atteint surtout un grand développement autourdu Golfe de Gascogne, oü il
forme d’immenses forêts désignées sous le nom Ae Pig n a d a s.Q a le retrouve
aussi dans plusieurs îles de l'Océan Atlantique (Madère, Canaries). Mais la
culture a beaucoup prolongé son aire vers le nord. C’est ainsi qu’en
F’rance il peuple encore de grandes étendues en Bretagne, dans le Perche,
le Maine et en Sologne. 11 vient encore plus au nord, jusqu’en Lorraine et
dans les Vosges où il résiste à plus de 20" de froid, mais sa croissance
est alors assez lente.— Le fr, m a ritim e est une espèce essentiellement sili-
cicolo qui dépérit rapidement sur les sols calcaires; il se plaît tout particu